Schneider & Glassick de 1970 par Luciano Giacosa

Une fois de plus, je viens vous présenter une nouvelle acquisition.
Une fois de plus, il s'agit d'un Schneider & Glassick fabriqué par Luciano Giacosa (GLB).

Remarqué sur Naturabuy pour un prix qui m'a semblé un peu élevé, il m'a été cédé par son vendeur pour quelques dizaines d'euros de moins, et rapidement expédié sous un emballage bien protecteur, ce qui tend à prouver qu'on peut trouver sur NB des vendeurs avec lesquels on peut traiter dans de bonnes conditions.

Ceci dit, j'ai le plaisir de vous présenter mon nouveau Schneider & Glassick.
Sauf erreur ou omission, il s'agit de mon dix-neuvième.
Contrairement à la majorité de la production, cet exemplaire n'est parti ni aux Etats-Unis, ni en Allemagne. De plus, l'importateur français n'a pas jugé utile d'apposer sa marque. Il ne porte donc que le logo de son fabricant, la mention de son pays d'origine, son numéro de série, et les poinçons d'épreuve de Gardone, ce qui lui confère une discrétion de bon aloi.
Comme en atteste le marquage XXVI sur sa carcasse, il a été fabriqué en 1970, et est donc dans sa cinquante-troisième année. A première vue, et malgré les quelques points qui apparaissent sur le barillet en raison du fort agrandissement, il porte bien son âge.
Comme il apparaissait déjà sur les photos de profil, on remarque que le vernis des plaquettes de crosse a sauté par endroits. C'est le seul réel défaut de présentation qu'on puisse noter. Plus qu'un problème du à l'usure, il me semble qu'on peut mettre en cause une mauvaise application en atelier.

Au démontage, on note la parfaite propreté de la carcasse et de l'intérieur, ce qui ne nous incite pas à aller plus loin.

Plusieurs pièces (clavette, axe de barillet, levier de chargement, console du canon) portent un numéro de série interne. Par contre, ni le barillet, ni le bois de la poignée de crosse n'en portent. Pour ce qui est du chien, ne l'ayant pas démonté, nous n'avons pas pu vérifier. La question se pose tout de même : pourquoi certaines pièces et pas les autres ?

En attendant le vingtième, ce S&G va rejoindre ses prédécesseurs sur une étagère ou dans un coffret, où il va passer des jours paisibles de retraité.

Par curiosité, je me suis amusé à interchanger le canon et le barillet de ce modèle daté de 1970 avec eux d'un autre S&G GLB de ma collection, daté de 1964. Le montage est parfait, ce qui indiquerait que les cotes des pièces n'ont pas changé pendant ces six années. A vérifier avec d'autres exemplaires d'autres années...

Belle acquisition!!!!

Content pour toi

Cordialement

Hormis la crosse , il ne se porte pas si mal que çà ce quinquagénaire. Bel achat

tu crois qu'il va en rester sur le marché si tu les prends tous
il est sympas pour son age ,belle trouvaille ,d'après les photos j'ai l'impression qu'il n'a pas du tirer souvent

cromagnon 07 a écrit:tu crois qu'il va en rester sur le marché si tu les prends tous

Je suis en train de créer un monopole. Une fois que je l'aurai établi, je serai le maître du monde !

cromagnon 07 a écrit:Il est sympas pour son age ,belle trouvaille ,d'après les photos j'ai l'impression qu'il n'a pas du tirer souvent

Je ne pense pas qu'il a tiré plus d'une fois. Probablement un essai pour voir, et remise dans l'armoire...

J'ai décidé de virer ce vernis. Je ne pouvais pas laisser la crosse dans un tel état.
Après avoir relu les tutos postés au fil des années sur le ROW, je me suis lancé. Comme mes deux mains gauches ne me permettent pas une grande finesse de travail, j'ai fait comme j'ai appris quand j'étais gamin : à la lame de cutter pour enlever le plus gros et à la feuille de papier de verre pour finir.
Et voici le résultat :
Pas question pour moi de huiler pour plusieurs raisons : je n'ai pas d'huile, pas de siccatif, et pas de patience.
J'ai par contre retrouvé deux bidons entre lesquels j'hésite pour la finition :
Le premier traîne dans mon atelier depuis une douzaine d'années. L'autre porte encore son prix en francs.
A l'heure qu'il est, je laisse le traitement pour demain. D'ici-là, vous avez le temps, si ça vous amuse, de me donner votre avis sur lequel je devrais utiliser.

Bonjour Gringo
Le bidon de lazure ouvert depuis longtemps je laisserai de côté.
J'utiliserai la cire teintée noyer, tu es sûr de ne pas de tromper dans la
finition.
On a toujours de l'huile de coude à la maison.

Pas faux en effet ,pour moi la cire serait ce que j’utiliserai de prime abord.
J’ai toujours un peu de méfiance envers les bidons ouverts depuis trop longtemps.

je serais assez d'accord avec Clifou..
mais sinon la cire c'est vraiment bien
j'en use sur mes casse-têtes hurons en bois avec succès

Le problème de ces " teintant-cirant , c'est que  cela ne teint presque pas . . . . Personnellement ,j'utilise de la teinte "ibéron " à l'alcool qui respecte le veinage ( Il en existe de toutes les teintes ) et  dilue àl'alcool à  brûler . J'obtiens toujours de beaux résultats ( En vente sur Amazon ).


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Merci pour vos réponses et suggestions, Messieurs.
Comme je l'ai indiqué, le choix se limite aux deux produits qui sont à ma disposition.
Je retiens cependant vos conseils pour un prochain besoin.
Je vais donc aujourd'hui utiliser la cire antiquaire Starwax, comme je l'ai déjà fait il y a quelques années sur le bois d'un Berdan.

J'ai appliqué en une heure trois couches de cire "antiquaire" de Starwax, puis j'ai lustré au chiffon.
Voici le résultat :
Même si la couleur n'est pas conforme à ce qui se faisait à l'époque des originaux, je trouve le résultat plutôt esthétique.
C'est tout de même le seul de ma collection qui bénéficiera de ce traitement, le vernis des autres specimens étant en bon état.