Contrôle réception d'un Le Mat, modèle "Cavalry", partie II
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Contrôle réception d'un Le Mat, modèle "Cavalry", partie II
Nous inspectons les trois blocs mécaniques ainsi démontés. Il apparaît que si les cheminées du barillet ont été correctement montées à l'usine (serrage léger 1/8 e de tour), les entrées de chambres sont à peines ébavurées. Lorsqu'on passe le doigt sur celle-ci, on sent une arête vive presque tranchante sur chaque diamètre. Afin de faciliter l'introduction des boulets, un léger cassage d'angle est à prévoir :
La cheminée du canon central est montée plus serrée que les autres. Par ailleurs, on constate qu'elle comprend un chanfrein supplémentaire dans sa partie filetée et qu'elle n'est presque pas bronzée. S'agit-il d'un oubli ou d'un effet volontaire ?
En inspectant son logement, nous remarquons une bavure très importante. Celle-ci aurait dû être retirée avant le bronzage de l'arme car si nous la retirons maintenant, cela va faire une marque dans la finition :
Côté bloc canon, le refouloir est monté trop serré d'usine (2 vis). Il n'est presque pas manipulable en l'état. Le bronzage du refouloir est déjà endommagé à l'endroit du frottement avec sa lame support :
Côté carcasse, nous détectons des éléments suspects autour de l'encoche du doigt élévateur. S'agit-il de graisse ou de bavures, voire un mélange des deux ?
Autre vue de la carcasse, avec les éléments suspects à droite, et l'arrêtoir de barillet à gauche. Il s'agit ici d'un petit axe métallique escamotable qui vient s'insérer dans des perçages borgnes à l'arrière du barillet.
Nous reviendrons sur le bloc canon. Poursuivons maintenant sur le démontage complet.
Pour démonter les plaquettes, il suffit de retirer la vis centrale de la poignée. Là encore, les plaquettes sont montées très serrées dans la poignée et il faut tapoter sur leur verso pour les faire tomber. Mauvaise surprise :
La plaquette droite a été montée si serrée d'usine que ses arêtes ont été endommagées, ce qui a provoqué deux zones de compression dans le bois. Dès que la plaquette est tombée, les fibres se sont détendues et deux éclats se sont détachés tous seuls. La réparation est obligatoire sur l'éclat le plus important.
Le démontage du pontet est classique : deux vis AV/AR à retirer. Attention, un ressort bilame sous la carcasse est simplement compressé par le pontet. Attention à ne pas le perdre lorsque vous démonter ce sous-ensemble :
Une fois démonté, le pontet libère le mouvement de la clavette et nous découvrons une nouvelle mauvaise surprise : de la rouille dans la rainure sous la base de la clavette :
Ce constat démontre toute l'utilité d'une telle inspection, même pour une arme neuve. Dans tous les cas, il est toujours préférable de se débarrasser de la graisse d'usine et de graisser à nouveau et correctement tous les sous-ensembles à l'huile fine.
La cheminée du canon central est montée plus serrée que les autres. Par ailleurs, on constate qu'elle comprend un chanfrein supplémentaire dans sa partie filetée et qu'elle n'est presque pas bronzée. S'agit-il d'un oubli ou d'un effet volontaire ?
En inspectant son logement, nous remarquons une bavure très importante. Celle-ci aurait dû être retirée avant le bronzage de l'arme car si nous la retirons maintenant, cela va faire une marque dans la finition :
Côté bloc canon, le refouloir est monté trop serré d'usine (2 vis). Il n'est presque pas manipulable en l'état. Le bronzage du refouloir est déjà endommagé à l'endroit du frottement avec sa lame support :
Côté carcasse, nous détectons des éléments suspects autour de l'encoche du doigt élévateur. S'agit-il de graisse ou de bavures, voire un mélange des deux ?
Autre vue de la carcasse, avec les éléments suspects à droite, et l'arrêtoir de barillet à gauche. Il s'agit ici d'un petit axe métallique escamotable qui vient s'insérer dans des perçages borgnes à l'arrière du barillet.
Nous reviendrons sur le bloc canon. Poursuivons maintenant sur le démontage complet.
Pour démonter les plaquettes, il suffit de retirer la vis centrale de la poignée. Là encore, les plaquettes sont montées très serrées dans la poignée et il faut tapoter sur leur verso pour les faire tomber. Mauvaise surprise :
La plaquette droite a été montée si serrée d'usine que ses arêtes ont été endommagées, ce qui a provoqué deux zones de compression dans le bois. Dès que la plaquette est tombée, les fibres se sont détendues et deux éclats se sont détachés tous seuls. La réparation est obligatoire sur l'éclat le plus important.
Le démontage du pontet est classique : deux vis AV/AR à retirer. Attention, un ressort bilame sous la carcasse est simplement compressé par le pontet. Attention à ne pas le perdre lorsque vous démonter ce sous-ensemble :
Une fois démonté, le pontet libère le mouvement de la clavette et nous découvrons une nouvelle mauvaise surprise : de la rouille dans la rainure sous la base de la clavette :
Ce constat démontre toute l'utilité d'une telle inspection, même pour une arme neuve. Dans tous les cas, il est toujours préférable de se débarrasser de la graisse d'usine et de graisser à nouveau et correctement tous les sous-ensembles à l'huile fine.
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Chewie- Sheriff
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