Kentucky...Pennsylvania....

Ces armes mythiques qui ont activement particpé à la conquète de l'Amérique (et pas seulement de "l'Ouest") et même à son Independance, peuvent porter des noms différents selon l'endroit ou le moment, même elles ont à peu près les mêmes caractéristiques.

Ces outils alliaient l'élégance à l'efficacité, même si de nos jours cela parait à peine vraisemblable, avec les avancées de la technologie: oui, ces armes étaient efficaces, et ont fait le "travail" pour lequel elles avaient été conçues.

Elles étaient à la pointe de la "technologie" de l'époque dans leur domaine.

Elles ont évolués, en fonction de l'environnement, depuis les rives de la Côte Est de l'Amérique du Nord, celle où les colons eurpéens se sont d'abord implantés, ont traversées les Appalaches, les grandes forêts maintenant disparues, les Rocheuses, toujours plus à l'Ouest, elles sont devenues les fameux Hawken, mais avant cela elles ont progressé aussi vers le Sud avec leurs propriétaires, et en particulier les territoires mexicains, qui allaient devenir le TEXAS!

vers Alamo !

Ces armes ont portées divers noms, souvent appelées "Kentucky Riffle" alors que leur origine est plutôt la Pensylvanie. Elles se sont transformées selon les besoin au fur et à mesure de l'avance des colons et de celles des territoires traversés, sont devenues plus trapues, plus courte, tout en gardant une certaine élégance en devenant les "Hawken", d'après le nom de frères armuriers inventifs et prolifiques.

Celui-ci porte sur le catalogue Pedersoli l'appellation de "Frontier", cette "frontière" qui se déplaçait à chaque fois que les courageux aventuriers pénétraient encore plus profond dans les Territoires de l'Amérique, toujours plus vers l'Ouest mythique, et jusqu'à ce qu'enfin, ils touchent aux rives du Pacifique.

Le Kentucky est vraiment l'arme longue la plus élégante que je connaisse. La longueur, la finesse et la courbe du bois lui confèrent une silhouette d'une grâce absolue.
Pedersoli l'agrémente d'une patchbox à la fois simple et somptueuse.
encore une fois, bravo pour la présentation et l'arme présentée, Jeppesen. C'est toujours un plaisir de lire et regarder.

plus 1 c est vraiment magnifique

Très belle arme en effet.
Je trouve le bois magnifique

A l'époque, les hommes "de la frontière" pensaient que plus le canon est long, plus l'arme est précise. Ils avaient tord, mais ils nous ont laissé ces extra-ordinaire cannes à pêche qui sont aussi peu pratique pour courir dans les bois qu'elles sont belles et néanmoins précises.

Je partage tout à fait ton point de vue, Ringo : ces armes sont les plus élègantes que l'on puisse imaginer, à mon sens !

Et puis ce sont de telles armes qui ont bercées ma "jeunesse" (et celle de beaucoup d'autres), dans les romans de Fenimore Cooper ("Le dernier des Mohicans", etc....), les aventures des coureurs des bois et des montagnes comme Davy Crockett, avant même les "western".

En ce qui concerne la longueur du canon, ce n'était pas seulement un problème de "précision", mais aussi d'optimisation de la combustion (de l'explosion, en fait) de la charge de poudre, pour obtenir l'efficacité maximale....et donc une portée accrue (sinon, pas mal d'imbrulés et une partie de la poudre était "éjectée" avec le projectile, ne servant alors pas à la mise à feu).

La solution: moins de poudre mais moins de puissance, ou canon plus long pour laisser à toute la charge de poudre le "temps" d'être efficace. (le "calibre" du projectile joue aussi un rôle, bien sûr , entre autres paramètres).

('L'étape suivante à été le "Hawken", plus adapté à certaines conditions locales, avec le dépalcement de la "frontier", comme le signale "nemessos")

Magnifque ta "sarbacane"
Je suppose que le bois, c'est de l'érable ?
Et quelle longueur fait elle ?

Jeppesen a écrit:Et puis ce sont de telles armes qui ont bercées ma "jeunesse" (et celle de beaucoup d'autres), dans les romans de Fenimore Cooper ("Le dernier des Mohicans", etc....), les aventures des coureurs des bois et des montagnes comme Davy Crockett, avant même les "western".

Tu nous parles d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaitre (et encore, j'arrondis). J'ai encore dans les oreilles le refrain "Davy, Davy Crockett, l'homme qui n'a jamais peur"...

Hé, Hé, Ringo, moi aussi ! Je connais même encore un ou deux couplets "par coeur" !

Oui, Papysharps, c'est de l'érable, plus exactement de "l'érable tigré" comme ils disent.

C'est vrai que les veines de ce bois lui donnent un petit plus sur le plan esthétique.

Pour la longeur de l'arme, je ne sais plus, j'irai la mesurer tout à l'heure, mais je crois que c'est de l'ordre de 1, 30m ou un truc comme ça.

et hoooo je suis pas si vieux que cela et je connais aussi la chanson de ce brave Davy

Oui mais toi, Indian, c'était par Douchka ou Chantal Goya (brrrrrrrrrrrrrrr)...
Nous c'était Annie Cordy, et c'était le feuilleton à la télé, pas un dessin animé...

Oui mais toi, Indian, c'était par Douchka ou Chantal Goya (brrrrrrrrrrrrrrr)...
Nous c'était Annie Cordy, et c'était le feuilleton à la télé, pas un dessin animé...
Fess Parker, LE Davy Crockett :

douchka peu être sa j en sais rien mais c était bien une série tv et pas un dessin animé
mais bien la serie avec fess Parker

Qui n'a pas vu "Sergent York" avec Gary Cooper ?????

Lors d'un concours,on le voit tirer sur des dindons et planter un clou avec son Kentucky...mythe ou réalité ???

L'action se situe avant la guerre de 1914 et ils utilisaient toujours leur vieux Poudre noire

Il est vrai que pour des "Red Neck" les Winchester devaient être chères

tranter 44 a écrit:Lors d'un concours,on le voit tirer sur des dindons et planter un clou avec son Kentucky...mythe ou réalité ???

Dans la réalité, lors de concours, on attachait une dinde derrière une bûche et on essayait d'atteindre la tête lorsqu'elle la levait au-dessus de la bûche.
Lors de l'épisode réel où avec sa patrouille il avait neutralisé un nid de mitrailleuse, ils furent pris comme cibles par les autres mitrailleuses allemandes situées de part et d'autre. York (caporal à ce moment-là) utilisa les prisonniers allemands comme protection, ce qui força les autres à lever la tête au-dessus de leurs remparts pour voir où tirer. York les tua un par un de cette façon, comme il le faisait avec les dindes dans les concours.
Lors d'un autre épisode, l'emplacement où il se trouvait fut chargé par un groupe de soldats allemands. Au lieu de les tirer en commençant par le premier, il commença par le dernier, en remontant la file, évitant ainsi que les premiers voient ce qui se passait et se mettent à couvert. Il appliqua là la technique qu'il avait apprise pour tuer les oies sauvages en vol : tirer d'abord celles de queue et remonter vers les premières pour les avoir toutes.

Heu.....j'ai même le "souvenir" de cette chanson (et pas par Annie Cordy) à...la radio

C'était dans les années 60 (pas 1860, hein, quand même )

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Moi aussi j'ai la nostalgie de mon époque petit trappeur dans les années 60 et de ce fait j'ai décidé de continuer jusqu'à 77 ans avec du vrai matériel.

Ben dis donc, ça aussi c'est du beau matos !
Superbes fusils, j'ai un faible pour le premier dont le cloutage est fait avec beaucoup de goût.

Superbe matos et superbes photos !

qui me font penser que j'ai un "tomahawk" à terminer !!!

Le premier c'est le même mais sans les clous et j'ai débronzé également la platine . Même travail sur le pistolet kentucky du même fabricant ( Armi sport ) qui sait standardiser car ce sont des platines identiques ( je ne pense pas que ce soit très historique tout cela.
Une hachette bidouillée à partir d'une hachette Leroy Merlin et manche en véritable érable tigré bidon à la ficelle.
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Dis donc Mark,
Tu peux partir trapper de suite, t' as tout le matos.
Et du beau en plus...

Le problème, c'est que Leroy-Merlin et les autres marchands de matériels de bricolage proposent aujourd'hui des "hachettes" modernes, à manche plastique et lame en acier plus ou moins colorée par procédé chimique (je suppose) et autres , qui les rendent "impropres" (à-priori) à ce genre de transformation !

J'ai heureusement trouvé mon bonheur grace à un ami, qui m'a procuré une vieille hache venant d'une brocante !

(ma première tentative de "vieille hache" c'était soldé par l'achat ...d'une hache de look assez ancien, mais....qui me titillait l'esprit: après recherche, il s'agit d'une hache de...pionnier de l'armée allemande de 14-18 ! que j'ai conservée en l'état, bien sûr, pas question d'y toucher, même si ce n'est pas une rareté absolu, ça reste une pièce "historique" à mes yeux).

Je pense espérer à arriver à quelque chose d'approchant de la tienne, Mark Buffalo, d'après les documents que j'ai rassemblé sur ce genre de tomahawk.

Me reste à "passer à l'action", j'ai déjà déterminé le "profil" et les modifs à faire....

J'ai aussi envisagé, pendant que j'y étais, de fabriquer une ou deux lances de guerre, mais le forgeron à qui j'ai demandé si il était possible de me faire des lames à l'identique de photos d'époque, m'a dit que ça me coûterait très cher ! peut-être n'avait-il pas envie de s'embêter avec ça ?

Mais je n'ai pas renoncé, j'y arriverai d'une façon ou d'une autre...

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Voici les différentes étapes de la transformation de ladite hachette de chez Leroy Merlin . Pour moi le plus important c'est que le passage du manche soit ovale ou rond et non pas plat comme sur la plupart des haches vendus dans les GSB. Pour la peinture , un coup de chalumeau en douceur et c'est parti.

Faire partir la peinture au chalumeau....mais c'est bien sûr !

J'aurai pensé qu'elle tiendrait plus que ça...mais c'est bon à savoir.

Voici la hache dont je dispose:



Je ne devrai pas avoir trop de travail, mais faut que je prenne le temps....pfeeeee!

Superbe profil qui ne gagnerait pas à être trop affiné. Et si le manche est récupérable , c'est encore mieux. Un peu d'électrolyse pour virer la rouille et c'est ce qui s'appelle faire du vieux avec du vieux.