Présentation

Sans vouloir paraître mettre en doute l’autorité du Sheriff adjoint, il me semble qu'il vaut mieux un revolver et je suggère donc... un LeMat.
Aïeuheuheuh ! Pas sur les dents ! Bien dis donc ! Sheriff-adjoint, si c'est la pluie qui t'amollit, qu'est-ce que ça doit être quand il fait sec ! Je vais encore vider le flacon d'huile de millepertuis de Mme Cobravive !

Miarderogntudjuuuuu, mais c'est tout moi cette description que j'ai osé mettre en gras - comme moi - dans le texte qui éclaire les raisons de votre prédilection pour les poulains, Ô Docteur. Bien que de petite taille -1,35 mètre de haut sur 1.20 mètre de large comme Fortunée Sarfati - je suis donc un tireur plutôt gros donc inapte au Poulain de 1851. Mais avec un accessoire à bruit à marque de chocolat, faut faire attention à ne pas se retrouver marron et à ce que le Champ d'Honneur ne devienne pas de chant d'horreur.
C'est pourquoi l'arme magnifique qui fait paire avec mon LeMat est une version confédérée et Ubertienne du poulain 1851 - et est à peu de chose près la réplique du vénérable ancêtre réalisé à Richmond avant la guerre civile, ancêtre qui après avoir guidé mes premiers pas dans le dédale du tir à l'arme de poing se repose dans mon coffre depuis que j'ai acheté le Reb Confédéré Uberti en 1970. Sauf de temps en temps où je le fais tirer à blanc ou à balles de bois pour faire les oreilles et le nez à mes petits fils. Ces deux armes, moins exigeantes que le 1851 que le toubib cause de, ne requièrent pas cette finesse du tireur que Dr King Schultz fait référence à. Et très gentiment, de temps en temps, avec patience, elles mettent un ou deux "pellots" dans une cible pas trop éloignée de la mienne. Car la cible que j'ai achetée en 1971 à Autun chez M. James est toujours intacte et le rouleau de papillons gommés - pas autocollants - blancs est neuf. Je n'avais pas acheté de noirs puisque de toute façon, atteint par une dégénérescence mentale avancée et précoce, je pensais que tirer dans le noir tuait la cible et qu'on bouchait alors les trous avec du ruban de crèpe noir, le même qui sert à recouvrir le bouton de deuil qu'on portait autrefois au revers de veston.
Et puis comme le dit un célèbre colonel, dans la mesure où ce ne sont pas des Remington, il est inutile d'acheter des papillons noirs avec ces armes normalement destinées à servir de hochet à Billy the Kid et aux voyous de son accabit.  

Certes, mais un duel avec quoi, comme armes ?
On aurait pu songer au tomahawk. Mais là j'avais un avantage certain. J'aurais sas doute été moins habile que toi mais j'ai donc un avantage certain en matière de défense passive : on ne peut pas me fendre le crâne parce que ma tête, c'est un os. Il n'y a pas de trou dedans parce que je n'ai pas de cerveau à loger.
Et je n'aurais pas osé la dynamite malgré l'aspect artistique de ces barreaux de terre de Sommières emballés dans ce papier huilé qui protège le tri nitrate de glycérile des atteintes du temps et de l'eau. Utiliser l'invention de M. Nobel aurait causé un trouble à la vie de la ville en raison du travail que cela aurait donné aux cantonniers pour tenter de réparer les dégâts collatéraux. Or, ils ne sont pas qualifier pour autre chose que :


Restait le revolver. Mais d'une part c'est assez commun, d'autre part nous aurions dû emprunter des Remington au colonel pour éviter de donner trop de travail au croquemort, en arrosant tout le monde avec nos armes de gougnafier - gougnafier-chef en ce qui me concerne parce que vu, mon âge, j'ai bénéficié de l'avancement automatique des fonctionnaires fédéraux - ou de fin tireur.