Où partent les répliques Pietta ou Uberti de révolvers à percussion
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Où partent les répliques Pietta ou Uberti de révolvers à percussion
On entend souvent les amateurs français (dont les membres du ROW) de Colts, Remingtons et autres révolvers à percussion se plaindre du fait que le meilleur des la production Pietta ou Uberti part aux Etats-Unis, ne nous laissant que les rebuts du contrôle de qualité.
J'avais moi-même depuis longtemps tendance à me ranger à cette opinion, jusqu'à ce que je réalise aujourd'hui une chose à laquelle j'aurais dû penser depuis encore plus longtemps (mais que voulez-vous, ce sont les ravages de l'âge) : en effet, depuis plus de 35 ans, je suis membre de la NMLRA (National Muzzle Loading Rifle Association), qui est une branche de la NRA dédiée aux amateurs américains d'armes à poudre noire.
Chaque mois, cette association publie le magazine "Muzzle Blasts", dans lequel, en 35 ans, je n'ai pas dû voir plus de 3 articles consacrés aux révolvers à percussion. Tout ce qu'il y a à lire dans ce magazine est consacré à 85 % aux armes longues à silex (Kentuckies dont les américains sont fous, fusils de traite, Hawkens,...) et le reste aux fusils type Hawken à percussion et aux pistolets à silex ou à percussion.
Ceci indique bien que les américains, qui sont nombreux à adhérer à la NMLRA, ne s'intéressent pas ou peu aux révolvers à percussion (sauf pour les reconstitutionnistes de la civil war), ce qui peut d'ailleurs se comprendre vu la permissivité générale des états en matière de législation sur les armes à cartouches métalliques.
Je pense donc maintenant que ce sont essentiellement les révolvers à cartouche métallique (Colt SAA 1973, conversions Colt et Remington,...) de chez Pietta et Uberti qui intéressent les américains, et qu'en fait, les plus nombreux "consommateurs" de révolvers à percussion se trouvent en Europe, et peut-être même plus précisément en France, et j'en conclus à une baisse générale de la qualité de fabrication, plutôt qu'à un "deuxième choix" réservé à la France.
J'avais moi-même depuis longtemps tendance à me ranger à cette opinion, jusqu'à ce que je réalise aujourd'hui une chose à laquelle j'aurais dû penser depuis encore plus longtemps (mais que voulez-vous, ce sont les ravages de l'âge) : en effet, depuis plus de 35 ans, je suis membre de la NMLRA (National Muzzle Loading Rifle Association), qui est une branche de la NRA dédiée aux amateurs américains d'armes à poudre noire.
Chaque mois, cette association publie le magazine "Muzzle Blasts", dans lequel, en 35 ans, je n'ai pas dû voir plus de 3 articles consacrés aux révolvers à percussion. Tout ce qu'il y a à lire dans ce magazine est consacré à 85 % aux armes longues à silex (Kentuckies dont les américains sont fous, fusils de traite, Hawkens,...) et le reste aux fusils type Hawken à percussion et aux pistolets à silex ou à percussion.
Ceci indique bien que les américains, qui sont nombreux à adhérer à la NMLRA, ne s'intéressent pas ou peu aux révolvers à percussion (sauf pour les reconstitutionnistes de la civil war), ce qui peut d'ailleurs se comprendre vu la permissivité générale des états en matière de législation sur les armes à cartouches métalliques.
Je pense donc maintenant que ce sont essentiellement les révolvers à cartouche métallique (Colt SAA 1973, conversions Colt et Remington,...) de chez Pietta et Uberti qui intéressent les américains, et qu'en fait, les plus nombreux "consommateurs" de révolvers à percussion se trouvent en Europe, et peut-être même plus précisément en France, et j'en conclus à une baisse générale de la qualité de fabrication, plutôt qu'à un "deuxième choix" réservé à la France.
Patibulaire- Full
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Re: Où partent les répliques Pietta ou Uberti de révolvers à percussion
Certes, je ne suis pas un expert en production Pietta. Je n'ai que deux armes Pietta, mon remington "pocket" en .31 à cinq coups et mon LeMat Navy. Aucun reproche à faire à ces deux armes. J'ai bien retouché la cheminée du canon central du LeMat, mais cette intervention se faisait déjà sur certains originaux du début de la production anglaise du Deuxième modèle, celui qui a inspiré le Le Mat Cavalry de Pietta.
Sur les deux LeMat de ma famille, la cheminée du canon central n'était pas la même que celles du barillet. Elle était un peu plus courte du canal hors panne d'écrou. Mais filetage était le même en diamètre et longueur.
Sur mes deux répliques, le bronzage est impeccable, il n'y a pas de marques intempestives d'usinage. Certes j'ai fait nickeler le laiton du bâti du Remington et j'en ai profité pour vieillir le bronzage puisque j'avais démonté le canon et toutes les pièces d'acier.
En ce qui concerne la fidélité historique, je ne prononce pas puisque je tire plus que je ne collectionne.
C'est vrai que la réplique Uberti de copie sudiste de 1851 que j'ai achetée pour économiser mon original est très proche du "vieux", alors que mon LeMat est en calibre 44 alors qu'il devrait être en 41.
Mais cela ne me gène pas. Même si en 41 j'aurais économisé sur le plomb. En ce qui concerne la poudre, la charge indiquée par le constructeur est de 0,9 g, comme en 41.
Sur les deux LeMat de ma famille, la cheminée du canon central n'était pas la même que celles du barillet. Elle était un peu plus courte du canal hors panne d'écrou. Mais filetage était le même en diamètre et longueur. j'ai donc modifié la cheminée de ma répliques parce que j'avais eu des ratés de percussion. Depuis, tous mes tirs du canon central ont été parfaits. En ce qui concerne la mise de feu, bien sûr, parce que je ne suis pas un tel tireur que mes tirs soient parfaits.
Sur les deux LeMat de ma famille, la cheminée du canon central n'était pas la même que celles du barillet. Elle était un peu plus courte du canal hors panne d'écrou. Mais filetage était le même en diamètre et longueur.
Sur mes deux répliques, le bronzage est impeccable, il n'y a pas de marques intempestives d'usinage. Certes j'ai fait nickeler le laiton du bâti du Remington et j'en ai profité pour vieillir le bronzage puisque j'avais démonté le canon et toutes les pièces d'acier.
En ce qui concerne la fidélité historique, je ne prononce pas puisque je tire plus que je ne collectionne.
C'est vrai que la réplique Uberti de copie sudiste de 1851 que j'ai achetée pour économiser mon original est très proche du "vieux", alors que mon LeMat est en calibre 44 alors qu'il devrait être en 41.
Mais cela ne me gène pas. Même si en 41 j'aurais économisé sur le plomb. En ce qui concerne la poudre, la charge indiquée par le constructeur est de 0,9 g, comme en 41.
Sur les deux LeMat de ma famille, la cheminée du canon central n'était pas la même que celles du barillet. Elle était un peu plus courte du canal hors panne d'écrou. Mais filetage était le même en diamètre et longueur. j'ai donc modifié la cheminée de ma répliques parce que j'avais eu des ratés de percussion. Depuis, tous mes tirs du canon central ont été parfaits. En ce qui concerne la mise de feu, bien sûr, parce que je ne suis pas un tel tireur que mes tirs soient parfaits.
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Les hommes se répartissent naturellement en trois classes : Les vaniteux, les orgueilleux et les autres.
Ne faisant pas partie de leur classe, je n'ai jamais rencontré les autres.
Re: Où partent les répliques Pietta ou Uberti de révolvers à percussion
Je vais naviguer de temps en temps sur des forums étasuniens qui s'intéressent aux armes à poudre noire. S'il y en a beaucoup qui se consacrent particulièrement aux armes longues, il y en a aussi pas mal qui s'intéressent aux armes courtes à percussion. Mais, d'après ce que j'en lis, il semblerait qu'il y a sur ces derniers forums beaucoup plus de tireurs que de collectionneurs (pour ces dernier, ils s'intéressent plus aux originaux qu'ils peuvent trouver bien plus facilement que nous). Et pour ces-dits tireurs, ce qui compte plus, c'est la qualité du groupage plutôt que celle du bronzage ou la réalité historique du modèle. La collection de répliques de revolvers à percussion est encore balbutiante aux USA. A preuve, la cote publiée par le Blue Book of Gun Value est très approximative pour les répliques.
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Re: Où partent les répliques Pietta ou Uberti de révolvers à percussion
Voici une des très bonnes video de Mike Beliveau, d'origines Françaises, et qui écrit très bien le Français.
Les Cap and Ball sont TOUS Italiens, d'après ce que j'ai compris.
JERRY
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Re: Où partent les répliques Pietta ou Uberti de révolvers à percussion
Ringo a écrit:Je vais naviguer de temps en temps sur des forums étasuniens qui s'intéressent aux armes à poudre noire. S'il y en a beaucoup qui se consacrent particulièrement aux armes longues, il y en a aussi pas mal qui s'intéressent aux armes courtes à percussion. Mais, d'après ce que j'en lis, il semblerait qu'il y a sur ces derniers forums beaucoup plus de tireurs que de collectionneurs (pour ces dernier, ils s'intéressent plus aux originaux qu'ils peuvent trouver bien plus facilement que nous). Et pour ces-dits tireurs, ce qui compte plus, c'est la qualité du groupage plutôt que celle du bronzage ou la réalité historique du modèle. La collection de répliques de revolvers à percussion est encore balbutiante aux USA. A preuve, la cote publiée par le Blue Book of Gun Value est très approximative pour les répliques.
En complément à ce que Ringo a écrit, c'est bien vrai que le tir est plus développé aux USA ou même en Amérique du Nord que l'art de la collection de répliques. Les collectionneurs vont se centrer sur les armes d'époque (j'ai toute une liste de sites Internet entièrement dédiés aux collectionneurs). D'ailleurs même au Canada, plus strict en termes de lois sur les armes à feu, la possession d'armes de collection d'époque ne nécessite aucun permis. Alors que pour collectionner des répliques, il faut un permis d'acquisition. Les USA sont beaucoup plus liberaux quant aux permis, mais chez eux c'est une question de $ et d'histoire. Collectionner des Pietta ou des Uberti ne se rapporte pas à leur histoire, alors que des Colt ou Remington d'époque oui.
Et puis pour les moultes épreuves du CAS ou du Wild Bunch ou autres compétitions similaires mais avec des armes de WWI, ils vont préférer des Ruger ou autres marques US de réplique de Colt SAA 1873 en canon de 4"1/2 ou 5" et en 357 magnum.
A consulter ce bon livre de David Chicoine sur l'utilisation des répliques
http://www.amazon.com/Guns-New-West-David-Chicoine/dp/0873497686
Malgré des photos un peu tristounettes, il regorge de détails et d'adresses.
Happy trails tou you !!
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Nevada Smith- Full
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Re: Où partent les répliques Pietta ou Uberti de révolvers à percussion
Je cris moi aussi, comme Patibulaire, que le plus gros de la production des révolvers à percussion de chez Pietta va en France.
Ceci est facilement explicable car la France est un des seuls, si pas le seul pays européen où l' on peut encore se procurer ces armes en vente libre.
C' était le cas en Belgique il y a longtemps, mais depuis qu' il faut une autorisation, ou une déclaration pour les tireurs licenciés, les ventes ont terriblement chuté.
Ceci est facilement explicable car la France est un des seuls, si pas le seul pays européen où l' on peut encore se procurer ces armes en vente libre.
C' était le cas en Belgique il y a longtemps, mais depuis qu' il faut une autorisation, ou une déclaration pour les tireurs licenciés, les ventes ont terriblement chuté.
Invité- Invité
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