Colonel Colt London

Publié en 1976 conjointement par Arms and Armour Press en Grande Bretagne et en Amérique du Nord par Fortress Publications, Inc, ce livre écrit par Joseph G. Rosa est maintenant introuvable en librairie, le tirage étant épuisé. Même en occasion, il est assez rare, et proposé à des prix élevés. J'ai eu la chance d'en recevoir un exemplaire en état pratiquement neuf à l'occasion de mon 60ème anniversaire.

A un format proche du A4, ce livre est imprimé sur un papier épais et très agréable au toucher, avec une qualité d'impression remarquable. Les quelque 370 illustrations qu'il contient ont bénéficié d'un soin de reproduction extrême, ce qui, avec leur taille généralement généreuse, les rend très faciles à détailler et ajoute au plaisir de la lecture.
En 212 pages, l'auteur expose toute l'histoire de l'usine londonienne de Colt, depuis la première idée jusqu'après la fermeture, et détaille la production  avec ses trois périodes (pièces fabriquées à Hartford et assemblées à Londres, fabrication intégrale à Londres, pièces fabriquées à Londres et assemblées à Hartford), mais également les relations entre Colt et ses concurrents, principalement Deane & Adams, Colt et ses fournisseurs, et Colt et ses clients, avec de nombreuses citations des documents d'époque. L'organisation de l'usine et de ses ateliers est expliquée longuement et clairement, et à la fin du livre une des annexes est consacrée au process de fabrication des revolvers et au fonctionnement des machines.
Une lecture fascinante, indispensable à tout amateur de Colt, et plus largement toute personne intéressée par les armes à poudre noire ou la période historique.

J'y ai appris entre autres en observant les nombreuses photos de Pocket 1849 et de Navy que la position très reculée sur certaines répliques de la queue de détente, pratiquement au contact de la partie arrière du pontet, est tout à fait conforme avec les originaux. Ceux-ci étant finis et assemblés à la main, la position de la queue de détente pouvait varier de façon notable. Quant à la forme des têtes de vis, j'y ai aussi appris qu'elles pouvaient être plates ou bombées suivant qu'elles venaient de Hartford ou de Londres.
Une mine vous dis-je...

Une mine dis tu ?
Y a plus qu' à creuser alors, bonne lecture.

Merci pour l'info Ringo , je vais surveiller du coin de l’œil .

Si je peux le trouver......

C'est quand même beau un 1851.....

En terme d'armes, je ne connais rien de plus beau... sauf peut-être deux 1851...

Magnifique ce livre.