nouveau "Berdan" GLB de 1970
4 participants
Répliques Old West :: ARMURERIE :: Armes d'épaule ( à mèche, à percussion & silex ) :: Berdan-Wesson Rifle
Page 1 sur 1
nouveau "Berdan" GLB de 1970
Comme je l'ai indiqué dans le sujet consacré au fabricant GLB, identifié comme Luciano Giacosa de Brescia, https://repliquesoldwest.superforum.fr/t9905p25-giacosa-luciano-brescia-glb#159110, je viens de recevoir mon deuxième exemplaire de ce qui est appelé dans les catalogues de l'époque un fusil Berdan
Bien évidemment, le nom de Berdan n'a été attribué à cette "réplique" que pour des raisons commerciales. Le vrai fusil Berdan (qui n'est pas notre sujet ici et aujourd'hui) se présente ainsi :(image empruntée à Wikimedia)
Bref, cette nouvelle addition à ma collection présente à mon point de vue plusieurs caractéristiques intéressantes que je vais exposer ici.
Intéressons-nous d'abord aux marquages. Ils sont tous regroupés sur le canon, sauf bien évidemment les marques d'épreuve figurant également sur le boitier de culasse. Nous reviendrons à celui-ci ultérieurement.
Voici donc les marquages figurant sur les flancs du canon :Nous voyons ici les marquages habituels : "made in Italy", la marque du fabricant (GLB), le numéro de série (1680), les marques d'épreuve du banc de Gardone, le symbole de l'année (XVI, soit 1970), et enfin le calibre "45".
Sont remarquables ici à mon point de vue l'année et le numéro de série. En effet, jusqu'ici le modèle le plus récent que nous connaissions datait de 1969. Nous savons donc maintenant que la fabrication a continué au moins jusqu'en 1970. D'autre part, le numéro de série le plus élevé que nous connaissions était le 221, qui datait de 1969. Or nous savons que la production a démarré au plus tard en 1967 puisque nous connaissons le numéro de série 104 qui porte comme date de fabrication XXIII, soit 1967. Sans pouvoir avancer de chiffre à partir de ces prémisses parcellaires, nous pouvons tout de même dire au vu des numéros de série que la production s'est intensifiée entre 1969 et 1970 par rapport à la période 1967-1969.
Nous découvrons sur cette deuxième photo la marque de l'importateur (REPLICA ARMS INC.) et un second "made in Italy". Le nom de l'importateur n'est qu'une demi-surprise. En effet, la seconde page reproduite en haut de cet article est extraite d'un catalogue de Replica Arms. Cela confirme cependant que GLB ne fabriquait plus à cette époque exclusivement pour EIG, son importateur étasunien habituel, mais pour d'autres acheteurs potentiels. Nous le savions déjà par la présence du nom "EUROMANUARMS" figurant sur notre premier exempalire de "Berdan" fabriqué en 1969 par GLB (cf. la présentation détaillée là : https://repliquesoldwest.superforum.fr/t3294-berdan-rifle-2#37931), mais cette confirmation est bienvenue en ceci qu'elle indique d'une part que GLB n'avait pas qu'un seul débouché pour ses productions, même si EIG était tout de même au vu du nombre des exemplaires connus son principal client, et que d'autre part c'est bien GLB qui fabriquait pour Replica Arms, et pas un autre armurier italien.
Cette troisième photo montre que le canon porte également la marque de l'importateur allemand Hege. Ce n'est pas la première fois que nous rencontrons une arme portant à la fois la marque d'un importateur étasunien et celle d'un importateur européen. Nous en concluons que si la production de l'armurier italien qui nous intéresse était principalement prévue à destination du marché étasunien, et portait donc d'office la marque de l'importateur principal, une partie en était ensuite détournée pour satisfaire une demande européenne.
Bien évidemment, le nom de Berdan n'a été attribué à cette "réplique" que pour des raisons commerciales. Le vrai fusil Berdan (qui n'est pas notre sujet ici et aujourd'hui) se présente ainsi :(image empruntée à Wikimedia)
Bref, cette nouvelle addition à ma collection présente à mon point de vue plusieurs caractéristiques intéressantes que je vais exposer ici.
Intéressons-nous d'abord aux marquages. Ils sont tous regroupés sur le canon, sauf bien évidemment les marques d'épreuve figurant également sur le boitier de culasse. Nous reviendrons à celui-ci ultérieurement.
Voici donc les marquages figurant sur les flancs du canon :Nous voyons ici les marquages habituels : "made in Italy", la marque du fabricant (GLB), le numéro de série (1680), les marques d'épreuve du banc de Gardone, le symbole de l'année (XVI, soit 1970), et enfin le calibre "45".
Sont remarquables ici à mon point de vue l'année et le numéro de série. En effet, jusqu'ici le modèle le plus récent que nous connaissions datait de 1969. Nous savons donc maintenant que la fabrication a continué au moins jusqu'en 1970. D'autre part, le numéro de série le plus élevé que nous connaissions était le 221, qui datait de 1969. Or nous savons que la production a démarré au plus tard en 1967 puisque nous connaissons le numéro de série 104 qui porte comme date de fabrication XXIII, soit 1967. Sans pouvoir avancer de chiffre à partir de ces prémisses parcellaires, nous pouvons tout de même dire au vu des numéros de série que la production s'est intensifiée entre 1969 et 1970 par rapport à la période 1967-1969.
Nous découvrons sur cette deuxième photo la marque de l'importateur (REPLICA ARMS INC.) et un second "made in Italy". Le nom de l'importateur n'est qu'une demi-surprise. En effet, la seconde page reproduite en haut de cet article est extraite d'un catalogue de Replica Arms. Cela confirme cependant que GLB ne fabriquait plus à cette époque exclusivement pour EIG, son importateur étasunien habituel, mais pour d'autres acheteurs potentiels. Nous le savions déjà par la présence du nom "EUROMANUARMS" figurant sur notre premier exempalire de "Berdan" fabriqué en 1969 par GLB (cf. la présentation détaillée là : https://repliquesoldwest.superforum.fr/t3294-berdan-rifle-2#37931), mais cette confirmation est bienvenue en ceci qu'elle indique d'une part que GLB n'avait pas qu'un seul débouché pour ses productions, même si EIG était tout de même au vu du nombre des exemplaires connus son principal client, et que d'autre part c'est bien GLB qui fabriquait pour Replica Arms, et pas un autre armurier italien.
Cette troisième photo montre que le canon porte également la marque de l'importateur allemand Hege. Ce n'est pas la première fois que nous rencontrons une arme portant à la fois la marque d'un importateur étasunien et celle d'un importateur européen. Nous en concluons que si la production de l'armurier italien qui nous intéresse était principalement prévue à destination du marché étasunien, et portait donc d'office la marque de l'importateur principal, une partie en était ensuite détournée pour satisfaire une demande européenne.
_________________
«La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité» Albert Camus
Re: nouveau "Berdan" GLB de 1970
Je le trouve esthétiquement moins beau qu’un Hawken, mais cela reste une arme intéressante , surtout pour un collectionneur invétéré comme toi.En tous cas tu continues à forer ton puit de science, Maitre Ringo tu m’épates chaque jour un peu plus et ça vaut bien un kill!
_________________
En matière de whiskies, j'ai des goûts simples, je me contente aisément du meilleur.
lakota- Sheriff adjoint
- Nombre de messages : 3698
Age : 69
Localisation : Auvergne
Date d'inscription : 28/10/2012
Arme favorite : Colt Army 1860
Shoot : 8338
Kill : 147
Re: nouveau "Berdan" GLB de 1970
pour avoir eu un berdan wesson de chez palmetto ...que j ai revendu …..je m en mord les doigts chaque fois que je vois le nouveau proprio tirer avec...pas plus tard que cet apres midi au club…...dommage que je ne sois pas collectionneur c est l arme que je regrette le plus
stuart link- R.I.P.
- Nombre de messages : 3704
Localisation : 64 b p
Date d'inscription : 03/12/2016
Arme favorite : kentuky rifle 1841
Shoot : 6987
Kill : 143
Re: nouveau "Berdan" GLB de 1970
Continuons notre découverte de cette nouvelle acquisition, et réparons immédiatement un fâcheux oubli : voici les photos habituellement montrées en premier, les deux profils de l'arme.
Rien de particulier à signaler, à l'exception de quelques traces laissant penser que cette réplique n'a pas bénéficié jusqu'ici d'un entretien très poussé, comme ces taches plus ou moins étendues apparaissant sur certaines des garnitures en laiton.
Intéressons-nous alors au boitier de culasse, la partie la plus originale de cette arme.
On voit déjà que le boitier n'a pas été mieux traité que les autres parties métalliques. Entre autres, si les têtes de vis sont en bon état, un coup de tournevis malencontreux a laissé sa trace.
De plus, l'aspect du boitier fait bizarrement penser à un revêtement plutôt qu'un traitement. Ouvrons le boitier pour voir l'état de l'intérieur et l'aspect du métal.
L'intérieur est d'une propreté exemplaire, ce qui n'a rien d'étonnant car la conception de cette arme fait qu'aucun grain de poudre n'y entre jamais.
Le test de l'aimant confirme ce que nous redoutions : le boitier n'est pas en acier, mais soit en aluminium, soit en zamac. Comme toute la surface intérieure aussi bien qu'extérieure est revêtue d'une sorte de peinture ou de laque noire, il n'est pas possible de faire le test du papier pour départager.
Regardons le mécanisme de plus près.
On voit bien le dispositif stetcher, et la boule qui permet d'en régler la sensibilité. On remarque que la position très basse du cran de demi-armé le rend pratiquement inutile. Il est absolument impossible de mettre une amorce en place avec le chien demi-armé. Surtout ce qui saute aux yeux, c'est la taille extrêmement réduite du cran d'armé. Combiné à un éventuel réglage à un niveau très sensible du stetcher, il peut rendre cette arme dangereuse par une propension au déclenchement involontaire du tir (heureusement pour moi, ne pratiquant pas le tir, je ne risque rien de ce côté-là).
N'étant pas équipé d'un dispositif permettant d'éclairer l'intérieur du canon, je n'ai pas pu jusqu'ici en vérifier l'état intérieur. Un examen rapide de la partie proche de la bouche à la lumière du jour montre des rayures bien visibles et une propreté de bon aloi.
Nous sommes donc en présence d'une réplique de 48 ans d'âge, qui montre des signes de vécu et surtout d'un certain manque d'égards.
Si on la compare avec la réplique de la même arme produite par le même fabricant un an plus tôt, deux évolutions importantes attirent notre attention :
- la plaque de couche n'est plus constituée d'une pièce massive et moulée mais d'un morceau de métal découpé et plié :
- le boitier de culasse n'est plus en acier mais en un alliage non ferreux :
Bien évidemment, le changement de métal s'est accompagné d'un changement d'aspect.du boitier, qui semble plus grossier.
Le fabricant a donc fait évoluer son produit dans le sens évident d'un moindre coût de revient, très vraisemblablement pour répondre à la demande constante des importateurs étasunien d'armes peu chères et de grande diffusion, la plupart des acheteurs à l'époque étant des tireurs pour qui l'aspect extérieur de l'arme importait peu.
Rien de particulier à signaler, à l'exception de quelques traces laissant penser que cette réplique n'a pas bénéficié jusqu'ici d'un entretien très poussé, comme ces taches plus ou moins étendues apparaissant sur certaines des garnitures en laiton.
Intéressons-nous alors au boitier de culasse, la partie la plus originale de cette arme.
On voit déjà que le boitier n'a pas été mieux traité que les autres parties métalliques. Entre autres, si les têtes de vis sont en bon état, un coup de tournevis malencontreux a laissé sa trace.
De plus, l'aspect du boitier fait bizarrement penser à un revêtement plutôt qu'un traitement. Ouvrons le boitier pour voir l'état de l'intérieur et l'aspect du métal.
L'intérieur est d'une propreté exemplaire, ce qui n'a rien d'étonnant car la conception de cette arme fait qu'aucun grain de poudre n'y entre jamais.
Le test de l'aimant confirme ce que nous redoutions : le boitier n'est pas en acier, mais soit en aluminium, soit en zamac. Comme toute la surface intérieure aussi bien qu'extérieure est revêtue d'une sorte de peinture ou de laque noire, il n'est pas possible de faire le test du papier pour départager.
Regardons le mécanisme de plus près.
On voit bien le dispositif stetcher, et la boule qui permet d'en régler la sensibilité. On remarque que la position très basse du cran de demi-armé le rend pratiquement inutile. Il est absolument impossible de mettre une amorce en place avec le chien demi-armé. Surtout ce qui saute aux yeux, c'est la taille extrêmement réduite du cran d'armé. Combiné à un éventuel réglage à un niveau très sensible du stetcher, il peut rendre cette arme dangereuse par une propension au déclenchement involontaire du tir (heureusement pour moi, ne pratiquant pas le tir, je ne risque rien de ce côté-là).
N'étant pas équipé d'un dispositif permettant d'éclairer l'intérieur du canon, je n'ai pas pu jusqu'ici en vérifier l'état intérieur. Un examen rapide de la partie proche de la bouche à la lumière du jour montre des rayures bien visibles et une propreté de bon aloi.
Nous sommes donc en présence d'une réplique de 48 ans d'âge, qui montre des signes de vécu et surtout d'un certain manque d'égards.
Si on la compare avec la réplique de la même arme produite par le même fabricant un an plus tôt, deux évolutions importantes attirent notre attention :
- la plaque de couche n'est plus constituée d'une pièce massive et moulée mais d'un morceau de métal découpé et plié :
- le boitier de culasse n'est plus en acier mais en un alliage non ferreux :
Bien évidemment, le changement de métal s'est accompagné d'un changement d'aspect.du boitier, qui semble plus grossier.
Le fabricant a donc fait évoluer son produit dans le sens évident d'un moindre coût de revient, très vraisemblablement pour répondre à la demande constante des importateurs étasunien d'armes peu chères et de grande diffusion, la plupart des acheteurs à l'époque étant des tireurs pour qui l'aspect extérieur de l'arme importait peu.
_________________
«La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité» Albert Camus
Re: nouveau "Berdan" GLB de 1970
Merci M'sieur Lakota. Je creuse, je creuse... Qui sait où je déboucherai un jour...
@ Stuart : il passe de temps en temps des Wesson Palmetto à vendre. SI tu veux, j'ouvrirai l’œil pour toi.
@ Stuart : il passe de temps en temps des Wesson Palmetto à vendre. SI tu veux, j'ouvrirai l’œil pour toi.
_________________
«La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité» Albert Camus
Re: nouveau "Berdan" GLB de 1970
merçi ringo.….mais je ne desespere pas de faire craquer le gars a qui je l ai vendu…..je le travaille au corps
stuart link- R.I.P.
- Nombre de messages : 3704
Localisation : 64 b p
Date d'inscription : 03/12/2016
Arme favorite : kentuky rifle 1841
Shoot : 6987
Kill : 143
Re: nouveau "Berdan" GLB de 1970
Merci pour ces photos et le comparatif de cette arme qui m'est inconnue.
Effectivement, les deux armes sont très différentes au niveau de la finition : Il y en a une qui est une vraie pièce d’armurerie usinée, l'autre est un bel exemple de production à moindre cout.
Il est probable que la qualité des canons, en particulier des rayures, soit également fort différente.
Effectivement, les deux armes sont très différentes au niveau de la finition : Il y en a une qui est une vraie pièce d’armurerie usinée, l'autre est un bel exemple de production à moindre cout.
Il est probable que la qualité des canons, en particulier des rayures, soit également fort différente.
nemessos- Carre
- Nombre de messages : 4162
Age : 60
Date d'inscription : 23/03/2012
Arme favorite : Colt Dragoon
Shoot : 9124
Kill : 218
Re: nouveau "Berdan" GLB de 1970
pour desolidariser le canon du boitier il faut savoir que le canon est filete femelle et que la partie male reste sur le boitier…..du moins sur celui que je possedai ,je ne sais pas s il en est de meme pour tous les modeles
stuart link- R.I.P.
- Nombre de messages : 3704
Localisation : 64 b p
Date d'inscription : 03/12/2016
Arme favorite : kentuky rifle 1841
Shoot : 6987
Kill : 143
Re: nouveau "Berdan" GLB de 1970
C'est le cas également sur mon Berdan de 1969 à boitier en acier :stuart link a écrit:pour desolidariser le canon du boitier il faut savoir que le canon est filete femelle et que la partie male reste sur le boitier…..du moins sur celui que je possedai ,je ne sais pas s il en est de meme pour tous les modeles
Sur un boitier en métal moins résistant, je préfère, pour l'instant au moins, ne pas tenter l'expérience.
_________________
«La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité» Albert Camus
Re: nouveau "Berdan" GLB de 1970
Bon, avec le temps qu'il fait ici aujourd'hui, j'ai eu un peu de temps libre...
J'en ai profité pour démonter le fusil et essayer de séparer le canon du boîtier, et accessoirement m'occuper un peu.Malgré des essais répétés, je n'ai pas pu dévisser le canon. Je précise que j'ai essayé à la main, sans recours ni à pince-étau ni à quelqu'autre outil qui aurait risqué d'endommager le boîtier, eu égard au métal dont il est constitué.
Je suppose donc que le canon a été rendu définitivement solidaire du boîtier lors de l'assemblage en atelier pour renforcer l'ensemble. Il est cependant à noter que le boîtier et le canon portent chacun les marques d'épreuve de banc de Gardone, ce qui tendrait à indiquer qu'ils ont été testés séparément.
D'autre part, on peut remarquer que deux sortes de vis ont été utilisées pour l'assemblage des pièces. Des vis en acier pour tout ce qui se rapporte à l'ensemble canon-boîtier (fixation des busettes, de la bande du canon, de la plaque de fermeture du boîtier, de la queue du boîtier sur le bois de crosse), vis en laiton pour le reste (plaque de couche, garniture de la patchbox, pontet).
Enfin, j'ai eu la surprise en essayant d'utiliser le tournevis pour séparer le bois de crosse du boîtier de trouver le passage bloqué par un morceau de métal. Après plusieurs essais, j'ai fini par réussir à extraire l'obstacle, qui s'est révélé être un ressort pour le couvercle de la patchbox, complet avec sa vis de fixation.
J'en ai profité pour démonter le fusil et essayer de séparer le canon du boîtier, et accessoirement m'occuper un peu.Malgré des essais répétés, je n'ai pas pu dévisser le canon. Je précise que j'ai essayé à la main, sans recours ni à pince-étau ni à quelqu'autre outil qui aurait risqué d'endommager le boîtier, eu égard au métal dont il est constitué.
Je suppose donc que le canon a été rendu définitivement solidaire du boîtier lors de l'assemblage en atelier pour renforcer l'ensemble. Il est cependant à noter que le boîtier et le canon portent chacun les marques d'épreuve de banc de Gardone, ce qui tendrait à indiquer qu'ils ont été testés séparément.
D'autre part, on peut remarquer que deux sortes de vis ont été utilisées pour l'assemblage des pièces. Des vis en acier pour tout ce qui se rapporte à l'ensemble canon-boîtier (fixation des busettes, de la bande du canon, de la plaque de fermeture du boîtier, de la queue du boîtier sur le bois de crosse), vis en laiton pour le reste (plaque de couche, garniture de la patchbox, pontet).
Enfin, j'ai eu la surprise en essayant d'utiliser le tournevis pour séparer le bois de crosse du boîtier de trouver le passage bloqué par un morceau de métal. Après plusieurs essais, j'ai fini par réussir à extraire l'obstacle, qui s'est révélé être un ressort pour le couvercle de la patchbox, complet avec sa vis de fixation.
_________________
«La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité» Albert Camus
Sujets similaires
» Berdan GLB de 1970 (encore un !...)
» Pocket GLB de 1970
» 1970 tournage de BIG JAKE
» Berdan rifle
» Berdan rifle (2)
» Pocket GLB de 1970
» 1970 tournage de BIG JAKE
» Berdan rifle
» Berdan rifle (2)
Répliques Old West :: ARMURERIE :: Armes d'épaule ( à mèche, à percussion & silex ) :: Berdan-Wesson Rifle
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum