Schneider & Glassick GLB de 1964 ressuscité

J'ai acquis le 1er juillet 2017 une réplique de Schneider & Glassick datant de 1964 à laquelle il manquait un nombre de pièces important : la queue de détente et sa vis, le doigt élévateur et son ressort, la vis du ressort de came-arrêtoir, la vis du talon de poignée ainsi que la vis antérieure de sous-garde.
Il manquait aussi la clavette. Je lui en ai fourni une qui se trouvait un peu étroite mais remplissait tout de même son rôle.
L'axe de barillet était présent et en bon état, mais desserti.
J'ai gardé le meilleur pour la fin : il manquait également le barillet.
Voici comme il apparaissait sur les photos de l'annonce :
Un barillet Uberti apparu en février 2018 sur NB est venu compenser le manque. Pourquoi Uberti ? Parce que j'avais testé avec des barillets de différents fabricants issus de ma collection, et que le Uberti semblait convenir le mieux. Cependant, le barillet en question était nu : pas de cheminée pour l'habiller.

En raison d'une propension certaine à la procrastination, j'ai attendu septembre 2018 avant de demander à notre Cobravif si ses loisirs et sa bonne volonté lui permettraient de s'intéresser à cette épave et de la transformer en réplique pleine et entière, capable à nouveau d'aller au stand, ou, à tout le moins, de trôner sans honte auprès de ses sœurs sur mes étagères. La réponse de Cobravif a été celle que j'espérais.
Mi-mars dernier, soit 21 mois après son acquisition, mon Schneider & Glassick le plus ancien (55 ans au compteur tout de même) a intégré sa place parmi ses alter-egos, et moins d'un moins après je vous le présente (qui a dit "enfin !" ?).
Le voici donc sous ses deux profils.
Et sous forme de pièces détachées.
Enfin, comme vous avez pu vous en rendre compte en observant les différentes vues du côté droit de la poignée de crosse, le propriétaire précédent avait creusée celle-ci , probablement pour y insérer une médaille, mais n'était pas allé au bout de son projet.
J'ai deux possibilités pour le terminer : soit une pièce étasunienne de 5 cents datant d'après 1913, présentant un bison sur une face et une tête d'amérindien sur l'autre, soit une pièce d'un penny britannique de 1866, représentant la reine Victoria.
J'attends vos avis sur a meilleure solution pour choisir et terminer.

nemessos a écrit:Poser une pièce postérieure serait un anachronisme certain, poser une pièce anglaise sur une arme américaine sudiste, une curiosité...

Tu as un emplacement d'environ 21,2 mm dans le bois ? Une pièce 1 cent tête d'indien, 1860 ou 1865 bronze fait 19mm et coute quelques euros...

Une pièce française, pour une arme sudiste, pourrait aussi faire l'affaire (souvenir de famille) : Des belles pièces  de l'empire par exemple ? (2 centimes, 20,2 mm ou  5 centimes, 25,1mm) Ou plus ancien, des francs royalistes en argent, un franc de 23mm par exemple ?

L'emplacement mesure 25mm de diamètre, ce qui est plutôt grand. De plus, comme c'est à peu près visible sur les photos, il est décentré sur la poignée, ce qui fait que le côté gauche affleure le bois alors que le droit est légèrement enfoncé (et je ne mentionne même pas le décalage entre le haut et le bas).
Sur le problème de l'anachronisme, je ne partage pas ton avis. La pièce peut être posée à n'importe quelle occasion, et pas seulement lors de l'a fabrication ou du premier achat.
Je vais quand même me relancer dans les recherches. La 5 centimes empire me semble une bonne piste.

Juste pour info pour l'instant, voici ce que pourrait donner chacune des faces de la pièce "tête d'indien / bison"dont je dispose :

stuart link a écrit:oui ça rend bien ...je suis du meme avis que Lakota….bon boulot comme quoi avec un peu de patience on fait beaucoup de choses

Merci Stuart.
"Un peu de patience", oui, mais surtout beaucoup de temps et de savoir-faire de l part de l'intervenant (que j'en profite pour remercier au passage)...
Pour remettre ce revolver en état, Cobravif a manufacturé 3 vis de carcasse et la vis d'axe de verrou de barillet, fabriqué un ressort bilame, les 6 cheminées, le doigt élévateur et son ressort, adapté la clavette et remplacé son crochet d'arrêt, remplacé la détente, repris le cône de forcement, et bronzé les pièces qui le nécessitaient.

Bonne idée, Le Molvanien. Je pensais utiliser de la pâte à bois, mais avec un doute sur le fait que ça adhère aussi au métal.
Merci.

Non, non, je vais essayer la résine, comme tu le suggères.

Ah là là, vous me poussez à la dépense inconsidérée...
Je viens d'enchérir sur un pièce de 5 centimes de 1862, "dans son jus".
Je vous tiens au courant.


edit : j'ai remporté l'enchère de haute lutte ! (faut dire que j'étais le seul enchérisseur).
Je devrais recevoir la pièce dans environ une semaine.
Pour ceux qui ne connaissent pas (comme moi il y a une paire d'heures), voici les photos de la pièce commandée :
N'étant pas un fan absolu de Napoléon III, je pense que je laisserai plutôt la face à l'aigle visible si je mets cette pièce en place.
D'un autre côté la présence de l'année 1862 sur le côté profil pourrait justifier la mise en valeur de cette face.
Qu'en dites-vous ?
À suivre...

J'ai reçu la pièce ce matin.
Voici ce que ça donne avec chacune des faces :(NB : mes photos ne sont que très rarement nettes)
J'attends maintenant vos avis éclairés.

D'autre part, pour ceux qui ont déjà incrusté une pièce dans un bois de crosse, comment fait-on pour rattraper la courbure du bois ?