Cartouches grenaille 320 Bulldog

16 plombs sur 18 ont pénétré le bois et y sont restés encastrés, sachant que la charge employée est 29 % inférieure à la charge standard (à 0,35g la munition est déjà considéré comme peu puissante). Toutefois, la détonation est plus que crédible et on constate qu'à bout portant la dispersion est déjà intéressante pour l'usage souhaité (les Bulldog sont des armes de combat rapproché faites pour se défendre d'un agresseur en pleine rue ou d'un cambrioleur dans votre maison, leur portée utile est de 3 à 5 m).

Après le tir de deux cartouches, le canon est très peu encrassé et aucun résidu de papier ne traîne à l'intérieur ou dans les chambres du barillet. La mécanique n'a absolument pas souffert du tir (il faut dire que le tir de grenaille créé beaucoup moins de contraintes dans l'arme qu'un tir à balles).

La prochaine étape : confectionner des cartouches plus soignées et chargées à 0,35 g de PN pour un essai au stand sur boîtes de conserves à 5 m.

Si je dois un jour ouvrir le feu sur un type (ce qui est bien sûr totalement hors de question aujourd'hui puisque l'auto-défense est interdite en France et sévèrement punie), c'est parce que j'aurais déménagé dans un autre pays et que j'aurais estimé que ma vie ou celle des membres de ma famille est directement menacée par la personne en question. A partir de là, qu'il mette 3H, 3 jours ou 3 semaines à cicatriser, je m'en moque un peu, non ?

Pour les étuis, il faudrait utiliser du 32 Long Colt, mais pour trouver ça en France... Sinon, les cartouches à grenaille avec embout papier, ça se faisait aussi à l'époque dans le commerce. C'est sûr que c'est un peu long à préparer mais maintenant que j'ai validé le principe, je vais me faire une petite boîte de 25 et hop, je rangerais ça dans un coin.