Un Schneider et Glassick de plus...
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Répliques Old West :: ARMURERIE :: Armes de poing ( à percussion ) :: Colt :: Navy 1851 ( & copies confédérées.. )
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Un Schneider et Glassick de plus...
Quelquefois je me demande si, inconsciemment, ce n'est pas ce que je suis en train de faire, effectivement...lakota a écrit:Bon j’ai enfin compris Ringo est en train de racheter la production GLB pièce par pièce pour ne pas faire monter les prix d’un seul coup.
(...)
Je viens de recevoir ma vingt-troisième arme de poing GLB, qui est aussi mon dix-huitième Schneider & Glassick, et mon quatrième daté de 1969.
Je ne résiste pas à la tentation de vous le présenter, ne serait-ce que parce qu'il y a longtemps que je ne me suis pas livré à cet exercice.
Tout d'abord, et traditionnellement, une vue des deux profils :
On peut déjà remarquer sur ces images qu'il a vécu. Cinquante-trois ans, me direz-vous, il n'y a donc rien d'étonnant. D'accord, mais les marques sur le bois de crosse dénotent plus qu'une usure due à un usage normal.
Les marquages sous le bâti confirment l'âge, les résultats de l'épreuve italienne, et donnent le numéro de série :
On remarque que le dernier caractère du code de l'année est peu visible, ce qui peut induire en erreur un observateur trop rapide. C'est bien XXV pour 1969 et non XX pour 1964. Le numéro de série (34907) confirme s'il en était besoin l'année de production.
On remarque également l'état de la tête de vis, autre indication du fait que ce revolver a beaucoup vécu, et beaucoup subi.
Les marquages du pays d'origine, de l'importateur étasunien, et du fabricant, sous le talon de crosse sont peu visibles :
Là encore, on voit que ce revolver a eu une vie longue, qui ne s'est pas apparentée à un long fleuve tranquille. La tête de vis est, elle aussi, bien abimée, et l'un des précédents propriétaires a cru utile de marteler je ne sais quoi avec la crosse de ce revolver, selon une pratique popularisée par certains westerns, mais qui me semble ne pas avoir réellement existé dans l'Ouest lointain, où la valeur d'achat d'un revolver faisait qu'on en prenait soin et qu'on le tenait en parfait état de fonctionnement, quand on avait la chance d'en posséder un.
Dernier témoignage de la maltraitance subie :
Cette avanie me semble beaucoup plus rare que les précédentes : le haut de la face gauche du bois de crosse a été cassé (et recollé).
Je m'arrête là pour l'instant. L'état intérieur fera l'objet d'un prochain message.
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
belle arme !!! qui sera splendide une fois restaurée
Simon Girty- Full
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Une arme qui a du vécu !! ce n'est pas si désagréable si on y réfléchi bien.
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Pôv’bête, enfin maintenant elle va être choyée et va retrouver plein de petits camarades , mais c’est vrai qu’elle a morflé!
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lakota- Sheriff adjoint
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Content pour toi !!!!!
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Encore une arme possédée par un sagouin . . . .
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Gringo
Je sais bien que la passion n'a pas besoin de justification mais j'aimerai cependant savoir ce qui te motive à ce point dans les GLB et particulièrement le Schneider & Glassick.
Ne voit pas dans ma question une sorte de critique car je suis comme toi dans d'autres domaines , un poil irrationnel .
Je sais bien que la passion n'a pas besoin de justification mais j'aimerai cependant savoir ce qui te motive à ce point dans les GLB et particulièrement le Schneider & Glassick.
Ne voit pas dans ma question une sorte de critique car je suis comme toi dans d'autres domaines , un poil irrationnel .
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clifou- Carre
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Felicitations Ringo.
Il a une gravure simple, mais faite à la main par un graveur italien de Val Trompia . Les coups de burin sont puissants et profonds, ça ne s'effacera pas de si tôt. En plus le graveur a pris le temps de faire quelques ombrages dans les feuilles avec un burin multi lignes .
Il n'a rien tracé , tout coupé direct au burin, vu qu'il connaissait le motif par cœur , à mon avis il devait en faire au moins 4 comme celui-là dans sa journée de labeur
Cela a tout de même plus de gueule que les gravures laser qu'on voit sur les répliques récentes
Il a une gravure simple, mais faite à la main par un graveur italien de Val Trompia . Les coups de burin sont puissants et profonds, ça ne s'effacera pas de si tôt. En plus le graveur a pris le temps de faire quelques ombrages dans les feuilles avec un burin multi lignes .
Il n'a rien tracé , tout coupé direct au burin, vu qu'il connaissait le motif par cœur , à mon avis il devait en faire au moins 4 comme celui-là dans sa journée de labeur
Cela a tout de même plus de gueule que les gravures laser qu'on voit sur les répliques récentes
JS- Double Paire
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Clifou,
Tout a commencé par l'achat d'une réplique de 1851 à carcasse laiton et barillet non gravé, en excellent état et à un prix très raisonnable, à l'époque où je voulais me procurer une réplique des principaux revolvers sudistes (Leech & Rigdon, Griswold & Gunnisson, Schneider & Glassick, et Dance & Brothers) en calibre 36.
Cette réplique portait un logo dont personne ne connaissait la signification, et qu'on pouvait lire GBL ou GLB.
Comme j'aime bien avoir des réponses à mes questions, et que je suis entêté, je me suis mis à chercher qui pouvait bien se cacher derrière ce logo. La suite, se trouve là.
Pourquoi les S&G ? tout simplement parce que ce sont ceux qu'il a produit en plus grand nombre et pendant la période la plus longue. Je n'ai pas encore de 1858 Navy, parce que je n'en ai pas encore trouvé, et que peu des autres parce qu'il n'en circule que très peu.
Je suis conscient que Luciano Giacosa n'était pas le plus grand ni le meilleur dans sa partie. Par contre ayant contribué à le mettre un peu en lumière, disons que je m'y suis attaché.
J'envisage aussi de me lancer un jour dans une étude de l'évolution de sa fabrication entre 1963 et 1971 (début et fin de sa production de répliques) d'une part, et de celle des gravures sur les S&G d'autre part.
Vous n'avez donc pas fini de lire ma prose sur le sujet...
Tout a commencé par l'achat d'une réplique de 1851 à carcasse laiton et barillet non gravé, en excellent état et à un prix très raisonnable, à l'époque où je voulais me procurer une réplique des principaux revolvers sudistes (Leech & Rigdon, Griswold & Gunnisson, Schneider & Glassick, et Dance & Brothers) en calibre 36.
Cette réplique portait un logo dont personne ne connaissait la signification, et qu'on pouvait lire GBL ou GLB.
Comme j'aime bien avoir des réponses à mes questions, et que je suis entêté, je me suis mis à chercher qui pouvait bien se cacher derrière ce logo. La suite, se trouve là.
Pourquoi les S&G ? tout simplement parce que ce sont ceux qu'il a produit en plus grand nombre et pendant la période la plus longue. Je n'ai pas encore de 1858 Navy, parce que je n'en ai pas encore trouvé, et que peu des autres parce qu'il n'en circule que très peu.
Je suis conscient que Luciano Giacosa n'était pas le plus grand ni le meilleur dans sa partie. Par contre ayant contribué à le mettre un peu en lumière, disons que je m'y suis attaché.
J'envisage aussi de me lancer un jour dans une étude de l'évolution de sa fabrication entre 1963 et 1971 (début et fin de sa production de répliques) d'une part, et de celle des gravures sur les S&G d'autre part.
Vous n'avez donc pas fini de lire ma prose sur le sujet...
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Merci JS,
Cette appréciation, venant de toi, me fait extrêmement plaisir. Le décor est sommaire, il est vrai, mais gravé par un artisan et pas à la roulette ou au laser. C'est ce qui en fait pour moi la valeur.
Comme je viens de l'indiquer à Clifou, un jour prochain (peut-être), je me lancerai dans une étude comparative des différents types de gravure ornant les S&G que je collectionne, et peut-être pourras-tu m'aider en discernant si les différents décors sont de la même main ou d'ateliers différents.
Cette appréciation, venant de toi, me fait extrêmement plaisir. Le décor est sommaire, il est vrai, mais gravé par un artisan et pas à la roulette ou au laser. C'est ce qui en fait pour moi la valeur.
Comme je viens de l'indiquer à Clifou, un jour prochain (peut-être), je me lancerai dans une étude comparative des différents types de gravure ornant les S&G que je collectionne, et peut-être pourras-tu m'aider en discernant si les différents décors sont de la même main ou d'ateliers différents.
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Ringo a écrit: un jour prochain (peut-être), je me lancerai dans une étude comparative des différents types de gravure ornant les S&G que je collectionne, et peut-être pourras-tu m'aider en discernant si les différents décors sont de la même main ou d'ateliers différents.
Avec grand plaisir tu penses bien, j'ai vu que certains de ces revolvers avaient même les scènes de bataille que tu connais si bien. Ils avaient donc poussé le détail très loin.
Les graveurs italiens se sont concentrés non loin de Brescia dans le Val Trompia .A mon goût ce sont les meilleurs au monde , même les graveurs américains qui sont plutôt avares de compliments restent bouche bée devant leur travaux au Bulino. Dans le cas de ton révolver c'est plutôt du travail à la chaîne mais lorsqu'ils prennent le temps ils peuvent faire aussi bien que les graveurs américains du 19e S.
J'ai eu en main il y a peu une réplique italienne avec une crosse Tiffany et une gravure d'un maitre graveur italien de Sarezzo qui était d'un niveau égal ou supérieur à celles d'époque par Young.
JS- Double Paire
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
hello
ce révolver a du servir de marteau espagnol mais il est sympas ,belle trouvaille
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Comme annoncé, intéressons-nous maintenant aux entrailles de notre nouveau Schneider & Glassick.
Tout d'abord, on note que la console du canon et l'extrémité de l'axe du barillet portent le même numéro de série interne.
On verra que ce sont les seules pièces à porter cette marque d'identification.
On regarde ensuite l'intérieur du canon et on constate qu'il présente des traces importantes de manque d'attention.
On continue le démontage. Les vis de la poignée de crosse et de la sous-garde se laissent retirer sans résistance. Celle du grand ressort également, ce qui constitue une bonne surprise quand on voit le manque d'entretien dont a souffert ce revolver, évident par la couche de crasse et la rouille affectant les pièces métalliques.
Pourtant l'état des têtes de vis montre que l'arme a été démontée entièrement plusieurs fois. En effet, il semble difficilement envisageable que toutes les têtes de vis aient été abimées lors d'un seul et unique démontage.
La vis du verrou de barillet, contrairement à toutes les autres, refusant obstinément de se laisser desserrer, reste en place en attendant de pouvoir la convaincre.
Suivant le conseil de mon ami Little Joe, et allant même cette fois un peu au-delà, je plonge toutes les pièces métalliques dans un bain d'Antikal pendant une petite demi-heure, puis sous une douche d'eau chaude, et enfin dans un bain d'eau chaude où elles trempent plus de trois heures.
A la sortie, un nouvel essai de retirer la vis du verrou de barillet se voit couronné de succès. La vis et le verrou ne trempent pas comme les autres pièces, mais bénéficient du même traitement ultérieur. Elles sont d'abord essuyées énergiquement à l'essuie-tout, puis frottées avec de la laine d'acier, et enfin pour les pièces intérieures à l'essuie-tout huilé.
Avant de remonter le revolver, on nettoie l'intérieur du canon, d'abord à l'essuie-tout, puis à la brosse.
Il ne reste qu'à remonter et donner un dernier coup de chiffon.
L'Antikal a donné à une partie des pièces en laiton une teinte quelque peu rosée, qui peut rappeler celle des mélanges de métaux utilisés par les Confédérés pour fabriquer leurs armes. Je n'y vois donc pas de problème.
Le traitement du bois de crosse pour atténuer les marques de martèlement fera l'objet d'une session ultérieure.
Tout d'abord, on note que la console du canon et l'extrémité de l'axe du barillet portent le même numéro de série interne.
On verra que ce sont les seules pièces à porter cette marque d'identification.
On regarde ensuite l'intérieur du canon et on constate qu'il présente des traces importantes de manque d'attention.
On continue le démontage. Les vis de la poignée de crosse et de la sous-garde se laissent retirer sans résistance. Celle du grand ressort également, ce qui constitue une bonne surprise quand on voit le manque d'entretien dont a souffert ce revolver, évident par la couche de crasse et la rouille affectant les pièces métalliques.
Pourtant l'état des têtes de vis montre que l'arme a été démontée entièrement plusieurs fois. En effet, il semble difficilement envisageable que toutes les têtes de vis aient été abimées lors d'un seul et unique démontage.
La vis du verrou de barillet, contrairement à toutes les autres, refusant obstinément de se laisser desserrer, reste en place en attendant de pouvoir la convaincre.
Suivant le conseil de mon ami Little Joe, et allant même cette fois un peu au-delà, je plonge toutes les pièces métalliques dans un bain d'Antikal pendant une petite demi-heure, puis sous une douche d'eau chaude, et enfin dans un bain d'eau chaude où elles trempent plus de trois heures.
A la sortie, un nouvel essai de retirer la vis du verrou de barillet se voit couronné de succès. La vis et le verrou ne trempent pas comme les autres pièces, mais bénéficient du même traitement ultérieur. Elles sont d'abord essuyées énergiquement à l'essuie-tout, puis frottées avec de la laine d'acier, et enfin pour les pièces intérieures à l'essuie-tout huilé.
Avant de remonter le revolver, on nettoie l'intérieur du canon, d'abord à l'essuie-tout, puis à la brosse.
Il ne reste qu'à remonter et donner un dernier coup de chiffon.
L'Antikal a donné à une partie des pièces en laiton une teinte quelque peu rosée, qui peut rappeler celle des mélanges de métaux utilisés par les Confédérés pour fabriquer leurs armes. Je n'y vois donc pas de problème.
Le traitement du bois de crosse pour atténuer les marques de martèlement fera l'objet d'une session ultérieure.
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Il a déjà meilleur aspect et ,une fois nettoyé ,les traces de mauvais traitement paraissent moins choquantes.
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lakota- Sheriff adjoint
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Merci Lakota. Comme d'habitude, je ne vais pas me lancer dans une rénovation. Je me contente en général d'un nettoyage plus ou moins approfondi. Les marques du temps font partie du charme. Par contre, j'essaie d'atténuer les marques de mauvais traitement, qui n'apportent rien, au contraire. Aucun des originaux que je peux voir passer en présentation dans un article ou mis aux enchères ne présente ce type de traces. Un soldat, comme un représentant de la loi, prend soin de son arme, comme un ouvrier a toujours de bons outils.
Sur un tout autre sujet, j'ai oublié de le mentionner, mais cela se voit sur les photos, : une fois de plus, ce S&G de GLB est équipé de deux ressorts de détente superposés. Eu égard au nombre de fois où j'ai fait ce constat, je crois pouvoir affirmer que cette pratique est d'origine. Il ne me semble pas que ce soit le cas chez d'autres fabricants.
Sur un tout autre sujet, j'ai oublié de le mentionner, mais cela se voit sur les photos, : une fois de plus, ce S&G de GLB est équipé de deux ressorts de détente superposés. Eu égard au nombre de fois où j'ai fait ce constat, je crois pouvoir affirmer que cette pratique est d'origine. Il ne me semble pas que ce soit le cas chez d'autres fabricants.
Dernière édition par Ringo le Mer 1 Fév - 12:16, édité 1 fois
Re: Un Schneider et Glassick de plus...
J'aime bien une pièce avec les stigmates de son âge.
J'avais remarqué le double ressort, peux tu nous expliquer le pourquoi et les avantages si il y en a??
A moins que l'utilité soit équivalente à celle de la roue de secours dans une voiture.
J'avais remarqué le double ressort, peux tu nous expliquer le pourquoi et les avantages si il y en a??
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Pour être franc, Norman, je n'en ai aucune idée. Ne tirant pas, je ne peux juger de la différence de longévité éventuelle, pas plus que de la différence de sensibilité de la queue de détente.
J'avoue que, sur les premiers exemplaires où j'ai vu cette particularité, j'ai mis un des deux ressorts de côté au remontage, en cas de besoin.
Sur cet exemplaire particulier, j'ai laissé les deux, car ils ne sont pas de la même longueur, comme c'est déjà arrivé. Si un tireur affirmé peut nous éclairer, je serais intéressé aussi.
J'avoue que, sur les premiers exemplaires où j'ai vu cette particularité, j'ai mis un des deux ressorts de côté au remontage, en cas de besoin.
Sur cet exemplaire particulier, j'ai laissé les deux, car ils ne sont pas de la même longueur, comme c'est déjà arrivé. Si un tireur affirmé peut nous éclairer, je serais intéressé aussi.
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Je viens de passer quelques instants à repasser à la pattemouille le bas du bois de crosse. Le résultat est rien moins que convainquant. Il appert que les coups ont été portés avec énergie, au point, me semble-t-il d'enfoncer le bois de manière irréparable.Ringo a écrit:(...)Le traitement du bois de crosse pour atténuer les marques de martèlement fera l'objet d'une session ultérieure.
Sauf à trouver une autre méthode plus efficace, je vais donc arrêter là mes interventions sur cette réplique et la ranger avec ses sœurs dans mon classeur.
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Les rayures trop profondes que le fer ne pourra relever devront faire l'objet d'un apport de matière. Pour cela, on peut préparer un mélange de colle à bois et de sciure de la même essence que les plaquettes (obtenue en ponçant une zone non fonctionnelle de l'envers de la plaquette par exemple), ou se fournir en pâte à bois de la teinte la plus proche.
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
YA rien a faire !! quoi que tu fasses il sera plu dans son jus
Dernière édition par gringo le Jeu 9 Fév - 17:34, édité 1 fois
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Merci Chewie ! Je crois que je vais me rabattre sur la pâte à bois. Je crois que je dois avoir au moins une autre poignée de crosse à traiter. A suivre...
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
C'est drôle, parce que bientôt Louis aura plus de Schneider & Glassick chez lui qu'il n'y en a eu de fabriqués à l'époque...
La réplique involontaire : le cas du « Schneider & Glassick »
Face au développement du marché au cours des années 1960, puis à son succès au cours des années 1970 dans le sillage des westerns de Sergio Leone, les fabricants italiens de répliques se sont multipliés et ont agrandi leur offre. Afin de proposer au grand public une réplique d'entrée de gamme au prix le plus bas, disponible notamment en supermarché, il a été mis en vente une variante du Colt modèle 1851 équipé d'une carcasse laiton et d'un barillet non gravé, chambrée en calibre .36 ou en calibre .44.
Connu sous divers appellations : 1851 « Reb Navy », 1851 « Brass frame », etc., ce calibre .36 recoupe sans le vouloir une production sudiste historique ultra-minoritaire mise à jour par les collectionneurs US : le revolver dit « Schneider & Glassick » de Memphis, Tennessee. Le nombre d'exemplaires trouvés à ce jour est trop faible pour parler d'une quelconque série de fabrication, et les caractéristiques de ce S&G semblent assez floues (panachage de canon rond et octogonaux, ou de carcasse acier et cuivre). L'hypothèse la plus probable est qu'il s'agisse d'une production artisanale d'un armurier local ayant décidé de produire quelques revolvers en plus de son activité habituelle. Si cet atelier « Schneider & Glassick » eut un jour l'intention de se lancer dans la fabrication en série, il n'en eut clairement jamais les moyens1. Le monde de la réplique à poudre noire n'est plus à un paradoxe près, et la copie italienne la plus fréquente s'avère donc être en même temps une des fabrications de la guerre de Sécession parmi les plus rares connues à ce jour.
La réplique involontaire : le cas du « Schneider & Glassick »
Face au développement du marché au cours des années 1960, puis à son succès au cours des années 1970 dans le sillage des westerns de Sergio Leone, les fabricants italiens de répliques se sont multipliés et ont agrandi leur offre. Afin de proposer au grand public une réplique d'entrée de gamme au prix le plus bas, disponible notamment en supermarché, il a été mis en vente une variante du Colt modèle 1851 équipé d'une carcasse laiton et d'un barillet non gravé, chambrée en calibre .36 ou en calibre .44.
Connu sous divers appellations : 1851 « Reb Navy », 1851 « Brass frame », etc., ce calibre .36 recoupe sans le vouloir une production sudiste historique ultra-minoritaire mise à jour par les collectionneurs US : le revolver dit « Schneider & Glassick » de Memphis, Tennessee. Le nombre d'exemplaires trouvés à ce jour est trop faible pour parler d'une quelconque série de fabrication, et les caractéristiques de ce S&G semblent assez floues (panachage de canon rond et octogonaux, ou de carcasse acier et cuivre). L'hypothèse la plus probable est qu'il s'agisse d'une production artisanale d'un armurier local ayant décidé de produire quelques revolvers en plus de son activité habituelle. Si cet atelier « Schneider & Glassick » eut un jour l'intention de se lancer dans la fabrication en série, il n'en eut clairement jamais les moyens1. Le monde de la réplique à poudre noire n'est plus à un paradoxe près, et la copie italienne la plus fréquente s'avère donc être en même temps une des fabrications de la guerre de Sécession parmi les plus rares connues à ce jour.
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Ou alors , il te faut de la cire d'abeille brute et foncée .
Tu mets une noix de cire dans une cuillère a soupe ,tu la fais fondre , il faut quelle cuise , si ça s'enflamme et fume c'est pas grave si elle fait que fumer c'est mieux , si ça s'enflamme souffle pour l'éteindre , fais ça dehors et mets pas le neZ dessus , elle devient noire pOurqUoi elle est brulée .
Il te faut attendre qu'elle commence a figer , elle va devenir plus claire et a ce moment là tu peux opérer , tu rebouches toutes ces fissures ou trous , tu enlèves les épaisseurs en laissant tout de même un petit bombé sur les meurtrissures , quand c'est froid et dur , tu clave ta pétoire dans l'étaux , tu prends une peille que tu entortilles et tu travailles comme ces cireurs de godasses aux United States il y a longtemps .
Ca va chauffer et ta cire va redevenir de la couleur de ta crosse .
Tu mets une noix de cire dans une cuillère a soupe ,tu la fais fondre , il faut quelle cuise , si ça s'enflamme et fume c'est pas grave si elle fait que fumer c'est mieux , si ça s'enflamme souffle pour l'éteindre , fais ça dehors et mets pas le neZ dessus , elle devient noire pOurqUoi elle est brulée .
Il te faut attendre qu'elle commence a figer , elle va devenir plus claire et a ce moment là tu peux opérer , tu rebouches toutes ces fissures ou trous , tu enlèves les épaisseurs en laissant tout de même un petit bombé sur les meurtrissures , quand c'est froid et dur , tu clave ta pétoire dans l'étaux , tu prends une peille que tu entortilles et tu travailles comme ces cireurs de godasses aux United States il y a longtemps .
Ca va chauffer et ta cire va redevenir de la couleur de ta crosse .
Dernière édition par gringo le Jeu 9 Fév - 18:05, édité 1 fois
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Merci pour ce conseil, Gringo. Je vais voir si je peux trouver de la cire d'abeille.
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Re: Un Schneider et Glassick de plus...
Des pétas comme a l'époque et qUe même le diAble si tromperait
La cire pas en boite mais en pain .
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La rapidité c'est bien mais la précision c'est tout
gringo- Quinte Flush
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