Pocket GLB mi-Baby Dragoon, mi-Pocket 1849, à carcasse laiton

Grâce à l'ami Le Molvanien, qui garde l’œil ouvert pour moi, j'ai pu récemment acquérir une réplique italienne de cinquante-quatre ans d'âge, qu'il avait repérée sur le site Armes d'Histoire, et qu'il m'a aussi diligemment qu’obligeamment signalée. La rareté du modèle, son bon état apparent, et son prix correct m'ont aussitôt convaincu de céder à la tentation.

Dès le colis reçu et déballé, j'ai, comme d'habitude soumis l'objet à une inspection détaillée suivie d'un démontage et d'un nettoyage en règle. L'aspect extérieur était conforme à la présentation. Quelques traces d'huile indiquaient un graissage récent. Le démontage a montré que ce revolver avait déjà tiré, par la présence de résidus de poudre noire. Cependant un nettoyage simple (bain d'eau chaude additionnée d'une goutte de liquide vaisselle, essuyage-brossage, et séchage complet) a suffi à éliminer ces résidus. On peut donc affirmer que ce Pocket a été correctement entretenu et qu'il est resté en parfait état, malgré son âge respectable.

Passons maintenant à quelques photos commentées, qui en diront plus qu'un long discours.

Le revolver après son nettoyage. On voit que malgré quelques traces de frottement sur le canon, il est en bon état cosmétique. On peut noter que le vernis du bois de crosse a été poncé et remplacé par un teinté huilé de bon aloi. On note également la carcasse en laiton qui interdit à cette "réplique" de revendiquer le nom de Colt.
La-dite carcasse porte les marques italiennes d'épreuve, ainsi que le code XXVI, ce qui indique une fabrication de 1970.

À propos de marquages, on remarque sur le bois de crosse, le bâti de la poignée, et la face interne de la console du canon un numéro de série interne commun.
Le flanc de la console porte la marque d'un importateur ou distributeur allemand que je ne connaissais pas jusque là : KONI à UnterUrbach. La ville a maintenant été fusionnée dans Urbach, et l'armurier semble avoir disparu. SI quelqu'un a des informations dessus... merci de toute info éventuelle.
On remarque que la vis de maintien de la clavette a été quelque peu martyrisée, on se demande bien pourquoi...

Toujours au niveau marquages, le fabricant a signé son oeuvre sur le talon de crosse, à  côté de la mention du pays d'origine. Le GLB correspond, comme nous le savons, à Luciano Giacosa.

Dernier marquage : le numéro de série, particulièrement bas, ce qui en fait un des premiers exemplaires fabriqués.
Et voici le revolver reconstitué, sous ses deux profils. Une addition bien venue à ma collection, et pour laquelle je remercie encore Le Molvanien.

Merci de votre attention.

Bravo pour ton acquisition ringo et pour les soins minutieux que tu accordes au démontage/nettoyage.

Allez un ti kill pour la route

Et chapeau bas au Molvanien pour son esprit de camaraderie.

Un collectionneur heureux c'est cool. Content de t'avoir aiguillé sur ce nouveau pensionnaire.

Ca se passe comme ça a ROW city Bel exemple de solidarité, et belle acquisition de surcroît. Moralité: 2kills s'imposent... un pour chacun of course

Merci Messieurs, j'apprécie vos messages et vos soutiens.

Pour mémoire, j'avais auparavant présenté au fur et à mesure de leurs arrivées mes deux autres répliques du même tonneau ici et là, et les voici toutes trois ensemble, juste pour le plaisir...

Bonjour  Louis , comme tu as pas mal  de GLB   des plus jeunes aux plus vieux , tu pourrais regarder si leurs n° de série sont en évolution  d'une année a l'autre ou en pagaille .

GLB numérotait ses répliques par modèle, sur une numérotation continue de 1963 à 1971.
Chaque modèle (S&G, Pocket, 1858, etc...) avait sa numérotation propre.

Donc pour les 51 par exemple le plus vieux , a quel n° de série ? .

Sur plusieurs années pour pourrait envisager d'évaluer a peut prés la production sur une année en Europe ?

Merci pour la visite guidée de ce Pocket (+ 1 kill, oeuf corse !).

Je les trouve jolis tous plein avec leur pontet carré et leur canon long. On en voit de temps en temps sur NaturaBuy, mais les divers échos que j'en ai eu m'ont laissé penser qu'ils étaient plus destinés à la collection qu'au tir...

gringo a écrit:Donc pour  les 51 par exemple le plus vieux  , a quel n° de série  ? .

Sur plusieurs années pour pourrait envisager d'évaluer  a peut prés la production sur une année en Europe ?

Pour les Pocket, j'ai relevé les numéros de série de 215 à 986 en 1970 et de 2833 à 6578 en 1971, deux seules années de production.
Pour les S&G, la production s'est étalée de 1963 à 1971. Le numéro le plus élevé que je connaisse est le 46794.
Les répliques de 1858 à carcasse laiton en calibre 45 ont été produites de 1970 à 1971, au moins jusqu'au numéro 4089.
Celles en calibre 36 sont extrêmement rares. Je n'en ai retrouvé qu'une.
Les pistolets de type Kentucky datent également de 1970 et 1971. Le numéro de série le plus élevé que j'ai trouvé est le 256.
Le fusils Tennessee et Berdan ont été fabriqués de 1967 à 1971. Les Tennessee vont jusqu'au numéro 8821, et les Berdan 2575.

Voici l'état de mes connaissances sur la production de ce fabricant. Il faut noter qu'il est peu représentatif de la production globale italienne, et encore moins européenne, n'ayant produit qu'un nombre limité de modèles, et sur une période très courte.

Ringo a écrit:

gringo a écrit:Donc pour  les 51 par exemple le plus vieux  , a quel n° de série  ? .

Pour les S&G, la production s'est étalée de 1963 à 1971. Le numéro le plus élevé que je connaisse est le 46794.

Et le plus bas


C'est pas mal ce chiffre en 8 ans , je présume pour le marché Européen de cette époque ,en connaissant ces pays du marché commun .

gringo a écrit:Donc pour  les 51 par exemple le plus vieux  , a quel n° de série  ? .

Ringo a écrit:Pour les S&G, la production s'est étalée de 1963 à 1971. Le numéro le plus élevé que je connaisse est le 46794.

Et le plus bas ?

C'est pas mal  ce chiffre en   8 ans  , je présume  pour le marché Européen  de cette époque ,en connaissant ces pays du marché commun  .

Je suppose que ça a été le numéro 001, mais je ne l'ai pas rencontré. Le numéro le plus bas que j'aie vu est le 048.
La production de GLB a été principalement exportée aux États Unis. Le marché européen n'était, comme pour tous les fabricants de répliques, qu'un à côté. La numérotation ne tenait pas compte du pays de destination.

Merci ptit Louis