# 2 REPORTAGE PHOTO SUR LES REPLIQUES OLD WEST PFC.

Steve, tu appelles le S&W n° 2 "old", mais en fait c'est "old army" et pourquoi cette appellation ?? Tout simplement parce, sorti en 1860, ce revolver était le premier revolver à cartouches métalliques à percussion annulaire ayant une puissante suffisante (auparavant, il n'esistait en percussion annulaire que le .22 court) pour être utilisé dans un conflit.

C'est pourquoi, lors de la guerre de sécession, les officiers nordistes (et sudistes également au début de la guerre), qui devaient acheter leur propre arme de poing, se ruèrent sur le S&W n° 2 au point que la firme fut très vite en rupture de stock. Et ce fut la raison pour laquelle cette arme, bien que n'ayant jamais été réglementaire, a été appelée "old army".

On peut d'ailleurs le voir en action sur le célèbre tableau ci-dessous (dont je n'ai pas retrouvé l'auteur) :

Pat , j'ai lu que ces revolvers avaient un pouvoir vulnérant très faible ( Calibre 32 soit 8,14 mm ) , et que les officiers étaient obligés de vider leur barillet pour " neutraliser " leur adversaire . . . Par ailleurs , je vois sur le tableau l'utilisation de carabines Henry . J'ai lu que les carabines Henry avaient été achetées " pour évaluation " à 1131 exemplaires , et que le 1er régiment du Maine en avait été doté . Elle fut utiliisée pour la première fois au combat contre une charge de cavalry Sudiste , et se termina par un véritable carnage chez les Sudistes . Confirmes tu ces renseignements ? ? ?

... Et voilà, j'en ai encore appris des belles choses grace à toi, cher Patibulaire.
Merci bien, mon très cher pour ces précisions!

De plus, ce petit révolver S&W est un 6 coups.... ce qui est étonnant pour les dimensions du petit barillet...

Beau tableau avec le sabre en avant-plan...

Mon très cher L.C,

pour répondre à ta question sur les pièces de métal de ce petit S&W nippon:

La tige/axe barillet, le chien, la gâchette, les ressorts, les visses et les visées sont en acier...
C'est pourquoi ils se laissent facilement polir et par après 'jasper' à l'acide...

Très amusant de bricoler sur ces répliques!  

PS: les munitions sur ma photo sont également des répliques japonaises en metal!

Ce peintre est un Hyper réaliste ! ! ! !

    Tu peux obtenir un joli jaspage , avec la pointe d'un chalumeau à petit débit . Une passe de 30 secondes suffit sur ces petites pièces . Tu peux obtenir un jaune paille , un bleu , bleu/violet . . .

Longue Carabine a écrit:Pat , j'ai lu que ces revolvers avaient un pouvoir vulnérant très faible ( Calibre 32 soit 8,14 mm ) , et que les officiers étaient obligés de vider leur barillet pour " neutraliser " leur adversaire . . . Par ailleurs , je vois sur le tableau l'utilisation de carabines Henry . J'ai lu que les carabines Henry avaient été achetées " pour évaluation " à 1131 exemplaires , et que le 1er régiment du Maine en avait été doté . Elle fut utiliisée pour la première fois au combat contre une charge de cavalry Sudiste , et se termina par un véritable carnage chez les Sudistes . Confirmes tu ces renseignements ? ? ?

Je confirme tout à fait, cher LC, sauf en ce qui concerne le pouvoir vulnérant du .32 long, car il faut tenir compte du fait que les balles de plomb de l'époque, qui s'écrasaient à l'impact, avaient un effet de choc bien supérieur aux balles blindées d'aujourd'hui même propulsées par une charge plus importante.

De plus, pour mériter son surnom de "Old Army", ce revolver a nécessairement eu beaucoup de succès auprès des officiers. Voici d'ailleurs le témoignage de Charles Scarrett, du 16ème régiment de volontaires du Kentucky, qui écrivait en décembre 1961 : "....deux rebelles surgirent entre les fermes. Ils se tenaient devant moi, de gros revolvers dans les mains heureusement braqués vers le sol....je levai mon revolver Army Smith & Wesson n° 1167, tirai deux fois et les deux hommes tombèrent à la renverse sans dire un mot. J'ai écrit aux gens de Smith & Wesson pour leur dire que leur modèle n° 2, numéro 1167, m'avait sauvé la vie."

Steve, une petite question : ton fabricant de répliques japonnais a-t-il poussé le souci de fidélité jusqu'à reproduire les dates de brevets qui figurent sur le barillet du S&W n° 2 ?

Négatif, cher Patibulaire...

Sur cette réplique le patent n'est pas reproduit.  

Le marquage a du s'effacer après de longues années de service dans un étui en cuir....
Cela me semble logique pour un révolver de 160 ans!
Hihihbihihihihihihihihihi

Demain je présente une réplique nippone de première génération (toute en métal) d'un SAA...

Cher L.C., tu avais effectivement déjà parlé de ta méthode de jaspage par chalumeau...

Je me demandais néanmoins si sur des petites pièces il n'y avait pas de risques de déformations ou de cassures (choc thermique)...

Cela me fait peur d'appliquer cette méthode sur une arme... et de plus j'avoue ne pas être le spécialiste du chalumeau!  

Je pratique cette finition depuis l'âge de 16 ans , âge auquel j'ai fabriqué mon premier pistolet fonctionnant parfaitement qui ressemblait à un pistolet Remington rolling block ; pièces entièrement découpées au bocfil et ajustages à la lime . Les couleurs sont très belles , et je les recouvre de deux couches de vernis incolore brillant à haute résistance .

Ci dessous , un 1860 flammé voici 10 ans . . . ( Il a tiré de nombreuses fois. . . )

Je possède exactement le même revolver.  Hihihihihihihihi.

J'avoue, cher L.C., que l'effet est assez bluffant, mais étant tout à fait inexpérimenté avec le chalumeau, je n'oserais pas tenter l'expérience sur mes armes.

Il y a néanmoins de belles couleurs bleues qui se profilent sur le canon de ton révolver, qui me plaisent bien.

Pourquoi faut-il encore vernir l'arme après 'l'opération chalumeau' ?

Je n' avais pas encore suivi ce sujet, mais je me rend compte que c' est plutôt intéressant. Je vais étudier tout çà parce que j' ai du retard à rattraper.
Un bon point pour Steve pour toutes ces belles images et explications.

Il y a deux sortes de bleu , du violet , et beaucoup de jaune ( C'est la première couleur qui vient à la chauffe  , et dès qu'elle apparait il faut immédiatement cesser la chauffe , sinon le jaune vire au bleu roi ) . . .  Le vernis est là pour une finition brillante . Les répliques actuelles  de chez Pietta sont vernies , ce qui explique la brillance du bronzage .

Merci, Papysharps!

Yeeeehaaaaaaaaaaaaaa.....    

°°°  10  --  La réplique PFC du Colt SAA 'PEACEMAKER' NICKELE .

Je vous présente aujourd'hui la réplique PFC de 1° génération (fabriqué dans les années 1960) du Colt SAA Cal .45 Peacemaker.

Cette réplique nippone est fabriquée complètement en métal et est pourvue d'un magnifique nickelage super brillant.
Tout les marquages Colt sont présents sur le revolver et les plaquettes de crosse sont ornées du médaillon Colt doré.

Ce magnifique revolver japonaise PFC est une réplique de 1° génération et copie un SAA Peacemaker Cal .45 de 2° génération.  
( ...vous suivez toujours?   )

Pour charger le revolver il y a lieu de mettre une amorce dans les 'douilles' et par après charger les 'munitions' une à une dans le barillet, comme pour le vrai revolver.

La réplique est lourde et très solide et a une 'prise en main' optimale.
Lorsqu'on actionne le chien, les 4 clicks 'C-O-L-T' son clairement audibles.

Steve, cette réplique correspond à un Colt SAA d'après 1929, car c'est seulement à partir de cette année que le marquage "COLT SINGLE ACTION ARMY..." suivi du calibre a été mis sur le côté gauche du canon.

Mon très cher Clifou,

Tu vois tout dis donc...
Je te remercie pour le KILL, cela fait plaisir.  

Cette réplique PFC du SAA est de la marque Marushin...
D'origine elle était importée avec une couche dorée par dessus le nickel. ( voir photo infra )

En effet les répliques PFC japonaises avaient un look tellement réel, qu'elles devaient de par le gouvernement nippon être pourvues d'une 'couleur hors norme' en ce qui concerne les pièces pour l'export ( les douanes s'y m'éprenaient )

Néanmoins en polissant la réplique, le magnifique nickelage apparait très rapidement est fait découvrir toute la beauté du revolver PFC.
Mon exemplaire avait déjà été poli et je n'ai rien du faire dessus, hormis l'huiler et graisser les pièces internes....  
Le revolver sort rarement de ma vitrine, car les empreintes sont très visibles sur le nickelage.

La 'munition'  pour la réplique est photographié démontée dans la troisième photo et est chargée d'amorces PFC pour après remplir une à une le barillet.

Très exact, mon cher Patibulaire.

Cette réplique PFC fut mis sur le marché Nippon en tant que ' COLT SAA PEACEMAKER 2° GENERATION', comme je l'avais notifié plus haut.

Ci-dessous une photo du real steel 2° Gen. Colt SAA.
Vous remarquerez la ressemblance avec le modèle nippon PFC présenté supra...

Steve, le fabricant nippon a décidé qu'il s'agit d'un SAA de 2ème génération, mais il aurait aussi bien pu être de la première, puisque celle-ci s'est étalée de 1873 à 1941 (donc, en 1929, on en était encore à la 1ére).

La 2ème génération s'est étalée de 1956 à 1974 (à noter que la fabrication a été stoppée pendant 15 ans !), et le 3ème génération de 1976 à aujourd'hui (là encore, interruption de production pendant 2 ans).

On se rapelle que le complice d'un certain Jacques Mesrine ; François Besse , était aller délivrer des copains armé d'un SAA lorsqu'il a été en vente libre 9 mois en 1967 . . . DAns Ouest France de l'époque , ce SAA tait reproduit grandeur nature dans les pages du journal avec le titre : " Le Gangster Fançois Besse ; lieutenant de Jacques Mesrine, délivre des détenus , armé d'un revolver de cow boy ! ! ! ! Et un très long article de suivre sur les origines de l'arme . . . .

J'ai pris contact avec mon fournisseur de répliques PFC il y a quelques minutes.

Voici son explication à propos de la dénomination de la réplique :
 
'la réplique SAA PEACEMAKER PFC a été nommée 'SAA de 2° génération' car le système de blocage de l'axe de barillet est de 2° génération...
Certains SAA de 1° génération avaient déjà ce 'nouveau' système de blocage, mais il était surtout de mise à partir de la 2° génération de COLT SAA (1956)'  
Les japonais ont donc fait le choix de baptiser leur réplique 'SAA PEACEMAKER 2° gen.'

Hahahaha, sacré coco ce François Besse.

Il se prenait sûrement pour Billy the Kid, qui lui-même se prenait pour le Houdini  du Old West avant la lettre...

Je me rappelle vaguement de cette histoire, cher L.C.
Cela avait fait beaucoup de remous dans la presse à l'époque!

Ton fournisseur t'a raconté un peu n'importe quoi, Steve l Le nouveau système de blocage a été adopté à partir du numéro de série 164100, soit en 1892 si je me souviens bien, et donc 64 ans avant la 2eme génération !!

Je viens de rechercher les faits (dans le Flayderman ) et le système de rétention de l'axe de barillet a effectivement changé en 1896 à partir du n° 164100.

Mon fournisseur m'a pris pour un spécialiste historien, quand je l'ai rappelé...

De toute façon, il n'a rien compris de mon explication, car a la fin de la discussion il m'a demandé: Y a-t-il des incongruités dans la réplique.... ?
J'ai répondu: Non, non ne vous inquiétez pas. A la prochaine.