Pas du tout Old West, mais qu'est-ce qu'il est beau !

Bonjour les gars de l'Ouest !

J'ai récemment décidé de ressortir mon beau bon vieux fusil Gras.
Je l'ai acheté ... 250 francs aux puces de St Ouen en 74. (Au passage, ca laisse rêveur, des prix pareil de nos jours ... j'avais un mousqueton d'artillerie Mle 1874 splendide avec ses garnitures en laiton et son canon court et j'ai commis la co....erie de le vendre il y a 5 ans !)
C'est un 1866/74, autrement dit un Chassepot de 1873 transformé en fusil Gras. Chambre retubée pour accueillir l'étui métallique, et nouvelle culasse. Il est tout au même numéro, le bois, la culasse, le canon.
J'ai encore une poignée d'étuis Paris-Sport en laiton tourné 10/10e (inusables) avec le moule pour la balle à épaulement.
Je l'ai entièrement démonté et j'ai fait la toilette du bois. Paille de fer n°4 avec acétone, puis paille de fer 0000, puis huile pour bois + astiquage vigoureux (un vieux pull pure laine, c'est le top) = bois rajeuni.
Il présente un bronzage virant tabac sur le canon, la boite de culasse et les garnitures. Culasse, pontet et plaque de couche laissées acier poli. Belle monture en noyer tigré, des traces de manipulations, mais aucune cassure, pas le moindre trou de ver.



Mécanique très douce, aucun jeu parasite. Manque juste la rallonge de hausse et il y a un très léger gonflement du tube au niveau de la directrice de baïonette. Il tire néamoins très bien.

Il est très beau ton fusil ! ... mais combien tu le vends ??? ...

Bin ... je ne le vend pas.
(C'est vrai, à la relecture, que je le présente un peu comme si.... )
C'est juste pour le montrer
bien désolé.

Trés chouette en effet !!!
De plus, celui-là n'a pas été recalibré "lisse" pour en faire un fusil de chasse !!!

Très beau,
Moi bien vouloir aussi fusil Gras, mais plus si facile à trouver...

le bois à l'air superbe ! très beau fusil

Mais il va me prendre froid, Papy dans son, euh ... nouvel uniforme .... fais gaffe, le silicone gelé, c'est pas bon pour les poumons !
Et aussi ca augmente de volume ... va y avoir des fuites aux implants.

Morozov a écrit:fais gaffe, le silicone gelé, c'est pas bon pour les poumons !

je n'avais pas remarqué le nouvel avatar ... on dirait une pub pour "Karné" , le fabricant de silicone.
Vous connaissez ?
Non ?
Vous n'avez jamais entendu parler de du silicone Karné ?

Faut pas nous en vouloir, ce soir, on fait dans l'humour Gras ...

excellent !

Put.in,
Sont remontés ces deux là aujourd'hui...
C'est mon avatar provisoire pour Noël, il ne vous plaît pas ? Je peux en trouver un autre si vous voulez.

Haarg ! Non... Papy... ton nouvel avatar... t'as fumé ou kwa ??!! ...

bjr c'est moi je suis encore en vadrouille sur le site
voila le mien !!! les deux tout au N° de série homogène de haut en bas





en compagnie d'un chassepot national de 1873

AAARRRGGHH !!!!
C'est beau comme une sainte vierge...

Des armes magnifiques, Dragon.

Le Gras est superbe, un Mle 1874 pur.
Au passage, il est intéressant de noter les différences entre ce fusil et un 1866-74 comme le mien ... ce n'est pas qu'une question de bronzage.

Et comme toujours chez littlegun, un arrière-plan soigneusement choisi.

Merci en tout cas de cette participation.

BJR MERCI à vous de tous ses compliments sur mon matériel, j'expose sur
littlegun en effet, c'est la particularité de mes photos d'avoir avec le sujet des objet d'époque pour combler le paysage
puisque tu aimes le 1853 T Voila celui que j'ai acquis il y a deux an - ce n'est pas un T car mais le modèle normal

détails du flingot 1853T
[

[url=https://servimg.com/view/16489244/11]



Ce genre d'arme, jusqu'aux carabines Mle 1859 servirent, dans les conflits avec le Mexique (légion étrangère et autres unités Françaises)

au plaisir de vous envoyez de belles images

@lain

Bonjour à tous, coin du rechargement en photos


du gras pour commencer




la version 4570 GVT
cartouches en paquets







ces dernière sont montées avec des ogives de Mousquets Anglais sous calibrés donc besoins d'un calepin ( balles de 500 grains) pour le tir à 1000 yards
ou verges si l'on est canadiens Francophones !!!

la je faisais un tris d'essais pour aligner au mieux le fusil pour éviter une dérive à longue distance et une balistique optimale pour toucher le but
dans le domaine des munitions papier pour réglementaire américain ou anglais !!!
voila ce que cela donne en reconstitutions locales








en mieux sur le lot ( question de matériel et logiciels pour imprimantes )

T'es un grand malade toi aussi !!!
j'aime bien tes petits paquets

hé OUI mon collègue d'Auxerre, avant j'étais dans l'Aube - pas loin -
petite question a deux sous - ou es ce que tu as trouvé ta cartouchière en WEB ? Y en bien en France mais il les vendent 3 fois le prix US !!!

@lain

PFFOUU ! ... Beau travail et belles armes !

Ce sont bien des Pièces mythiques .


Pour le tir, il faut voir !
Jean louis

bjr jean louis

en effet un 66 et un 66/74 tous deux de type II
Avez vous l'intention de tirer avec l'un ou l'autre ?
vos canons sont viables ?

@LAIN

Bonjour cher Alain.
Le chassepot peut être 10 cartouches dans les années 1970 et les Gras 6 cartouches pour faire plaisir a un Ami en 2010 et depuis plus rien.
Le seul tir qui pour moi vaut la peine est le tir aux Sharps si possible en 45-90, pas de problème quel de la rigueur dans le rechargement et le tir, mais que plaisir par la suite.

Quel tir est aussi agréable à voir que celui de la bouche d’un canon de Sharps


Pour la collection quelques Gras et Chassepots sont un minimum.

Jean Louis

moi en sharps j'ai un boitier original de 1863 ou 1866 ( mais canon actuel ) des années 80 les premier sorti pour shillo ( si cela j’écris comme cela )
fabriqué chez WINCHESTERS et monté en Italie - par la suite rajouté une hausse pour tirer ( le plus loin que j'ai pu actuellement 850 m avec de la cartouche 45 70 avec balle de 405grains et de la 500 grains capelinée

C'est un ancien modèle transformé déja en 1875 en 45 75 sharps straigt
- quand je l'ai eu le canon était raide comme une cheminée d'usine et le bois nase à refaire complétement - j'ai attendu 1a pour le récupérer au point ou je croyais que je ne reverrais jamais