Nouveau tour de vis sur la détention .

Ce mot est un néologisme dû à un officier supérieur états-unien qui l'a forgé pour des raisons politiques. En 1962 - prétend-il.
Après recherches dans mes dictionnaires de référence - Larousse, Littré, ou en Anglais Webster's, Harraps et Hornby - je ne l'ai trouvé nulle part. Il aurait dû trouver sa place après hoplite, ce fantassin lourdement armé des phalanges athéniennes et lacédémoniennes que j'ai étudiés en histoire militaire antique. Rien. Aucune académie ou organisme équivalent ne l'a adopté, pour pratique qu'il soit.
Mais après tout, pourquoi pas ? J’utilise bien le mot "États-unien" et son adjectif homophone, mot que j'ai forgé en 1964 en Guadeloupe pour faire la différence entre les Canadiens et les visiteurs ressortissant aux États-Unis.
Certes, ce mot d'états-uniens se répand de plus en plus dans les milieux journalistiques. Mais au début où je l'ai employé dans les interviews et exposés, il a surpris, parfois agréablement tant les gens sont gourmands de néologismes surtout s'ils ont une raison d'être.
Attention, je ne prétends pas être le seul à avoir conçu ce mot, parce que je pense que son existence est utile et que d'autre ont dû y penser ailleurs, mais je répète et affirme que dans mon entourage proche lorsque j'ai décidé de m'en servir, personne ne le connaissait et on m'a même empêché de l'employer au lycée.
Bien des années plus tard, lorsqu'avec un auteur et journaliste de nos jours considéré comme sulfureux je l'ai employé en couple avec un autre en parlant de "presse alignée tant états-unienne que française", cet homme remarquable a décidé de faire siens ses deux mots et concepts. Dois-je précisé que cet homme remarquable est en opposition avec les presses alignées ?
Auparavant, alors que j'avais quelques fonctions de contact avec la presse pendant la guerre du Golfe de 1990-91, je l'ai aussi employé en parlant avec des journalistes connus, dont je ne citerai que M. François Luizet puisque lui, hélas, n'est plus de ce monde. Le mot a plus ou déplu mais je m'y suis tenu.
Et même avec les États-uniens, à l'Otan, je n'employais jamais "American" mais "US- troups, forces, citizents, people" etc. pour ne pas entériner l'idée qui voudrait que toute l'Amérique appartint aux seuls États-Unis et qu'il y régnassent en maître.
Les Canadiens y étaient sensibles et avec les Canadiens francophones, au mess, je parlais naturellement des "camarades états-uniens" ; avec lesquels j'avais en général de bonne relations.
Mais c'était facile de les faire rester à leur place, le général otanien qui commandait en Bosnie était un britannique. Et nous avions une mission à remplir, parfois contre les intérêts locaux de la CIA et de la Maison Blanche; mais avec une bonne coopération Anglo-Fanco-Néerlandaise et surtout le soutien de l'Amiral états-unien Smith, commandant la VI^e flotte et l'ensemble du théâtre d'opérations de l'ex-Yougoslavie qui nous avait dit en tout petit comité vouloir être le chef militaire de tous avec un seul but : la mission qui lui avait été confiée à savoir faire appliquer les accords de Dayton en préservant la vie de ses soldats de toutes nationalités et surtout n'avoir rien à faire des phantasmes de la CIA ni de la réélection de Clinton. Ça aide.
Pour conclure, je saurai désormais ce que veulent dire les gens qui emploient ce néologisme non entériné de "Hoplophobe" mais je lui préfèrerai une locution équivalente plus précise : phobique des armes.

J'ai envoyé mes commentaires à L'union Européenne. Rassurez-vous je suis resté modéré.
Idée 1 : Restreindre encore les possibilités de détention d 'arme pour les citoyens de l'Union n’empêchera pas les fusils d'assaut et les lance-roquettes de courir les banlieues et de servir aux attaques des gangsters et des terroristes. Ces armes ne font pas partie de celles que l'on rencontre à la chasse ou dans les clubs de tir.
Idée 2 : Les tireurs et chasseurs sont gens raisonnables et au lieu de les désarmer, il vaudrait mieux enfin mettre sur pied une armée européenne et une instruction militaire pour tous les jeunes européens garçons et filles. Voir ce qui se fait en Israël qui est confronté depuis sa création au même ennemi que celui qui lance ses attaques contre les pays de l'Union.
Idée 3 : Au lieu de "désarmer" les citoyens respectueux des lois en tentant de faire plaisir aux hoplophobes (merci Lionronbe) qui de toute façon ne feront rien pour défendre l'Union mais se mettront la tête dans le sable en laissant passer les hordes sauvages, il vaudrait mieux que les dirigeants politiques coordonnassent une action de résistance et les réactions qui de toute façon se feront jour depuis les peuples européens exaspérés. En prenant la tête du mouvement, en faisant preuve de courage dans la défense opérationnelle des territoires européens, les dirigeants politiques rendraient ces réactions plus efficaces et coordonnées et ils retrouveraient sans doute une crédibilité qu'ils sont en train de perdre.Voilà ce que j'ai mis dans ma réponse au sondage de l'U.E. sur ce projet de nouveau décret.