Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
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Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
ETAT DES LIEUX
Comme nous l'avons vu, l'arme présente un aspect général correct et semble complète. Elle fonctionne en simple et double action. Quelques caractéristiques sont intéressantes : arme en acier et non pas en fonte, canon rayé à section hexagonale, plaquettes en bois quadrillé, nombreux poinçons.
Un examen plus approfondi ne tarde pas à montrer que la mécanique est inapte au tir dans l'état :
- l'indexation est très mauvaise car le doigt élévateur est trop usé et il manque plusieurs degrés pour que le barillet s'aligne correctement avec le canon.
- le verrouillage est inexistant car la masselotte de la détente qui est sensée s'insérer dans les encoches du barillet est elle aussi trop usée. Il manque au moins 5/10.
- le ressort de rappel de la détente est mal taillé ou inadapté à ce modèle : il remonte dans son logement et vient frotter sur le barillet, entraînant une fausse impression de fermeté du mécanisme.
- le barillet présente un jeu longitudinal prononcé qui donne un entrefer maxi de 5/10e.
Il serait suicidaire de vouloir insérer une cartouche dans cette arme. C'est un "rossignol" comme il en circule pas mal sur le web et que les différents propriétaires se refilent en jouant sur la tentation de posséder un revolver à cartouche métalliques à moindre frais et sans tracasserie administrative (l'arme est classée en huitième catégorie et donc en vente libre).
DEBRONZAGE
Le bronzage actuel ne me convient pas : le noir est terne, sans profondeur et non homogène. L'arme présente de la visserie moderne (fixation du pontet) ainsi que des pièces non d'origine (axe du barillet), aussi il est peu probable que ce soit le bronzage d'origine. Même si c'est le cas, la valeur historique de l'arme est très limitée, pour ne pas dire nulle, aussi je décide de la débronzer.
Première étape : un bain de vinaigre blanc.
L'initiative révèle deux bonnes surprises :
- la canon n'est pas aussi usé que je le pensais (il était simplement très encrassé). Ses rayures sont désormais très nettes et plus profondes.
- le ressort de portière est bel et bien présent, et je découvre même que l'alésage circulaire qui coiffe la fente où il est inséré est taraudé (le filetage était là aussi très encrassé). Il manque simplement la vis de pression qui, une fois en place, devrait faire levier sur le ressort de la portière.
LA MECANIQUE
A - La carcasse
Nous allons réaliser trois interventions sur la carcasse :
- percage du logement du ressort de rappel de détente pour introduire un axe (qui permettra de maintenir ce ressort dans son logement),
- ajout d'une cale dans le logement du rochet pour réduire le jeu longitudinal du barillet,
- reprise des usinages internes et des arêtes externes.
1) Percage
Pour le percage du logement de ressort, on utilise un foret de 0.8 mm (attention, c'est fragile). Il est impératif de fixer correctement la carcasse avant le percage et il vaut mieux disposer d'une perceuse à colonne ou d'un système à colonne pour mini-perceuse (c'est mon cas) :
Si vous n'êtes pas équipé, c'est relativement bon marché (60 euros) et dans le cas présent ça permet de faire un travail très propre en quelques minutes. (Ne pas oublier de porter des lunettes de protection : un morceau de foret cassé projeté dans l'oeil = un séjour aux Urgences).
Il faut bien sûr mesurer la hauteur voulue du percage par rapport à la profondeur du logement, ainsi que sa distance par rapport à la face de la carcasse (penser à l'épaisseur de la boucle du ressort et à laisser un léger jeu de fonctionnement). Pour la vitesse de perçage, on utilise 1000 t/min.
Pour usiner l'axe, on récupère un ressort dans la boîte à rabiots (quand vous jetez un appareil hors d'usage, penser à le démonter et à récupérer toutes les petites pièces mécaniques, visserie, aimants, ressorts, etc.).
Il faut le couper et le limer légèrment pour réduire sa section.
Il ne reste plus qu'à monter l'axe et le ressort pour vérifier le bon fonctionnement. Le ressort restera désormais bien sagement dans son logement et ne viendra plus rayer le barillet et perturber l'indexation.
Coût de la réparation = 0 euros.
2) Ajout d'une cale
Pour la cale, nous prenons un jeu de... cales d'épaisseur ! On s'en sert notamment pour régler l'écartement des bougies et des rupteurs en mécanique auto/moto et c'est disponible en grande surface pour quelques euros.
On démonte la cale marquée 0.50. On remarque que celle-ci est déjà percée et comme nous sommes des petits malins on va utiliser ce percage comme base pour le passage de l'axe du barillet.
Il faut alors mesurer avec précision les dimensions nécessaires du rectangle sur la carcasse (il vaut mieux prévoir un peu plus grand que trop petit). Il faut agrandir le percage central et tailler l'échancrure qui permet l'introduction des cartouches (on copie la forme de l'échancrure taillée dans le bouclier). On obtient ça :
Il ne reste plus qu'à ajuster précisément à la lime (les bords et l'épaisseur). On vérifie le bon fonctionnement avec le barillet. Pour la fixation, nous utiliserons de la Loctite "Blocpresse" fort (disponible en centre auto ou fournisseur industriel ou sur le web, le plus petit flacon suffira).
Attention, c'est une résine anaérobie utilisée pour le blocage définitif des pièces mécaniques dans l'industrie. Une fois durci, le collage résiste à plusieurs tonnes de traction et, dans le cas de si petites pièces, on ne peut généralement pas le défaire sans détruire les éléments.
On obtient ceci :
Coût de la réparation = 0 euros (une vingtaine d'euros si vous n'avez ni résine, ni jeu de cales).
3) Reprise des arêtes et usinages.
Il s'agit ici d'un travail modéré à la lime pour parfaire finition des logements de pièces internes qui sont rugueuses et accrochent un peu trop. On en profite pour reprendre les arêtes externes du canon hexagonal qui sont émoussés, ainsi que la face avant du canon. De manière générale, soit on supprime quels accrocs, soit on ravive les arêtes. Cette phase n'est pas indispensable, mais tant qu'on y est...
B - L'indexation
Pour le doigt élévateur, nous avons deux possibilités :
- tailler une nouvelle pièce,
- réparer la pièce actuelle.
La première solution est faisable mais nécessite du temps : il faut tailler et ajuster une nouvelle pièce, usiner une fente pour le ressort et percer et coller un axe pour la liaison avec la détente.
Vu la valeur de l'arme et sa vocation d'arme de tiroir et non de stand, nous optons pour la seconde solution.
Première étape : on mesure la pièce d'origine (on peut aussi faire un patron à l'échelle sur une feuille de papier). Il s'agit d'obtenir une pièce plus longue (j'opte pour ma part pour 2 mm supplémentaires). Puis on coupe le doigt en deux :
Deuxième étape : on perce les deux parties dans le milieu de leur section avec le foret de 0,8 mm. Evidemment, vu la précision du percage à effectuer, il est impératif de travailler sérieusement en bloquant les pièces dans un petit étau ou un système d'ablocage maison et en plaçant la mini-perceuse dans un système à colonne si on ne veut pas détruire les pièces et faire un percage bien perpendiculaire à la section.
On déniche une baguette en acier traité qu'on va ajuster et insérer dans les percages :
Pour la fixation définitive, notre Loctite 638 convient parfaitement (on peut aussi utiliser une résine epoxy pour métaux en vente en grande surface). Une fois collée, la pièce est fonctionnelle, comme j'ai un reste de résine à la fibre de verre dans le garage, j'en profite pour combler la partie centrale, ce qui va permettre de rigidifier un peu plus la pièce (ce n'est pas obligatoire mais c'est plus ésthétique).
Il restera à ajuster la partie supérieure à la lime lors du remontage à blanc.
Coût de la réparation = 0 euros.
C - Le verrouillage
Pour la détente, l'option d'en refabriquer une complètement n'est pas viable dans le cadre de ce projet (restaurer bien mais pour pas cher). Nous allons donc réparer cette pièce.
Nous l'avons vu, la masselotte est usée jusqu'à la corde :
On récupère un morceau d'acier dans la boîte à rabiots. On essaie de trouver un bout de dimension réduite dont l'épaisseur est proche de la dimension finale pour ne pas perdre trop de temps à le tailler.
On monte un disque à couper sur la mini-perceuse et on taille notre bout, d'abord en rectangle, puis on enlève un second rectangle plus petit pour créer un épaulement. On fixe le rajout à la Loctite 638 (il y a trois face de contact et on vérifie qu'elles sont toutes bien garnies de résine).
On peut ajuster définitivement cette pièce dès maintenant. On monte le barillet avec son axe et la détente avec son axe :
On voit bien le rajout sur la photo (zone brillante). On lime doucement et par étapes (nombreuses) jusqu'à obtenir la bonne hauteur, celle d'un fonctionnement fluide et sans frottement. (Attention de ne pas trop limer : à ce stade ce serait une catastrophe car il serait sûrement impossible de retirer le rajout pour en placer un autre).
Coût de la réparation = 0 euros.
D - Le fléau et l'axe du barillet
Ce n'est pas mentionné dans notre cahier des charges du départ, mais puisqu'on est dans la mécanique de l'arme, autant faire un travail complet.
On l'a vu, l'axe du barillet n'est pas d'origine. Même s'il remplit sa fonction, il n'est pas parfaitement ajusté et frotte un peu avec le fléau. De plus, son extrémité est lisse et il n'est pas aisé de l'extraire si le barillet est monté.
Pour remédier à ces deux petits problèmes nous allons :
- usiner une gorge à l'extrémité de l'axe,
- tailler un épaulement dans le fléau.
Pour la gorge, on place tout simplement l'axe dans le mandrin d'une perceuse (qui va nous servir de tour à métaux de substitution). On met en marche et il suffit alors d'appliquer une petite lime carré à l'endroit voulu.
(Evidemment, on porte des lunettes de sécurité et on choisit le sens de rotation de la perceuse pour que la lime soit projetée face à vous et non vers vous si jamais elle vous échappe).
On en profite pour polir un peu la portée de l'axe (feutre + pate à polir) et éliminer quelques accrocs. On obtient ça :
Pour le fléau, on travaille un épaulement à la lime, ce qui est fait en quelques minutes :
On en profite pour changer la vis de fixation du fléau (filetage très abîmé, en bas) par une vis de la boîte à rabiots, qu'il suffit simplement de raccourcir de 2 mm avec un disque à couper (pas encore fait sur la photo, en haut).
Coût des modifications = 0 euros.
E - La vis de pression du ressort de portière
On trouve dans la boîte à rabiots une vis au bon diamètre et au pas correspondant (c'est du M4 en pas standard). C'est une vis à tête, il faut donc sectionner la tête sans abîmer le filetage, et tout en gardant une longueur suffisante,avant de scier une encoche sur une des faces pour permettre la manipulation avec un tournevis.
On ajuste la longueur à la lime et il ne reste plus qu'à la monter pour vérifier le bon fonctionnement de la portière et de son ressort, une fois correctement comprimé.
Coût de la vis = 0 euros.
ETAT DES LIEUX
Comme nous l'avons vu, l'arme présente un aspect général correct et semble complète. Elle fonctionne en simple et double action. Quelques caractéristiques sont intéressantes : arme en acier et non pas en fonte, canon rayé à section hexagonale, plaquettes en bois quadrillé, nombreux poinçons.
Un examen plus approfondi ne tarde pas à montrer que la mécanique est inapte au tir dans l'état :
- l'indexation est très mauvaise car le doigt élévateur est trop usé et il manque plusieurs degrés pour que le barillet s'aligne correctement avec le canon.
- le verrouillage est inexistant car la masselotte de la détente qui est sensée s'insérer dans les encoches du barillet est elle aussi trop usée. Il manque au moins 5/10.
- le ressort de rappel de la détente est mal taillé ou inadapté à ce modèle : il remonte dans son logement et vient frotter sur le barillet, entraînant une fausse impression de fermeté du mécanisme.
- le barillet présente un jeu longitudinal prononcé qui donne un entrefer maxi de 5/10e.
Il serait suicidaire de vouloir insérer une cartouche dans cette arme. C'est un "rossignol" comme il en circule pas mal sur le web et que les différents propriétaires se refilent en jouant sur la tentation de posséder un revolver à cartouche métalliques à moindre frais et sans tracasserie administrative (l'arme est classée en huitième catégorie et donc en vente libre).
DEBRONZAGE
Le bronzage actuel ne me convient pas : le noir est terne, sans profondeur et non homogène. L'arme présente de la visserie moderne (fixation du pontet) ainsi que des pièces non d'origine (axe du barillet), aussi il est peu probable que ce soit le bronzage d'origine. Même si c'est le cas, la valeur historique de l'arme est très limitée, pour ne pas dire nulle, aussi je décide de la débronzer.
Première étape : un bain de vinaigre blanc.
L'initiative révèle deux bonnes surprises :
- la canon n'est pas aussi usé que je le pensais (il était simplement très encrassé). Ses rayures sont désormais très nettes et plus profondes.
- le ressort de portière est bel et bien présent, et je découvre même que l'alésage circulaire qui coiffe la fente où il est inséré est taraudé (le filetage était là aussi très encrassé). Il manque simplement la vis de pression qui, une fois en place, devrait faire levier sur le ressort de la portière.
LA MECANIQUE
A - La carcasse
Nous allons réaliser trois interventions sur la carcasse :
- percage du logement du ressort de rappel de détente pour introduire un axe (qui permettra de maintenir ce ressort dans son logement),
- ajout d'une cale dans le logement du rochet pour réduire le jeu longitudinal du barillet,
- reprise des usinages internes et des arêtes externes.
1) Percage
Pour le percage du logement de ressort, on utilise un foret de 0.8 mm (attention, c'est fragile). Il est impératif de fixer correctement la carcasse avant le percage et il vaut mieux disposer d'une perceuse à colonne ou d'un système à colonne pour mini-perceuse (c'est mon cas) :
Si vous n'êtes pas équipé, c'est relativement bon marché (60 euros) et dans le cas présent ça permet de faire un travail très propre en quelques minutes. (Ne pas oublier de porter des lunettes de protection : un morceau de foret cassé projeté dans l'oeil = un séjour aux Urgences).
Il faut bien sûr mesurer la hauteur voulue du percage par rapport à la profondeur du logement, ainsi que sa distance par rapport à la face de la carcasse (penser à l'épaisseur de la boucle du ressort et à laisser un léger jeu de fonctionnement). Pour la vitesse de perçage, on utilise 1000 t/min.
Pour usiner l'axe, on récupère un ressort dans la boîte à rabiots (quand vous jetez un appareil hors d'usage, penser à le démonter et à récupérer toutes les petites pièces mécaniques, visserie, aimants, ressorts, etc.).
Il faut le couper et le limer légèrment pour réduire sa section.
Il ne reste plus qu'à monter l'axe et le ressort pour vérifier le bon fonctionnement. Le ressort restera désormais bien sagement dans son logement et ne viendra plus rayer le barillet et perturber l'indexation.
Coût de la réparation = 0 euros.
2) Ajout d'une cale
Pour la cale, nous prenons un jeu de... cales d'épaisseur ! On s'en sert notamment pour régler l'écartement des bougies et des rupteurs en mécanique auto/moto et c'est disponible en grande surface pour quelques euros.
On démonte la cale marquée 0.50. On remarque que celle-ci est déjà percée et comme nous sommes des petits malins on va utiliser ce percage comme base pour le passage de l'axe du barillet.
Il faut alors mesurer avec précision les dimensions nécessaires du rectangle sur la carcasse (il vaut mieux prévoir un peu plus grand que trop petit). Il faut agrandir le percage central et tailler l'échancrure qui permet l'introduction des cartouches (on copie la forme de l'échancrure taillée dans le bouclier). On obtient ça :
Il ne reste plus qu'à ajuster précisément à la lime (les bords et l'épaisseur). On vérifie le bon fonctionnement avec le barillet. Pour la fixation, nous utiliserons de la Loctite "Blocpresse" fort (disponible en centre auto ou fournisseur industriel ou sur le web, le plus petit flacon suffira).
Attention, c'est une résine anaérobie utilisée pour le blocage définitif des pièces mécaniques dans l'industrie. Une fois durci, le collage résiste à plusieurs tonnes de traction et, dans le cas de si petites pièces, on ne peut généralement pas le défaire sans détruire les éléments.
On obtient ceci :
Coût de la réparation = 0 euros (une vingtaine d'euros si vous n'avez ni résine, ni jeu de cales).
3) Reprise des arêtes et usinages.
Il s'agit ici d'un travail modéré à la lime pour parfaire finition des logements de pièces internes qui sont rugueuses et accrochent un peu trop. On en profite pour reprendre les arêtes externes du canon hexagonal qui sont émoussés, ainsi que la face avant du canon. De manière générale, soit on supprime quels accrocs, soit on ravive les arêtes. Cette phase n'est pas indispensable, mais tant qu'on y est...
B - L'indexation
Pour le doigt élévateur, nous avons deux possibilités :
- tailler une nouvelle pièce,
- réparer la pièce actuelle.
La première solution est faisable mais nécessite du temps : il faut tailler et ajuster une nouvelle pièce, usiner une fente pour le ressort et percer et coller un axe pour la liaison avec la détente.
Vu la valeur de l'arme et sa vocation d'arme de tiroir et non de stand, nous optons pour la seconde solution.
Première étape : on mesure la pièce d'origine (on peut aussi faire un patron à l'échelle sur une feuille de papier). Il s'agit d'obtenir une pièce plus longue (j'opte pour ma part pour 2 mm supplémentaires). Puis on coupe le doigt en deux :
Deuxième étape : on perce les deux parties dans le milieu de leur section avec le foret de 0,8 mm. Evidemment, vu la précision du percage à effectuer, il est impératif de travailler sérieusement en bloquant les pièces dans un petit étau ou un système d'ablocage maison et en plaçant la mini-perceuse dans un système à colonne si on ne veut pas détruire les pièces et faire un percage bien perpendiculaire à la section.
On déniche une baguette en acier traité qu'on va ajuster et insérer dans les percages :
Pour la fixation définitive, notre Loctite 638 convient parfaitement (on peut aussi utiliser une résine epoxy pour métaux en vente en grande surface). Une fois collée, la pièce est fonctionnelle, comme j'ai un reste de résine à la fibre de verre dans le garage, j'en profite pour combler la partie centrale, ce qui va permettre de rigidifier un peu plus la pièce (ce n'est pas obligatoire mais c'est plus ésthétique).
Il restera à ajuster la partie supérieure à la lime lors du remontage à blanc.
Coût de la réparation = 0 euros.
C - Le verrouillage
Pour la détente, l'option d'en refabriquer une complètement n'est pas viable dans le cadre de ce projet (restaurer bien mais pour pas cher). Nous allons donc réparer cette pièce.
Nous l'avons vu, la masselotte est usée jusqu'à la corde :
On récupère un morceau d'acier dans la boîte à rabiots. On essaie de trouver un bout de dimension réduite dont l'épaisseur est proche de la dimension finale pour ne pas perdre trop de temps à le tailler.
On monte un disque à couper sur la mini-perceuse et on taille notre bout, d'abord en rectangle, puis on enlève un second rectangle plus petit pour créer un épaulement. On fixe le rajout à la Loctite 638 (il y a trois face de contact et on vérifie qu'elles sont toutes bien garnies de résine).
On peut ajuster définitivement cette pièce dès maintenant. On monte le barillet avec son axe et la détente avec son axe :
On voit bien le rajout sur la photo (zone brillante). On lime doucement et par étapes (nombreuses) jusqu'à obtenir la bonne hauteur, celle d'un fonctionnement fluide et sans frottement. (Attention de ne pas trop limer : à ce stade ce serait une catastrophe car il serait sûrement impossible de retirer le rajout pour en placer un autre).
Coût de la réparation = 0 euros.
D - Le fléau et l'axe du barillet
Ce n'est pas mentionné dans notre cahier des charges du départ, mais puisqu'on est dans la mécanique de l'arme, autant faire un travail complet.
On l'a vu, l'axe du barillet n'est pas d'origine. Même s'il remplit sa fonction, il n'est pas parfaitement ajusté et frotte un peu avec le fléau. De plus, son extrémité est lisse et il n'est pas aisé de l'extraire si le barillet est monté.
Pour remédier à ces deux petits problèmes nous allons :
- usiner une gorge à l'extrémité de l'axe,
- tailler un épaulement dans le fléau.
Pour la gorge, on place tout simplement l'axe dans le mandrin d'une perceuse (qui va nous servir de tour à métaux de substitution). On met en marche et il suffit alors d'appliquer une petite lime carré à l'endroit voulu.
(Evidemment, on porte des lunettes de sécurité et on choisit le sens de rotation de la perceuse pour que la lime soit projetée face à vous et non vers vous si jamais elle vous échappe).
On en profite pour polir un peu la portée de l'axe (feutre + pate à polir) et éliminer quelques accrocs. On obtient ça :
Pour le fléau, on travaille un épaulement à la lime, ce qui est fait en quelques minutes :
On en profite pour changer la vis de fixation du fléau (filetage très abîmé, en bas) par une vis de la boîte à rabiots, qu'il suffit simplement de raccourcir de 2 mm avec un disque à couper (pas encore fait sur la photo, en haut).
Coût des modifications = 0 euros.
E - La vis de pression du ressort de portière
On trouve dans la boîte à rabiots une vis au bon diamètre et au pas correspondant (c'est du M4 en pas standard). C'est une vis à tête, il faut donc sectionner la tête sans abîmer le filetage, et tout en gardant une longueur suffisante,avant de scier une encoche sur une des faces pour permettre la manipulation avec un tournevis.
On ajuste la longueur à la lime et il ne reste plus qu'à la monter pour vérifier le bon fonctionnement de la portière et de son ressort, une fois correctement comprimé.
Coût de la vis = 0 euros.
Dernière édition par Chewie le Sam 27 Mai 2017 - 20:48, édité 2 fois
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"Quand on tire, on raconte pas sa vie."
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
REMONTAGE A BLANC
Il est temps de remonter l'arme et de procéder à l'ajustement du doigt élévateur. Pour cela, il faut remonter toutes les pièces de la mécanique interne avec le ressort principal dans la carcasse. Il va falloir raccourcir le doigt jusqu'à obtenir un alignement parfait des chambres du barillet avec le canon, et ce à chaque rotation du barillet.
Ne nous voilons pas la face : c'est la partie la plus fastidieuse de la restauration car il faut démonter et remonter de nombreuses fois ces pièces en limant progressivement le doigt élévateur. Patience et rigueur sont ici les maîtres mots et il ne faut surtout pas s'énerver (il faut bien compter deux bonnes heures).
On obtient enfin une arme à la mécanique fiable, ferme et franche, et avec laquelle on peut envisager plus sereinement le tir de quelques cartouches :
C'est le moment que choisit le ressort de rappel de détente pour se briser. Point faible des Bulldog, il n'a pas apprécié les essais multiples (avec son axe qui le contraignait à rester dans son logement)...
On remarque aussi que le ressort du doigt élévateur est "cuit" : il se déforme trop facilement et n'a plus suffisamment d'élasticité.
Ces contre-temps sont pénibles mais sont le lot de toute restauration. Plutôt que de balancer l'arme à la poubelle en jurant sur ces satanés belges et leur fichue camelote (sic), on va plutôt :
- sur Internet pour trouver un ressort de détente neuf (courant et pas cher),
- chercher de quoi fabriquer un nouveau ressort pour le doigt élévateur.
Après quelques jours, on trouve un ressort en V neuf pour 5 euros sur Naturabuy. Il faut désormais l'ajuster en prenant pour modèle l'ancien (on ne l'a pas jeté à la poubelle, evidemment).
[
On le coupe aux bonne dimensions puis on l'ajuste à la lime. Pour cela, pas le peine de remonter entièrement l'arme, le ressort avec son axe et la détente avec son axe suffisent dans la carcasse. Là encore, attention de na pas trop limer d'un coup, sinon, il faudra trouver un nouveau ressort...(comme on est malin, on en a achété deux au vendeur,
ça nous fait une rechange pour cette pièce d'usure courante et on évite de payer deux fois le port).
Pour le ressort du doigt élévateur, on trouve ça dans la boîte à rabiots :
Un ressort issue de la mécanique d'une vieille scie sauteuse. Puisque c'est un ressort, il a déjà les bonnes caractéristiques mécaniques (dureté et élasticité) : on ne s'embête pas avec un trempage dur et un
revenu, il suffit de le couper à la bonne dimension.
[/url]
Il n'y a plus qu'à l'ajuster à la lime et à le fixer dans l'encoche du doigt élévateur, en utilisant notre bonne vieille Loctite 638.
Coût des deux réparations : 7,50 euros (ressort de détente neuf + frais de port).
LA FINITION
A - Les plaquettes
Elles sont en bon état mais le bois a été noirci et tâché par des couches d'huile successives. On les nettoie donc à l'aide d'une vieille brosse à dents et d'un mélange d'eau chaude, de liquide vaisselle et d'un peu d'eau de javel. Les plaquettes ressortent propres, dégraissées et beaucoup plus claires :
On laisse sécher quelques jours à température ambiante. Pour la finition, pas de poncé-huilé, ce n'est pas une arme de stand, aussi je fouille mon garage et j'opte pour une légère teinte plyuréthane coloris "chène clair", et une couche de vernis marin brillant.
On nettoie bien les inserts en laiton et on laisse de côté pour le remontage final.
B - Le bronzage
J'opte pour un bronzage à la couche de chez Cartry Armes, couleur marron-rouge.
Celui-ci est basé sur deux liqueurs qu'il faut passer successivement sur les pièces (8 couches chacune), avant un dernier bain de neutralisation dans de la lessive.
Il s'agit en fait d'une oxydation superficielle contrôlée, dans la lignée du bronzage pratiqué par les anciens :
Le procédé est long, gourmand en temps (comptez une bonne dizaine de jours), et il faut soigneusement "carder" les pièces entre chaque couche avec une éponge grattante, mais le résultat est à la hauteur du temps passé : une fois graissées, les pièces sont superbes, d'un bel acajou profond :
LES MUNITIONS
L'essai avec du .22 Hornet recoupé n'est pas concluant : il y a trop de jeu entre la chambre et la douille. H&C propose des étuis rechargeables et des balles, aussi nous commandons un sachet de 12 douilles et 25 ogives en plomb :
Les douilles chambrent très bien et s'amorcent avec du small pistol (très courant et peu cher). Par contre, les balles sont trop grosses et il faut réduire un peu leur circonférence à la lime :
Ouf ! Enfin, après peu de frais mais des dizaines d'heures de travail :
L'ARME RESTAUREE
Avec la portière de chargement abaissée et le fléau et sa baguette en position d'éjection de douilles :
Il est temps de remonter l'arme et de procéder à l'ajustement du doigt élévateur. Pour cela, il faut remonter toutes les pièces de la mécanique interne avec le ressort principal dans la carcasse. Il va falloir raccourcir le doigt jusqu'à obtenir un alignement parfait des chambres du barillet avec le canon, et ce à chaque rotation du barillet.
Ne nous voilons pas la face : c'est la partie la plus fastidieuse de la restauration car il faut démonter et remonter de nombreuses fois ces pièces en limant progressivement le doigt élévateur. Patience et rigueur sont ici les maîtres mots et il ne faut surtout pas s'énerver (il faut bien compter deux bonnes heures).
On obtient enfin une arme à la mécanique fiable, ferme et franche, et avec laquelle on peut envisager plus sereinement le tir de quelques cartouches :
C'est le moment que choisit le ressort de rappel de détente pour se briser. Point faible des Bulldog, il n'a pas apprécié les essais multiples (avec son axe qui le contraignait à rester dans son logement)...
On remarque aussi que le ressort du doigt élévateur est "cuit" : il se déforme trop facilement et n'a plus suffisamment d'élasticité.
Ces contre-temps sont pénibles mais sont le lot de toute restauration. Plutôt que de balancer l'arme à la poubelle en jurant sur ces satanés belges et leur fichue camelote (sic), on va plutôt :
- sur Internet pour trouver un ressort de détente neuf (courant et pas cher),
- chercher de quoi fabriquer un nouveau ressort pour le doigt élévateur.
Après quelques jours, on trouve un ressort en V neuf pour 5 euros sur Naturabuy. Il faut désormais l'ajuster en prenant pour modèle l'ancien (on ne l'a pas jeté à la poubelle, evidemment).
[
On le coupe aux bonne dimensions puis on l'ajuste à la lime. Pour cela, pas le peine de remonter entièrement l'arme, le ressort avec son axe et la détente avec son axe suffisent dans la carcasse. Là encore, attention de na pas trop limer d'un coup, sinon, il faudra trouver un nouveau ressort...(comme on est malin, on en a achété deux au vendeur,
ça nous fait une rechange pour cette pièce d'usure courante et on évite de payer deux fois le port).
Pour le ressort du doigt élévateur, on trouve ça dans la boîte à rabiots :
Un ressort issue de la mécanique d'une vieille scie sauteuse. Puisque c'est un ressort, il a déjà les bonnes caractéristiques mécaniques (dureté et élasticité) : on ne s'embête pas avec un trempage dur et un
revenu, il suffit de le couper à la bonne dimension.
[/url]
Il n'y a plus qu'à l'ajuster à la lime et à le fixer dans l'encoche du doigt élévateur, en utilisant notre bonne vieille Loctite 638.
Coût des deux réparations : 7,50 euros (ressort de détente neuf + frais de port).
LA FINITION
A - Les plaquettes
Elles sont en bon état mais le bois a été noirci et tâché par des couches d'huile successives. On les nettoie donc à l'aide d'une vieille brosse à dents et d'un mélange d'eau chaude, de liquide vaisselle et d'un peu d'eau de javel. Les plaquettes ressortent propres, dégraissées et beaucoup plus claires :
On laisse sécher quelques jours à température ambiante. Pour la finition, pas de poncé-huilé, ce n'est pas une arme de stand, aussi je fouille mon garage et j'opte pour une légère teinte plyuréthane coloris "chène clair", et une couche de vernis marin brillant.
On nettoie bien les inserts en laiton et on laisse de côté pour le remontage final.
B - Le bronzage
J'opte pour un bronzage à la couche de chez Cartry Armes, couleur marron-rouge.
Celui-ci est basé sur deux liqueurs qu'il faut passer successivement sur les pièces (8 couches chacune), avant un dernier bain de neutralisation dans de la lessive.
Il s'agit en fait d'une oxydation superficielle contrôlée, dans la lignée du bronzage pratiqué par les anciens :
Le procédé est long, gourmand en temps (comptez une bonne dizaine de jours), et il faut soigneusement "carder" les pièces entre chaque couche avec une éponge grattante, mais le résultat est à la hauteur du temps passé : une fois graissées, les pièces sont superbes, d'un bel acajou profond :
LES MUNITIONS
L'essai avec du .22 Hornet recoupé n'est pas concluant : il y a trop de jeu entre la chambre et la douille. H&C propose des étuis rechargeables et des balles, aussi nous commandons un sachet de 12 douilles et 25 ogives en plomb :
Les douilles chambrent très bien et s'amorcent avec du small pistol (très courant et peu cher). Par contre, les balles sont trop grosses et il faut réduire un peu leur circonférence à la lime :
Ouf ! Enfin, après peu de frais mais des dizaines d'heures de travail :
L'ARME RESTAUREE
Avec la portière de chargement abaissée et le fléau et sa baguette en position d'éjection de douilles :
Dernière édition par Chewie le Sam 27 Mai 2017 - 20:54, édité 1 fois
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re : Restauration d' un Bulldog Belge !
Chewie .
Quel beau travail !!!
Plus rien à voir avec l ' épave du début ; tes dizaines d ' heures valent bien un Kill !
Old .
Quel beau travail !!!
Plus rien à voir avec l ' épave du début ; tes dizaines d ' heures valent bien un Kill !
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old pistolero- BAN définitif
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Magnifique travail, très pro, comme à chaque fois avec Chewie !
Faudrait quand même nous confesser ton vrai travail dans la vie parce que si c'est un boulot de passionné au minimum que tu as fait là, on pourrait penser à une restauration de quelqu'un du métier.
En tout cas, vraiment, félicitations ! Je serais totalement incapable de faire une chose pareille.
Et ton reportage dans un langage simple, juste, très clair ( bien écrit quoi.. ) photos à l'appui, n'est pas en reste !
Bravo Chewie ! Le résultat est superbe !
Arf ! Je suis jaloux tien, mais je te file deux Kill quand même..
Faudrait quand même nous confesser ton vrai travail dans la vie parce que si c'est un boulot de passionné au minimum que tu as fait là, on pourrait penser à une restauration de quelqu'un du métier.
En tout cas, vraiment, félicitations ! Je serais totalement incapable de faire une chose pareille.
Et ton reportage dans un langage simple, juste, très clair ( bien écrit quoi.. ) photos à l'appui, n'est pas en reste !
Bravo Chewie ! Le résultat est superbe !
Arf ! Je suis jaloux tien, mais je te file deux Kill quand même..
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Jacky Treehorn : Je vous en ressers un ?
Le Duc : C'est pas pour me vanter mais ouais !
Et il se mit à faire plus noir que dans le cul d'un taureau par une nuit sans lune... on n'en voyait pas le fond... (The big Lebowski)
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Que dire de plus devant tant de savoir faire ! Bravo +1 kill
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Bravo Chewie,
Très beau boulot et surtout belles explication, claires et précises. Rien à rajouter, tout a été dit.
Un bon point, un
Très beau boulot et surtout belles explication, claires et précises. Rien à rajouter, tout a été dit.
Un bon point, un
Invité- Invité
Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Salut à tous,
Merci pour vos encouragements. C'est de la bidouille maison mais je suis assez satisfait du résultat.
Le bronzage est vraiment bien : épais, esthétique et solide. Je pense que je réutiliserais ces produits ainsi que d'autres de chez Cartry.
(Pour Bloob : je bosse en bureau d'études mécanique comme dessinateur)
Je vais essayer de faire des cartouches à grenaille pour le revolver à la rentrée, je vous tiendrais au courant.
Merci pour vos encouragements. C'est de la bidouille maison mais je suis assez satisfait du résultat.
Le bronzage est vraiment bien : épais, esthétique et solide. Je pense que je réutiliserais ces produits ainsi que d'autres de chez Cartry.
(Pour Bloob : je bosse en bureau d'études mécanique comme dessinateur)
Je vais essayer de faire des cartouches à grenaille pour le revolver à la rentrée, je vous tiendrais au courant.
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Ceci explique cela..Chewie a écrit:Pour Bloob : je bosse en bureau d'études mécanique comme dessinateur
Mais quel est le bougre de saguoin qui a évalué négativement ce magnifique sujet ? :Violence44:
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Bloob- Quinte Flush
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Bloob a écrit:Mais quel est le bougre de saguoin qui a évalué négativement ce magnifique sujet ? :Violence44:
il est possible que ce soit moi j'ai cliqué sur le petit sigle +/- a droite en croyant que ça concernait l'affichage de la première image (possibilité de la faire défiler).
Si c'est moi, j'aimerais réparer mais je ne sais pas comment....
oam- Sheriff adjoint
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Pas de problème oam ; cela me rassure et je pensais bien que c'était une erreur de manip. ( en plus ma question était sous forme de boutade, hein ! il y'avait pas mort d'homme )
Pour le post d'en haut on ne peut plus rien faire, mais, si tu le souhaites, tu peux toujours refiler une évaluation positive sur un autre post de chewie parce qu'il le mérite vraiment.
En tout cas merci pour ton honnêteté et ta réponse rapide.
Et au plaisir de te lire.
Pour le post d'en haut on ne peut plus rien faire, mais, si tu le souhaites, tu peux toujours refiler une évaluation positive sur un autre post de chewie parce qu'il le mérite vraiment.
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Bloob- Quinte Flush
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
oam, te voilà à l'amende ! tournée générale !!!!!!!!!!!!!!!
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re : Restauration Bulldog Belge ........
Hawken .
Ta bonté te perdra !
Oam : j 'ose espérer que tu aimes les Plumes & le Goudron ?
car le Shériff va bientot rentrer et comme il est dans sa période " mauvaise "
rien qu ' hier il voulait désarmer la France , et je pense sa sentence inévitable !
Ca risque de ressembler à çà :
Désolé pour Toi : Old .
Ta bonté te perdra !
Oam : j 'ose espérer que tu aimes les Plumes & le Goudron ?
car le Shériff va bientot rentrer et comme il est dans sa période " mauvaise "
rien qu ' hier il voulait désarmer la France , et je pense sa sentence inévitable !
Ca risque de ressembler à çà :
Désolé pour Toi : Old .
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Le sheriff va statuer,
Comme la faute à été avouée spontanément et que le repentir a l'air sincère, nous nous contenterons d'une tournée générale au saloon, mais que ça ne se reproduise plus,hein ?
La prochaine fois, c'est nettoyage du bureau et des cellules + cirage de pompes.
Comme la faute à été avouée spontanément et que le repentir a l'air sincère, nous nous contenterons d'une tournée générale au saloon, mais que ça ne se reproduise plus,hein ?
La prochaine fois, c'est nettoyage du bureau et des cellules + cirage de pompes.
Invité- Invité
Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Post mis à jour : photos rechargées.
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Chewie- Sheriff
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Bravo pour ce très beau travail, Chewie !
Il faut cependant préciser que ce genre de remise en état ne doit se faire que sur des armes anciennes de faible valeur, au risque de leur faire perdre la presque totalité de celle-ci.
Il faut cependant préciser que ce genre de remise en état ne doit se faire que sur des armes anciennes de faible valeur, au risque de leur faire perdre la presque totalité de celle-ci.
Patibulaire- Full
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
très joli travail Chewie !
+1 !
+1 !
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Biker13- Couleur
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Re: Restauration - "Bulldog" belge cal. 320, type Webley R.I.C.
Patibulaire a écrit: Il faut cependant préciser que ce genre de remise en état ne doit se faire que sur des armes anciennes de faible valeur, au risque de leur faire perdre la presque totalité de celle-ci.
Oui, Pat a raison : j'ai bien précisé qu'il s'agissait d'un rossignol et de bidouille pour le remettre en été de fonctionner à moindre coût mais sans considération pour sa valeur historique...
N'allez pas faire ça sur un Colt ou un Schofield d'époque, malheureux !
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Chewie- Sheriff
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