Nourrir le Howdah
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Re: Nourrir le Howdah
Question moules et tout le reste (four etc... vu que pour l'instant je n'ai rien) j'ai demandé un RDV à Mr Municentre, il saura bien me dire de quoi j'ai besoin si jamais j'avais loupé des épisodes. Je pense prendre les deux moules en 20 ainsi que d'autres pour les Rem, les Colt et tout le reste et peut-être du Minié en 50 pour le Vortex Ardessa. Il y en a pour un peu de ronds mais je pense que ça risquera de m'occuper un moment, alors au prix de l'heure d'autres loisirs ça restera pas trop cher (je dis ça pour préparer le terrain avec Madame, la comparaison avec sa Powerplate par exemple).
Merci encore à Cobravif pour tous les renseignements qui valent bien un Kill
Question plomb, à part quelques vieux résidus de tir, j'ai mis de coté des batteries automobiles. Je ne sais pas si c'est ce qui se fait de mieux, je verrai bien.
Question bourre j'ai un emporte-pièces qui taille bien les bouchons de liège. Autrement mon seul et unique tir d'essai, au retour de l'acquisition auprès de notre ami Willy, s'est fait avec 3 cuillères à café de PNF2 poussant 10 balles rondes en 322 encapsulées dans un cylindre de papier journal graissé et bouché comme une papillote. A bras franc ça remue...
Pour le moment je guette mes courriels, j'attends le RDV à Orléans. Mr Municentre n'est pas à proprement parler un commerçant ordinaire, c'est un ancien militaire spécialisé dans la reconnaissance d'armes lors de conflits, pas exactement le même genre que celui des vendeurs-conseils de la FNAC Sport d'il y a plus de 30 ans.
Merci encore à Cobravif pour tous les renseignements qui valent bien un Kill
Question plomb, à part quelques vieux résidus de tir, j'ai mis de coté des batteries automobiles. Je ne sais pas si c'est ce qui se fait de mieux, je verrai bien.
Question bourre j'ai un emporte-pièces qui taille bien les bouchons de liège. Autrement mon seul et unique tir d'essai, au retour de l'acquisition auprès de notre ami Willy, s'est fait avec 3 cuillères à café de PNF2 poussant 10 balles rondes en 322 encapsulées dans un cylindre de papier journal graissé et bouché comme une papillote. A bras franc ça remue...
Pour le moment je guette mes courriels, j'attends le RDV à Orléans. Mr Municentre n'est pas à proprement parler un commerçant ordinaire, c'est un ancien militaire spécialisé dans la reconnaissance d'armes lors de conflits, pas exactement le même genre que celui des vendeurs-conseils de la FNAC Sport d'il y a plus de 30 ans.
Denis de Seine & Oise- Paire
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Re: Nourrir le Howdah
bonjour Denis de Seine et oise pour le howdah moi je charge comme cela deux grammes de PNC (poudre noire de chasse) une bourre de liège découper à l'emport pièce légèrement graisser sur le tour grenaille 22 grammes plus opercule carton ou une balle ronde du 610" avec un calpin.
géantvert- Carte la plus forte
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Plomb des batteries de voitures...
Denis de Seine & Oise a écrit:
Merci encore à Cobravif pour tous les renseignements qui valent bien un Kill
Question plomb, à part quelques vieux résidus de tir, j'ai mis de coté des batteries automobiles. Je ne sais pas si c'est ce qui se fait de mieux, je verrai bien.
Aïe aïe aïe ! Surtout pas !
Le plomb de batterie est très délicat à préparer pour la coulée. D'abord ce n'est pas du plomb pur. C'est un alliage avec du zinc et des terres rares*, maintenant et non plus de l'antimoine comme autrefois. En outre l’électrolyte d'une batterie fichue a fini par complètement pourrir le plomb.
Dans une batterie au plomb, l'électrolyte est à base d'acide sulfurique allongé d'eau distillée. Le fonctionnement de la batterie consiste à faire passer des ions de plomb (ionisés par l'acide) des plaques de plomb compactes vers les plaques de plomb poreux qui deviennent à leur tour compactes tandis que les plaques qui émettent les ions de plomb deviennent poreuses. Lorsque tous les ions disponibles ont quitté les plaques compactes, il reste la structure support qui n'est pas vraiment du plomb mais un autre métal qui diffère selon les fabricants. La batterie est alors déchargée.
Lorsque le système de charge de la batterie opère, les ions qui avaient quitté les plaque compactes y retournent sous l'effet du courant électrique continu qui passe dans l'électrolyte. On peut reproduire ce phénomène de nombreuses fois mais au fur et à mesure des décharges-recharges, le transfert d'électrons est de moins en moins complet et la batterie se décharge de plus en plus vite. A la fin, les métaux - plomb compris - sont complètement épuisés et ne réagissent plus. On dit que la batterie est morte.
Sans aller plus loin dans cette cuisine alchimique, tu te rends bien compte de ce que le plomb des plaques de batteries mortes est un condensé de saloperies.
Si tu tiens absolument à en récupérer, il te faut un bas fourneau qui chauffe à plus de 500°C avec une sorbonne qui récupère les vapeurs d'acides et les anhydrides qu'il faut neutraliser dans une eau qui devient rapidement très acide. Et qu'il faut évacuer.
Ensuite il faut faire chauffer les métaux - plomb et supports divers - pour faire fondre l’ensemble et faire monter les métaux légers parasites à la surface. Ils y montent avec les sulfates et sulfites qui proviennent des dépôts de l'acide qui a réagi sur les impuretés que contiennent inévitablement les métaux - plomb et autres - qui ont servi à fabriquer les plaques.
Non, en toute amitié, je déconseille formellement le recyclage en amateur des batteries de voiture de conception moderne. C'est-à-dire datant d'après la deuxième guerre mondiale.
Comme pour la fabrication de la poudre, le recyclage des batteries demande un matériel que les amateurs n'ont pas les moyens de se procurer.
Le plomb de batterie est très délicat à préparer pour la coulée. D'abord ce n'est pas du plomb pur. C'est un alliage avec du zinc et des terres rares*, maintenant et non plus de l'antimoine comme autrefois. En outre l’électrolyte d'une batterie fichue a fini par complètement pourrir le plomb.
Dans une batterie au plomb, l'électrolyte est à base d'acide sulfurique allongé d'eau distillée. Le fonctionnement de la batterie consiste à faire passer des ions de plomb (ionisés par l'acide) des plaques de plomb compactes vers les plaques de plomb poreux qui deviennent à leur tour compactes tandis que les plaques qui émettent les ions de plomb deviennent poreuses. Lorsque tous les ions disponibles ont quitté les plaques compactes, il reste la structure support qui n'est pas vraiment du plomb mais un autre métal qui diffère selon les fabricants. La batterie est alors déchargée.
Lorsque le système de charge de la batterie opère, les ions qui avaient quitté les plaque compactes y retournent sous l'effet du courant électrique continu qui passe dans l'électrolyte. On peut reproduire ce phénomène de nombreuses fois mais au fur et à mesure des décharges-recharges, le transfert d'électrons est de moins en moins complet et la batterie se décharge de plus en plus vite. A la fin, les métaux - plomb compris - sont complètement épuisés et ne réagissent plus. On dit que la batterie est morte.
Sans aller plus loin dans cette cuisine alchimique, tu te rends bien compte de ce que le plomb des plaques de batteries mortes est un condensé de saloperies.
Si tu tiens absolument à en récupérer, il te faut un bas fourneau qui chauffe à plus de 500°C avec une sorbonne qui récupère les vapeurs d'acides et les anhydrides qu'il faut neutraliser dans une eau qui devient rapidement très acide. Et qu'il faut évacuer.
Ensuite il faut faire chauffer les métaux - plomb et supports divers - pour faire fondre l’ensemble et faire monter les métaux légers parasites à la surface. Ils y montent avec les sulfates et sulfites qui proviennent des dépôts de l'acide qui a réagi sur les impuretés que contiennent inévitablement les métaux - plomb et autres - qui ont servi à fabriquer les plaques.
Non, en toute amitié, je déconseille formellement le recyclage en amateur des batteries de voiture de conception moderne. C'est-à-dire datant d'après la deuxième guerre mondiale.
Comme pour la fabrication de la poudre, le recyclage des batteries demande un matériel que les amateurs n'ont pas les moyens de se procurer.
* Les terres rares ne sont pas rares du tout. C'est, en chimie, le nom générique que l'on donne à des alcalinoterreux qui servent souvent de catalyseurs pour orienter les réactions chimiques ou physico-chimiques.
_________________
Les hommes se répartissent naturellement en trois classes : Les vaniteux, les orgueilleux et les autres.
Ne faisant pas partie de leur classe, je n'ai jamais rencontré les autres.
Re: Nourrir le Howdah
Cobravif a écrit:Denis de Seine & Oise a écrit:
Merci encore à Cobravif pour tous les renseignements qui valent bien un Kill
Question plomb, à part quelques vieux résidus de tir, j'ai mis de coté des batteries automobiles. Je ne sais pas si c'est ce qui se fait de mieux, je verrai bien.Aïe aïe aïe ! Surtout pas !
Le plomb de batterie est très délicat à préparer pour la coulée. D'abord ce n'est pas du plomb pur. C'est un alliage avec du zinc et des terres rares*, maintenant et non plus de l'antimoine comme autrefois. En outre l’électrolyte d'une batterie fichue a fini par complètement pourrir le plomb.
Dans une batterie au plomb, l'électrolyte est à base d'acide sulfurique allongé d'eau distillée. Le fonctionnement de la batterie consiste à faire passer des ions de plomb (ionisés par l'acide) des plaques de plomb compactes vers les plaques de plomb poreux qui deviennent à leur tour compactes tandis que les plaques qui émettent les ions de plomb deviennent poreuses. Lorsque tous les ions disponibles ont quitté les plaques compactes, il reste la structure support qui n'est pas vraiment du plomb mais un autre métal qui diffère selon les fabricants. La batterie est alors déchargée.
Lorsque le système de charge de la batterie opère, les ions qui avaient quitté les plaque compactes y retournent sous l'effet du courant électrique continu qui passe dans l'électrolyte. On peut reproduire ce phénomène de nombreuses fois mais au fur et à mesure des décharges-recharges, le transfert d'électrons est de moins en moins complet et la batterie se décharge de plus en plus vite. A la fin, les métaux - plomb compris - sont complètement épuisés et ne réagissent plus. On dit que la batterie est morte.
Sans aller plus loin dans cette cuisine alchimique, tu te rends bien compte de ce que le plomb des plaques de batteries mortes est un condensé de saloperies.
Si tu tiens absolument à en récupérer, il te faut un bas fourneau qui chauffe à plus de 500°C avec une sorbonne qui récupère les vapeurs d'acides et les anhydrides qu'il faut neutraliser dans une eau qui devient rapidement très acide. Et qu'il faut évacuer.
Ensuite il faut faire chauffer les métaux - plomb et supports divers - pour faire fondre l’ensemble et faire monter les métaux légers parasites à la surface. Ils y montent avec les sulfates et sulfites qui proviennent des dépôts de l'acide qui a réagi sur les impuretés que contiennent inévitablement les métaux - plomb et autres - qui ont servi à fabriquer les plaques.
Non, en toute amitié, je déconseille formellement le recyclage en amateur des batteries de voiture de conception moderne. C'est-à-dire datant d'après la deuxième guerre mondiale.
Comme pour la fabrication de la poudre, le recyclage des batteries demande un matériel que les amateurs n'ont pas les moyens de se procurer.
* Les terres rares ne sont pas rares du tout. C'est, en chimie, le nom générique que l'on donne à des alcalinoterreux qui servent souvent de catalyseurs pour orienter les réactions chimiques ou physico-chimiques.
tu a raison il ni a plu de plomb dans les batteries modernes au mieux tu les ramènes au ferrailleur il les reprenne environ 35 centimes du kilo !
géantvert- Carte la plus forte
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Re: Nourrir le Howdah
Merci à vous.
Les batteries c'était trop beau, alors tant pis, je trouverai bien autrement, d'autant que je ne comptais pas en tirer des tonnes, des tonnes de plomb.
Je sais, j'ai parfois des idées saugrenues; pour mes premiers tirs tout-seul en grand-garçon que je pensais-être à sept ans, je recalibrais des graines de pois de senteur en 4.5 pour alimenter mon pistolet à plomb quand mon père planquait les diabolos. Plus tard j'ai alimenté mon Ruger (qui m'a été volé en 1985) de mélanges de poudres impossibles aux fins de propulser des ogives hors normes.
Presque trente ans sont passés, je pleure encore mon Ruger tout en me disant que j'ai peut-être eu de la chance.
Les batteries c'était trop beau, alors tant pis, je trouverai bien autrement, d'autant que je ne comptais pas en tirer des tonnes, des tonnes de plomb.
Je sais, j'ai parfois des idées saugrenues; pour mes premiers tirs tout-seul en grand-garçon que je pensais-être à sept ans, je recalibrais des graines de pois de senteur en 4.5 pour alimenter mon pistolet à plomb quand mon père planquait les diabolos. Plus tard j'ai alimenté mon Ruger (qui m'a été volé en 1985) de mélanges de poudres impossibles aux fins de propulser des ogives hors normes.
Presque trente ans sont passés, je pleure encore mon Ruger tout en me disant que j'ai peut-être eu de la chance.
Denis de Seine & Oise- Paire
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Re: Nourrir le Howdah
Rhoooooooooo Denis, oui , sans doute , tu as eu de la chance !!!!!!!
Cocktail de Poudres ???? Fallait proposer la recette à M. Malfatti ...
JERRY
Cocktail de Poudres ???? Fallait proposer la recette à M. Malfatti ...
JERRY
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Arme favorite : AUTO....DERISION !!!
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