mon troisième Schneider & Glassick GLB de 1964

Il est arrivé il y a déjà plusieurs jours, bien emballé dans son carton que je n'ai pas ouvert tout de suite, en raison d'un manque certain de disponibilité (ce qui explique aussi que je n'ai toujours pas terminé plusieurs projets ouverts de front).
Aujourd'hui, j'ai enfin pu le déballer et prendre quelques photos. Je m'empresse donc de vous le présenter, avant même de le démonter et de le nettoyer si besoin est.
C'est donc mon troisième Schneider & Glassick fabriqué en 1964 par Luciano Giacosa pour EIG. C'est aussi le plus ancien, son numéro de série étant antérieur aux autres.
Ses deux profils n'ont rien de particulier.
Les marquages, pour l'année 1964, n'ont rien de spécial non plus : logo EIG et mention "ITALY" au talon de crosse, "EIG NAVY" sur la face supérieure du canon, numéro de série sous la console et marques d'épreuve sous la carcasse, année (XX = 1964) et marques d'épreuve sur le flanc de la console. Comme toujours, pour l'année 1964, deuxième année de production, le logo du fabricant est omis. Seul est identifié l'importateur américain. :
Voilà donc pour la première partie de cette présentation : une réplique qui semble en bon état de conservation pour son âge (58 ans quand même), sans particularité notable par rapport à ses sœurs du même âge... Nous verrons lors du démontage ce qu'il en est pour l'état intérieur.

Rien de particulier dis tu, mais en trs bel etat vu son age, je me demande s'il a un peu tiré (?) . Belle acquisition, bravo!!!

Félicitations Louis pour ton nouveau pensionnaire

Merci Messieurs !

Première étape du démontage : on sépare les différentes parties, canon, barillet, carcasse, armature de poignée de crosse, sous-garde...
La vis du grand ressort est bien serrée, au point que je ne peux pas la desserrer avec mes outils habituels. Idem pour la vis qui tient le ressort de came-arrêtoir et de détente. Eu égard à l'état neuf (ou pratiquement) des vis, je n'insiste pas trop...
Pas de démontage du mécanisme pour l'instant, donc. Une inspection superficielle permet tout de même de constater un état apparent de propreté satisfaisant.
Voyons donc ce qui s'offre à nous.
On remarque qu'un numéro de série interne figure sur plusieurs parties : la console, la clavette, le levier de chargement, l'axe de barillet, le barillet, la poignée de crosse. De manière quelque peu surprenante, rien sur les parties en laiton : carcasse, sous-garde, armature de poignée.
On en reste là pour l'instant, en attendant de trouver le moyen de desserrer les vis récalcitrantes sans les abimer.

Aaah ben je commençais à être inquiet, plus de nouveautés chez Ringo depuis un temp certain!
Mais je vois que tu ne t’es pas endormi, il m’a l’air tout à fait avenant ce petit nouveau et il ne semble pas avoir beaucoup tiré.

whaou ! pour son âge il semble sorti de sa boite d'origine !!!

On en trouve à l'état quasi neuf sur natura sctroumph poiur des prix très modiques n'ayant jamais tiré , ou une fois . . . Motif : Armes achetées par dépit , car on voulait " une arme à CARTOUCHES " , ben oui , mais . . . . . .

Malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à desserrer la vis du ressort de came-arrêtoir, seulement à l'abimer quelque peu... Je n'irai donc pas plus loin dans le démontage.

en effet, c'est une pièce rare

gilles a écrit:en effet, c'est une pièce rare  

qui?? ringo ou le revolver ???

Un peu de rangement pendant le désœuvrement estival, et voici que je constate que je me trouve à la tête non pas de trois S&G GLB de 1964, mais bien de cinq ! Une vraie surprise, et une incitation à reprendre l'inventaire descriptif de ma collection dans lequel je m'étais lancé il y a des années, et dont la dernière mise à jour remonte à septembre 2018.

Félicitations pour la possession de ces premières fabrications
Toutes marques confondues ces années ne courent pas les rues, mon plus vieux est un Navy Arms de 1965.