(Tuto) Customiser une lame de Bowie

Ringo a écrit:Ce Little Joe ! rien ne l'arrête.
Cette fois-ci, je me dois d'en être d'un kill largement mérité.

Merci mon bon Ringo ! ... sache que le Béarnais a ce point en commun avec le Breton : il est tenace et têtu comme... un troupeau de mules

Pas pire , pas pire pantoute !!!

Dela belle ouvrage Joe, en fin de compte tu as très bien adapté le principe de la bélière au cross-draw en la raccourcissant !
Comme ton étui n'a pas de renfort en T sur lequel la bélièere s'appuie tu n'as pas peur que l"étui glisse et sorte de sa bélièere ? Juste une question.

La bélièere mérite un autre kill et une tournée au bar. J'espère qu'un jour on pourra trinquer pour vrai !!!

Happy trails buddy !

Hasta luego caballero !

Nevada Smith a écrit:

Comme ton étui n'a pas de renfort en T sur lequel la bélièere s'appuie tu n'as pas peur que l"étui glisse  et sorte de sa bélièere ?

Avec cette forme d'étui, on ne peut pas pratiquer d'encoche en T donc, avant de coudre, j'ai affiné l'étui côté couture de 2 mm sur la largeur de la bélière. Ca forme une sorte d'encoche où la bélière vient se loger et en serrant ça bloque bien l'étui qui ne peut plus glisser. Maintenant il me reste à bricoler une perle de bois ou d'os pour bloquer la lanière de sorte qu'elle ne se desserre pas seule.

... Merci pour le kill buddy ! qui sait si un jour on ne pourra pas s'accouder au comptoir pour de vrai... les voies du grand esprit sont impénétrables

En somme, ça me rappelle un peu la position d'une épée dans son baudrier.
+1, et paf !!!!
Bravo !!!
JERRY

little joe a écrit:

Nevada Smith a écrit:

Comme ton étui n'a pas de renfort en T sur lequel la bélièere s'appuie tu n'as pas peur que l"étui glisse  et sorte de sa bélièere ?

Avec cette forme d'étui, on ne peut pas pratiquer d'encoche en T donc, avant de coudre, j'ai affiné l'étui côté couture de 2 mm sur la largeur de la bélière. Ca forme une sorte d'encoche où la bélière vient se loger et en serrant ça bloque bien l'étui qui ne peut plus glisser. Maintenant il me reste à bricoler une perle de bois ou d'os pour bloquer la lanière de sorte qu'elle ne se desserre pas seule.

... Merci pour le kill buddy ! qui sait si un jour on ne pourra pas s'accouder au comptoir pour de vrai... les voies du grand esprit sont impénétrables

Essaie les dents de coyote c'est génial ! Je tiens ça de ......................ben de toi !!! LOL

Ça devait être vers 1870, peut-être 71, mon arrière, arrière grand-oncle, sa femme et ses 5 enfants roulaient vers l'Ouest pour aller faire fortune. Ils s'étaient joints à d'autres chariots pour faire la route qui restait dangereuse. Et ils avaient raison. Une bande de Cree les attaquèrent alors qu'ils s'approchaient de la rivière et ils ne durent leur salut qu'a leur nombre et à leur armement. Certains de ces pionniers étaient déjà équipés de ces premières Winchester à carcasse jaune. Là-bas on les appelait les Yellow-boy. C'était des armes terrifiantes qui ne s’arrêtaient jamais de tirer. La majorité de ces pauvres pionniers n'avaient que des fusils à capsule qu'il fallait recharger après chaque coup tiré. Il y en avait même qui fonctionnaient avec un silex pour la mise à feu de la poudre.  Mon arrière grand oncle avait gardé son trappdor  que l'armée du nord lui avait attribué pendant la guerre de sécession. Il se rechargeait serte moins vite que la Yellow-boy, mais tout de même assez rapidement grâce à ces cartouches préfabriquées. A la ceinture il portait un Bowy qu'il avait acheté en passant dans le Connecticut. Il en était très fier. Le couteau venait de Scheffield qui était une ville Anglaise renommé pour ses artisans qui fabriquaient des lames de grande qualité. C'est ce que le marchand lui avait dit.

Lorsque les sauvages prirent la fuite non sans laisser deux de leur guerrier sur le terrain, le groupe d'immigrant compta ses pertes. Pas un homme ni une femme ou un enfant ne fut blessé. Une mule dut être abattue car elle avait reçu deux flèches dans la poitrine dont une avait atteint les poumons. Cela fit de la viande pour toute la troupe. Brusquement mon arrière arrière grand oncle se rendit alors compte qu'il avait été touché. Pire, une balle tirée par un de ces sauvage avait fracassé le manche en corne de son Bowy auquel il tenait comme à la prunelle de ses yeux. Des marchands peu scrupuleux vendaient des rebus des l'armée aux indiens. Ils disposaient, pour certains, de fusils à percussion type Sprinfield. Il entra dans une rage folle qui dura plusieurs jour. Il ne décolérait pas. Impossible de réparer ce manche qui lui allait si bien. En désespoir de cause il le remplaça par un vulgaire bout de bois et un morceau de cuir pour le faire tenir à la lame. Mais ce couteau ne le quittera plus.

Longtemps après avoir fait fortune à l'Ouest ou il revendait de la solide toile qui servait à faire des tentes, il envoya son plus jeune fils en Europe faire la tournée des cousins et plus précisément dans les Pyrénées ou vivait son second frère. Un autre de ses frère habitait à Nimes dans le Gard. C'est lui qui lui envoyait par Bateau vapeur sa fameuse toile si solide et bonne à tout faire. Il parait que là-bas ils l'appelaient la "Denim" et qu'ils en font même des pantalons et des salopettes.

Pour une raison inconnue le fameux couteau arrivera dans les Pyrénés chez son frère. Il est photographié là dans les mains de sa petite nièce sur le dos de l'ours qui vient justement d'être abattu par son père, c'est lui qui tient le fusil Lefaucheux dans ses bras. La petite fille à vieilli et connaissant l'attachement de Little Joé à ce couteau qu'il connait depuis longtemps, elle lui a revendu récemment le vieux Bowy.

Little Joé je te félicite pour le merveilleux couteau que tu restaures. Peu d'objets ne peuvent se vanter d'avoir eu une si longue histoire.  

Avirul tu es le conteur le plus fantastique qu'il m'a été donné d'entendre. Merci pour cette histoire passionnante. Grace à toi ce couteau a maintenant une vie  à raconter  

Dans mon petit village de la vallée du Gave, sur la place de l'église, il est un vieux banc de pierre. De tout temps à jamais on l'a appelé le banc des menteurs. C'est là, à l'ombre d'un platane centenaire, que depuis la nuit des temps se réunit un petit groupe d'anciens qui passent leur journée à commenter l'actualité du village entre deux histoires de chasse ou de pêche miraculeuses... quand mon temps sera venu de faire partie des "sociétaires" du banc des menteurs, je te promets de la raconter en etant garant la main sur le coeur de son authenticité

Excellent Travaille

Très chouette tuto Little Joe, et très beau résultat final

+1 Kill pour cela

De toute beauté ! ! ! !Maintenant , tu as "ton" Bowie , bien à toi ! ! ! ! ! Tu le reconnaîtras au premier coup d'oeil . . . Justement , parce que c'est " LE TIEN " ! ! ! ! Félicitations , c'est un magnifique travail ! ! !Et un kill de plus ! ! ! ! ! Vraiment bravo ! ! ! ! !

Avirul a vraiment du talent !
un petit kill aussi pour cette histoire !