Mousquet à mèche - début XVIIe siècle

Nous sommes assez satisfait de la teinte finale, avec le côté naturel du brou de noix qui permet de mieux apprécier le veinage que le vernis jaunâtre indien d'origine. La frise en clous de tapissier est relativement sobre, c'est ce que nous voulions.

Côté montage, il a fallu utiliser temporairement des colliers de serrage pour bien plaquer le canon dans la monture et remonter les goupilles de fixation, les deux éléments ayant été séparés pendant 2 ans et le bois ayant sans doute continué à sécher dans son coin en jouant un peu, mais rien de bien méchant. Pour le reste, la mécanique est tellement simple qu'elle se remonte sans même regarder les photos du démontage d'il y a deux ans.

Le mousquet a été équipé de sa baguette de chargement et de son guidon en laiton (ainsi que de sa mèche toute neuve pour la photo).

Il ne nous reste plus qu'à traiter la mèche au KNO3 et l'arme sera opérationnelle. Un moule en calibre .69 tout neuf attend sagement de fournir les boulets.

Merci à ceux qui ont suivi et apprécié ce (long) projet. C'est notre deuxième réplique Armae et nous sommes vraiment satisfaits des possibilités offertes par les différents modèles, à des prix contenus.

La mèche est du simple coton tressé. Ce n'est pas l'idéal au naturel, sa combustion est incomplète et produit des résidus (cendres). Le bain de salpêtre dans lequel ont fait bouillir la mèche agit comme un retardateur et un régulateur, la combustion est alors plus complète (moins de cendres) et plus régulière, ce qui permet de mieux gérer ses longueurs de mèche.