"Nouveaux Mondes" un Roman Franco-Sudiste

La guerre civile est officiellement finie. Certes des revanchards créent des mouvements de révolte ou pire des organisations visant à terroriser les "colored people". La plantation subit une attaque qui échoue partiellement. Mais malgré ces soubresauts la vie redémarre doucement. Pierre-Hubert recrute un nouveau collaborateur pour la plantation et on sent que les affaires vont reprendre. Ce chapitre est le dernier de la deuxième partie de "Nouveaux Mondes", celle qui a trait à la fin de la guerre civile. Pour le lire suivez ce lien :

À  venir un troisième tome "En Marche Vers le Pacifique" plus axé sur les aventures nationales vers l'Ouest dans cette "Nation" qui fait glisser la "Frontier" vers le Pacifique.
Le Ministère des Affaires Étrangères et celui de la Marine et des Colonies ont décidé de prolonger la mission de Pierre-Hubert en Amérique. C'est ici que commence la partie la plus touffue de la vie de Pierre-Hubert qui se demande si par hasard il ne va pas émigrer définitivement en Caroline du Sud.
Comme le dit le Chef du village des Séminoles sédentarisés, la guerre est finie mais les armes ne se sont pas tues pour autant.

Avant de se lancer dans de nouvelles activités en Amérique, Hélène Pierre-Hubert de Berdeilhe décident de se rendre en France pour prendre quelques vacances et surtout parce que notre géomètre va se voir confier des nouvelles missions dans l'intérêt, sinon de la France, au moins de celui du gouvernement impérial.
Le Ministère des Affaires Étrangères et celui de la Marine et des Colonies ont bien décidé de prolonger la mission de Pierre-Hubert en Amérique. Dès le début de la traversée, Pierre-Hubert est contacté par un représentant discret du ministère qui propose un marché que notre agent "d'influence" décide de d'accepter. Mais cette forme de chantage provoque chez lui une réaction intime de rejet et il entrevoit la perspective d'émigrer définitivement en Caroline du Sud.

Après leur retour de France, Pierre-Hubert et Tertullien se voient confier une mission de contrôle discret des agissements de l'équipe dirigeante de L'Union Pacific Railway Co et pour ce faire ils partent faire connaissance du Dr Thomas Clarke Durant qui semble un drôle de personnage. C'est la reprise de contact avec la ville de Washington encore sous le coup de l'après-guerre. Mais surtout c'est la découverte de deux villes de Saint-Louis de part et d'autre du Mississippi.

Cousin, je suis très sensible à tes compliments.
Je prends grand plaisir à écrire cette sorte de feuilleton à la mode du XIXe siècle. En effet, dans les journaux de cette époque sont parus sous forme de feuilletons des romans qui ont ensuite fait partie des classiques français. Les Mystères de Paris par Eugène Sue ou cette véritable saga des Rougon-Macquart d’Émile Zola qui compte 20 romans et qui sont autant de documentaires sur la vie des Français des divers milieux sociaux au XIXe siècle ont paru dans les quotidiens auxquels, par l'accrochage des lecteurs, ils ont apporté de solides subsides.
Une anecdote :
Au début d'une séance à l’assemblée nationale au Palais Broubon, un député arrivé à la limite d'être en retard, a apporté aux députés s'installant pour siéger une information capitale : "Mes chers collègues, la Chouette est morte !"
La Chouette était une vieille femme des milieux troubles de Paris, une virago détestable,  mais surtout un personnage honni des Français - y compris parlementaires - qui en suivaient les faits et gestes dans la presse quotidienne. Cette ennemie publique n°1 opérait... dans le feuilleton "Les Mystères de Paris" cité plus haut et pour lequel le public de l'époque se passionnait.
Lorsque au bout de quelques semaines de présence sur ce forum et sur un autre, j'ai décidé de me lancer dans cette présente saga, c'était après avoir compilé près de huit-cents pages d'une autre vie - partielle - de Pierre-Hubert de Péreilhe, fils d'un baron tué sur ordre du Roi de France pour avoir pris le parti des "Cathares" - il vaux mieux dire les bonnes gens.
Ce jeune enfant, élevé par un "capelan" de la Vallée de l'Arget, près de Foix, a été armé chevalier sur le paris de l'abbatiale Saint Volusien en 1248 et est ensuite parti pour la Palestine sur ordre du Roi Louis IX. Il parcourt le monde connu jusqu'au Japon et trempe comme beaucoup de savants de cette époque dans une monde de religions, d'Alchimie, de spagyrie et d'astronomie - astrologie. En remerciement des services rendus, le Roi a fait baron ce Pierre-Hubert de Péreilhe, mais pour qu'il puise remplir son rôle de membre de la - petite - noblesse, il lui a changé son nom de Péreilhe en Berdeilhe. Le nom de Péreilhe était entaché par la condamnation du père de Pierre-Hubert.
Point n'est ici le lieu de présenter cet ouvrage qui n'est pas du tout Old West. Mais en exploitant des archives familiales sur la guerre civile américaine, et aussi sur les événements des Antilles après 1848 et dernière abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, il m'est apparu agréable - pour moi - de présenter le compilateur desdites archives, un de mes aïeux officier de la marine nationale, comme le descendant homonyme de mon héros médiéval.
Cetaïeul nous a laissé des quantités de notre compilées dans les brouillons de ses "livres de bord" dont il faisait un journal personnel qui comporte beaucoup plus de données que ce que l'on trouve dans les compte rendus officiels de ses missions archivés au ministère des Finances ; car le corps des géomètres d’État, appelé maintenant le cadastre, dépendait et dépend toujours, du ministère des Finances.
Le fond de petite histoire contenu dans ces notes et archives, y compris des photo sépia et des croquis m'a conduit à me pencher sur les données de l'histoire officielle, mais si je ne prends pas de libertés avec les faits, je me permets de reprendre les impressions de cet aïeul sur le dessous des cartes lorsqu'il l'a connu. On pourra noter des approximations ou des vérités qui sont devenues apocryphes t considérées comme discutables par le poids des versions officielles, mais les événements historiques sur lesquels je m'appuie n'ont autre but que de situer les actions dans un environnement réaliste et connu des passionnés de cette époque.
Seulement, encore plus que pour mon héros médiéval sur lequel je n'ai pas pu trouver autant d'archives précises - encore que... - je suis souvent obligé de suivre mon géomètre parce qu'il a pris un tel corps qu'il m'a en fait échappé. Je sais comment il a fini sa vie, mais on en est encore loin parce qu'il a connu une vie bien remplie. Mais surtout, cet homme qui a toujours été décalé dans cet empire français de barons bourgeois et parvenus, cet homme qui a conservé ses convictions catholiques mais humanistes, fermement royaliste et légitimiste jusqu'à sa mort, cet officier qui a quitté l'armée pour ne pas servir "le neveu", qui à la suite de Napoléon III a vu arriver une république qui semblait préparer une restauration, cet homme n'a jamais cessé de servir ses deux pays, la France et la Caroline du Sud.
En exploitant les cahiers de 1865-69, je suis tombé sur une mine passionnante. Les dessous des manipulations de T. C. Durant quant au pognon de la construction de la voie ferrée transcontinentale vers l'ouest. Mais moins que ces affaires sordides dont tout le monde a fini par avoir connaissance, ce sont les acrobaties techniques auxquelles il s'est livré avec une toute petite équipe, dans des montagnes difficiles au milieu de natives, amérindiens et blancs de plusieurs générations de moutainmen et de trappeurs, pour livrer aux géomètres de la Union Pacific des bornes géodésiques utilisables et assurant la cohésion des chantiers dans la vallée ou dans les flancs de montagnes. Et ceci tout en faisant du renseignement pour le compte de l'ambassade de France à Washington.
Et en conduisant une vie familiale en Caroline du Sud. Heureusement, les absences de plusieurs semaines voire de quelques mois, étaient le lot des femmes du Sud lorsque leurs époux n'ayant pas hérité la plantation, milieu stable et à la vie monotone et calme, même après la reconstruction, quand leurs époux, donc, étaient conduits à partir en voyages d'affaires. En général d'affaires commerciales pour trouver des débouchés aux productions agricoles, ou trouver des ressources achetables pour pallier le manque de machines dans une économie qui se "nordisait" toujours davantage.
Pour le moment je manque de temps pour écrire mon chapitre en cours, mais il me tarde de m'y remettre. Mais tu as de la matière devant toi, dans le bus. En espérant que cela continuera à t'intéresser.

Dans Saint-Louis; Pierre-Hubert et Tertullien prennent leurs marques. Les gens qui y œuvrent ne sont pas tous favorables au chemin de fer qui à terme entraînera, c'est inévitable, la construction d'un pont. Fidèles à la tradition de contact humain qu'ils partagent, nos deux géomètres prennent contact avec les artisans locaux et les commerces qui, à part un, ne sont pas fréquentés par les apparatchiks de la future ligne ferroviaire. Le seul commerce "de luxe" est la maison de plaisirs "pour riches" qui risque de voir se présenter des cadres en mal de solitude et dont la tenancière leur fait un accueil utile comme Pierre-Hubert en a déjà connu un pendant la guerre.

Pierre-Hubert et Tertullien quittent Saint Louis avec deux nouvelles recrues qui ne manquent pas de piquant. Ils en auront bien besoin compte tenu des menaces qui s'accumulent sur leur mission au profit du chemin de fer.
En attendant ils préparent leur nouvelle campagne, civile celle-ci, mais qui en manquera sans doute pas de risques.
Entre les aigrefins qui tourneront autour des chantiers, les magouilles financières de l'entourage de Durant et l'exaspération que ne manquera pas de monter chez les indiens dont le comportement du nouveau commandant de la Division du Missouri ne va sans faire que les braquer, nos géomètres et leurs deux aides auront à évoluer dans un sacré pot de pus !

Au lien ci-dessous, tu as accès à tous les chapitres de cette sorte de saga intitulée "Nouveaux Mondes" qui commence en 1859 et en est maintenant à la fin de l'année 1865. J'ai commencé à l'écrire en 2012 en partant d'archives familiales, dont certaines viennent des Antilles et d'autres du fonds familial laissé par les officiers de marine mes ancêtres du côté de mon père. J'ai aussi des livres de bord qui traitent d'autres endroits que l'Amérique du Nord ou la Guadeloupe et les textes des journaux de bord commencent vers la fin du 1^er Empire. En 1813 pour être précis.
Pour les illustrations, je dispose de plaques ancienne au format 9 x 13, de croquis et peintures, et en cas de besoin j'ai recours à des illustrations venant de l'internet, les archives états-uniennes étant fort riches.

Page d'accueil du site "Nouveaux Mondes".

Les ennuis commencent. Tout aurait été trop simple. Tertullien et Pierre-Hubert continuent à faire des rencontres. Le grand projet de la ligne de chemin de fer transcontinentale demande des hommes dont certains avec des qualités rares. En plus de ses capacités de géomètre, Pierre-Hubert se voit chargé de recrutement pour le compte de l'Union Pacific mais en se méfiant du Dr Durant.

Nos deux géomètres se rendent donc en Guadeloupe pour prendre le paquebot Cacique qui "fait la ligne" de la France à la Guyane en service postal. Le Guadeloupe est, sur leur route, l'île française la plus proche du port de Savannah. Et c'est le port d'attache de l'Ipana. Sans compter que, le texte ne le dit pas, mais je reste sûr que ça faisait plaisir aux deux voyageurs de revoir cette île. Ne fût-ce que pour voir comme elle avait évolué depuis leur départ cinq ans plus tôt. Et ils tombent en fait sur un juteux commerce interlope.


Le prochain chapitre rendra compte des tractations bien surprenantes en Guyane. Décidément on est bien loin de la France et même des États-Unis.

Nos deux Français d'Amérique se rendent en Guyane où il découvrent une sorte d'enfer...
Mais pas pour tout le monde !
Après avoir fait une "rencontre orientale" dans un club pour Békés en Guadeloupe ils arrivent dans une colonie bien particulière.
La suite des péripéties de cette vie bien agitée se trouve au lien qui suit :


Il va falloir maintenant que nos deux "DRH" avant l'heure recrutent les bons gars pour le bon boulot. Mais ce n'est pas avec les bagnards que les contacts sera le plus difficile du travail.

Pour simplifier les choses et parce qu'au début de ce fil les adresses des chapitres sont périmées, je mets en ligne ce lien vers le site qui héberge l'ensemble du Roman feuilleton Nouveaux Mondes, histoire de l'amour de pays neufs.