Fusillade à Paris

Pas d'accord, nous ne sommes pas en guerre mais cible d'attentats de la part de salopards qui ne sont que de vils terroristes. Si nous étions en guerre nous serions sous loi martiale avec application des lois de la guerre aux termes desquels "les francs-tireurs sont abattus sans sommations". Ce qui s'est passé à Paris vendredi est le fait d'assassins suicidaires et non de "commandos", terme dont se gargarisent les journaleux et politicards incapables et opportunistes. J'ai eu l'honneur et le plaisir de travailler avec des commandos lors d’opérations de vraie guerre et j'insiste sur le fait que les commandos sont des soldats d'élite et non des assassins. Et si nos dirigeants FRANÇAIS ont quelque courage politique, il devrait se produire sur les camps de terroristes en Syrie des déluges de bombes, davantage que les 20 AS30 qui sont tombées hier sur deux sites dits "de DAESH".
Il faut noter que sur les huit étrons puants qui se sont hachés (7/8) ou ont été abattus (1/8), trois étaient entrés en Europe par la Grèce avec le statut de "réfugiés de Syrie". Ceci pour bien enfoncer le clou : parmi les vagues de "migrants" - je préfère le terme clair de clandestins ou d'illégaux - s'introduisent des assassins préméditant de sales coups. Nous étions nombreux à le dire parmi les anciens du renseignement maintenant libres de parler et les "bien-pensants" nous réprimandaient au titre du politiquement correct. Mais l'angélisme conduit toujours à des cagades, on le voit bien maintenant. Si les "migrants" venant de Syrie avaient des cojones, ils se battraient pour leur sort. Les Français, les Russes, les Américains se sont battus pour faire leurs révolutions. Ils ne viendraient pas se planquer chez nous pendant que nos soldats se battent à leur place avec leur sang de Français et nos impôts. Car une bombe AS 30 coûte le prix d'une voiture de grand luxe.

C'est vrai, je date, mon neveu pilote de chasse étant mort d'un cancer foudroyant il y a trois ans. Mais les coûts que tu avances sont ceux de l'export. Elles étaient plus proches de 300.000 pour le budget de la défense. C'est le prix de certaines Ferrari de deuxième main (puisqu'elles sont souvent encore plus chères que les neuves).
Mais pendant l'opération de l'Otan sur le Kosovo, nous avons dû nous fournir en bombes spéciales auprès des États-uniens parce que nos stocks avaient atteint les niveaux critiques au-dessous desquels on n'a pas le droit de descendre compte tenu des règles de gestion des stocks stratégiques. Il s'agissait en fait de bombes à fragmentation destinées à polluer le terrain en dispersant des sous-munitions dites "cluster-bombs." Je ne vais pas m'étendre sur les dégâts collatéraux qu'elles ont causés aux pêcheurs de l'Adriatique pendant les années qui ont suivi l'opération. Ce n'est pas Old West.

Croisons les doigts. Il serait temps de comprendre que les tireurs et les chasseurs sont autant de gens sensés qui n'ont aucunement l'intention de faire des âneries avec des armes chères et dûment contrôlées. Et que si on met les armes hors la loi seuls les hors-la-loi seront armés.
Or il est de tradition française depuis la révolution de faire appel aux citoyens en armes. La discutable bataille de Valmy en est le symbole, première bataille d'un armée populaire de conscription.
Si on veut maintenir l'esprit de défense, il faut, si on ne veut pas rétablir le service militaire, au moins ne pas désarmer les citoyens ; sous peine de faire disparaître l'esprit de défense.
Non que je souhaite une société belliqueuse ou maniaque des armes, mais simplement que l'arme individuelle soit considérée comme un outil facultatif de liberté. Comme la voiture et donc, comme la voiture, confiée à des citoyens instruits, c’est le rôle des sociétés de chasse et des clubs de tirs, et contrôlés dans leur pratique ; comme dans les clubs de tir par le moyen du carnet de tir.
Il serait temps que le gouvernement qui fait appel à l'esprit civique dès qu'il y a un pet de travers apprenne à faire confiance aux citoyens électeurs.