Contrôle réception d'un Le Mat, modèle "Cavalry", partie IV

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Message par Chewie Sam 6 Jan 2018 - 23:12

Nous dévissons l'ensemble refouloir du canon (2 vis) :

Contrôle réception d'un Le Mat, modèle "Cavalry", partie IV 12_bou10

Les arêtes de la chape ne sont pas (assez ?) ébavurées, elles accrochent au pouce :

Contrôle réception d'un Le Mat, modèle "Cavalry", partie IV 13_bou10

Le refouloir n'est pas non plus au niveau de finition attendue. Logement de vis non ébavuré, traces d'outils sur le corps, alésage de partie amovible non ébavuré :

Contrôle réception d'un Le Mat, modèle "Cavalry", partie IV 14_bou10

En observant la partie arrière du canon, qui fait le raccordement avec les chambres du barillet, nous constatons là aussi que l'arête de l'âme du canon est très accrocheuse, presque coupante. Des zones de frottements sont aussi visibles, avec manque de bronzage :

Contrôle réception d'un Le Mat, modèle "Cavalry", partie IV 15_can10

Côté intérieur du canon : R.A.S. Les rayures sont nettes et l'âme parfaitement lisse. Super08

En revenant sur la console du canon (bague lisse), nous remarquons aussi des stries d'usinage assez marquées et un coup d'outil :

Contrôle réception d'un Le Mat, modèle "Cavalry", partie IV 28_tra10

Rien de rédhibitoire, mais c'est tout de même une zone de glissement et cela montre l'absence d'opération d'ajustage sur certaines pièces de l'arme.

Côté carcasse, nous constatons finalement que les éléments suspects identifiés autour de la rainure du doigt élévateur ne sont pas de la graisse durcie, mais bien des bavures. Là par contre, celles-ci auraient dû être retirées par le fabricant, et surtout avant le bronzage de cette partie.

Enfin, pour l'anecdote, remarquons ces deux marquages sous la carcasse :

Contrôle réception d'un Le Mat, modèle "Cavalry", partie IV 29_mar10

L'année de fabrication est frappée ici en chiffres, accompagnée d'un marquage « L 7007 » qui n'est pas celui de toutes les autres parties de l'arme (frappées « 205 »).

Au final, nous sommes bien face à une finition typique de ce fabricant. Certains estiment qu'elle est correcte, d'autres qu'elle est inadmissible...
Personnellement, nous avons tendance à considérer que si celle-ci est acceptable sur une réplique vendue par le détaillant 250 euros, mais nous sommes ici face à une réplique vendue plus de 1000 euros en armurerie. Le niveau de finition de cette arme entre nos mains est pourtant le même que celui d'une réplique de 1851 à carcasse laiton.
Le prix de cette réplique ne semble pas justifié, et s'explique surtout par la célébrité de l'arme reproduite, par sa dimension mythique, par l'absence de concurrence sur ce modèle et pas vraiment par la qualité du produit vendu, qui ne devrait logiquement pas dépasser les 600 euros prix détaillant au vu de nombre de pièces de l'ensemble.

Nous allons donc reprendre l'ensemble des zones non ébavurées ou insuffisamment ébavurées, dégraisser puis graisser tous les sous-ensembles, tenter de les serrer à une couple offrant un fonctionnement plus fluide et remonter l'arme, qui pourra alors faire parler la poudre au stand sans risque de s'enrayer et de frustrer son propriétaire.

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