"Nouveaux Mondes" un Roman Franco-Sudiste

Ce chapitre est le dernier de Nouveaux Mondes. Ce roman feuilleton doit s'arrêter. Le retour des Berdeilhe en Amérique après trois mois de congé administratif en France les mettra aux prises avec de nouvelles difficultés.
L'exploitation des archives qui me servent de bases va sans doute me conduire à traiter à l'avenir les souvenirs de ce cousin-ancêtre sous forme de romans courts, d'une centaine de pages, chacun traitant d'un sujet particulier.
Seulement, ce géomètre-géographe a rédigé ses cahiers manuscrits comme une série de journaux de bord assez indigestes parce qu'ils traitent au jour le jour de sujets divers et passionnants mais mélangés qui, regroupés par thèmes, vont me permettre de rendre ces notes plus attractives.
Ce que j'ai exploité jusqu'à présent était plus ordonné. Rassurez-vous pour ceux qui sont encore intéressés par ces récits, j'ai déjà opéré des tris par thèmes et il me reste à trouver dans le fonds d'archives des dessins et/ou photos, des compléments de notes permettant des recoupements afin d'éviter les erreurs. En effet, j'ai pu constater que certains cahiers donnent des hypothèses qui s'avèrent fausses et sont contredites par des conclusions sûres établies après plusieurs mois et consignées dans des cahiers rédigés après les précédents. Ce travail est passionnant mais assez long.

Voici la suite de Nouveaux Mondes.
Réorienté par le ministère des Affaires étrangères et celui de la Marine et des colonies, Pierre-Hubert de Berdeilhe va entraîner sa femme et sa descendance dans une série d'événements qui fait la fortune de certains et ont broyé la majorité des gens qui vivaient dans cette Amérique secouée par les soubresauts d'une évolution qui la conduira au premier plan des puissances un demi-siècle plus tard. Nous sommes encore dans le monde de la poudre noire et des armes qui évoluent à grande vitesse au cours de cette horrible guerre de Sécession qui ne va qu'empirer.

La situation a beaucoup évolué durant les "vacances" de Pierre-Hubert et Hélène. L'hiver a été dur en Amérique du Nord. Le retour de nos deux "globe-trotter" les remet "dans le bain".

La remise "dans le bain" part sur les chapeaux de roues. On retrouve deux néfastes qu'on croyait oubliés et Pierre-Hubert se voit confier une autre mission foireuse par l'Amiral "Smith"... Par ailleurs, les déboires des troupes de Lee en raison de l'équipement des soldats confédérés en armes longues interpellent le "géomètre impérial". La plantation commence à se réorganiser pour  pouvoir continuer à fonctionner dans une ambiance politique qui commence à vraiment sentir le faisandé.

Décidément, la pression politique de Hintermaier énerve du monde. "Smith" demande une intervention aberrante au plan légal. Et les choses échappent un peu aux protagonistes de l'affaire.

Violente Justice.

Décidément, la pression politique de Hintermaier continue. Ses sbires disparaissent sur la plantation, ce qui le fâche. Mais il va falloir user de moyens radicaux contre ce néfaste, tout en sauvant les apparences de la légalité.

Cette escapade qui devrait être rapide au Nord du Potomac est ralentie par les embarras de circulation dus à l'opération de McClellan en Virginie. Mais néanmoins en deux jours de travail effectif, Pierre-Hubert recueille des informations que ses relations sur place ont recherchées et trouvées pour lui. Au moins ce voyage n'est-il pas inutile et entre autre l'éclaire sur le changement d'ambiance dans les arcanes du pouvoir Fédéral.

Le retour de Pierre-Hubert aurait pu être triomphal mais les réalités sont là. Dans cette ambiance délétère de guerre au front et de complots à l'arrière, la paix est une paix armée, tendue et finalement une autre sorte de guerre règne à l'arrière. Le monde de Charleston semble comme figé dans l'attente d'un malheur. Imminent. Et le sort d'Hintermaier, pourtant simple fait-divers, pèse sur l'atmosphère générale.

L'orage gronde et l’on entend le rumeur des batailles. La guerre connaît quelques batailles retentissantes qui troublent la vie de la plantation. Certes, l'année 1862 ne met à contribution ni Pierre-Hubert, ni Tertullien ni Hélène. Le fils attendu est arrivé mais la guerre hélas continue. On a quelques nouvelles d'André et ses camarades de combat.

Ces six premiers mois de l'année 1863 sont un tournant dangereux pour la Confédération en Amérique du Nord et aussi pour la France au Mexique. Il semblerait que la "baraka" qui servait Robert E. Lee jusqu'à présent l'abandonne. Si ce n'est personnellement, du moins pour ses troupes. Les victoires de la confédération seraient-elles des victoires à la Pyrrhus ?

C'est l'automne de l'année 1863. Aldebert qui n'est pas du genre à mettre ses œufs dans le même panier a confié une mission d'importance à Pierre-Hubert. Notre géomètre à deux casquettes reprend donc du service de bons offices au nord du Potomac. Tandis que la guerre prend un tour de plus en plus tragique pour les gens qui la vivent de près, des hommes d'affaires pensent déjà à l'après-guerre. Un nouveau chapitre de l'histoire se rédige dans des officines où l'on nage en eaux pas forcément troubles mais encore sombres.

Ce déplacement à Washington n'est pas des plus agréables, mais il est instructif. Malgré les horreurs de la guerre, Pierre-Hubert trouve dans ses rencontres une nouvelle espérance. tout ne serait pas complètement perdu.

L'année 1864 commence mal et s'annonce chaotique. Mais nous l'avons vu, "Every cloud has a silver lining". Toutefois, il semble que les nuages d'orage s'accumulent au-dessus de la Confédération en général et de la Caroline du Sud en particulier. Il faut d'ores et déjà se remonter les manches pour préparer la suite de l'Histoire. Et la poursuite de la conquête de l'Ouest.

Le portail Voila qui hébergeait mes sites est en cours de fermeture et a déjà fermé le volet des Pages Perso.
J'ai donc rapatrié mes sites sur un autre hébergeur et l’intégralité des deux Romans est accessible par le lien ci-dessous vers la page d'accueil au bas de laquelle se trouvent les liens directs vers les chapitres des deux romans.

L'année 1864 se termine très mal. Et 1865 commence encore plus mal. Juste avant la fin 1864, les agents de Pinkerton refont leur apparition à Charleston. Mal leur en prend mais la situation de la Caroline du Sud est de plus inconfortable pour la plantation. La mort imprévue de Lincoln qui vient d'être réélu menace de faire rebondir la haine de l'occupant. Les projets de conquête de l'Ouest vont-ils une fois de plus se voir repoussés sine die ?

Pour lire le treizième chapitre de Vie et Mort en Amérique du Nord, Roman d'un monde qui se recrée. suivez ce lien :

La guerre est enfin officiellement terminée. Il faut reconstruire ce qui a été détruit, et relancer la marche vers l'ouest. L'ambiance est toutefois encore bien morose. Les gens de la plantation Toppenot ont du pain sur la planche. Tertullien et Pierre-Hubert se voient confier de nouvelles tâches par l'Ambassadeur de France. De nouvelles perspectives s'offrent aux États (Ré)unis et les Français de Charleston vont y prendre leur part.
Pour lire le quinzième chapitre de Vie et Mort en Amérique du Nord, Roman d'un monde qui se recrée. suivez ce lien :

Les gens de la plantation Toppenot se retroussent les manches mais les magouilleurs ont surgi comme il fallait s'y attendre. Fort heureusement il y a aussi parmi les vainqueurs des gens honnêtes, ou en tout cas qui semblent plus pressés de rentrer chez eux que de continuer à soulever la haine. Seulement il y a parmi des perdants de cette guerre stupides des revanchards qui ne facilitent pas les choses.
Pour lire ce nouveau chapitre de Vie et Mort en Amérique du Nord, Roman d'un monde qui se recrée. rendez-vous au lien suivant :