poires a poudre francaises / french powder flasks

Le problème est résolu. Le blocage d'accès n'existe que sur ebay.de

Voici ma petite contribution, un classic !!!

Vernois

Classique mais jolie.

Je me demande comment à partir d'une corne on arrive à un standard, sachant que aucune corne est identique à une autre.
Surtout pour le fond ovale, Blacky55 va certainement nous éclairer !

clifou a écrit:Vernois

Classique mais jolie.

Je me demande comment à partir d'une corne on arrive à un standard, sachant que aucune corne est identique à une autre.
Surtout pour le fond ovale, Blacky55 va certainement nous éclairer !

Une corne, c'est facile à former. Il suffit de chauffer (avec modération trop chaud = cuite = foutue.....je viens d'en rater une blonde, très belle pour mon ensemble Kentucky) puis de la former sur un gabarit et de la laisser refroidir
Les paysans ouvriers spécialisés en plaquettes de manches de couteaux en corne de Thiers, faisaient ça sous la cendre chaude dans leur cheminée.

Pour le fond, tu coupes la corne à l'endroit où le développé du cylindre correspond au développé de la forme oblongue.

Mais je me pose la même question que toi de savoir comment font les sociétés industrielles qui sortent des milliers de couteaux de chasse avec le même manche en bois de cerf, sachant que le bois de cerf, lui est impossible à déformer.....A moins qu'il y ai une technique que j'ignore et je ne suis pas le seul.

Bonjour Norman

Je pensais vraiment que chaque corne finie était différente, mais comme tu dis que cela se travail à chaud tout devient clair.
De plus je l'avais vu faire pour les peignes avec la chaleur et la mise à plat sous presse.

Tres bon corne a poudre.
La plupart des cornes a poudre antiques  ont des traces de dégâts d'insectes.

Plongé dans de l'huile chaude !

Vernois a écrit:Plongé dans de l'huile chaude !

Oui,,c'est une très bonne solution mais qui demande une surveillance précise. Il faut retirer la corne dès que des petites bulles montent du fond de la casserole, mais ni trop, ni trop peu.

Au delà d'une certaine température, la corne brûle, elle devient sombre, dure et cassante. Autrement dit elle est foutue.

Et plus la corne est mince et plus la limite est ténue.. Avec de la corne épaisse, buffle, antilope, c'est quand même la meilleure solution

Bonjour! Pourquoi plonger la poire a poudre dans l'huile chaude ?,et tu parles d'huile alimentaire ou autre ?

hier083 a écrit:
 Bonjour!   Pourquoi plonger la poire a poudre dans l'huile chaude ?,et tu parles d'huile alimentaire ou autre ?

Ce n'est pas la poire à poudre qu'il faut plonger dans l'huile chaude, mais une corne de vache si tu veux lui donner la forme d'une poire à poudre.
Et pourquoi dans de l'huile chaude ???
Parce que l'huile chaude convient parfaitement bien pour ramollir la corne....A bonne température, elle devient très malléable.
Tu peux faire des plaquettes par exemple avec une corne d'antilope (c'est beaucoup plus épais que de la corne de vache). Un fois fendue en 2, les 2 morceaux ressemblent à des tuiles, chauffées, mis à refroidir sous presse, les 2 morceaux deviennent bien plans.

Quant à l'huile, l'huile de colza (c'est la moins chère) convient parfaitement bien. J'ai fait ça aussi avec de l'huile de lin (j'en avais eu 20 litres gratuitement), ça marche aussi parfaitement bien.

Ah, juste un truc, profite de l'absence de ton épouse, si tu fais ça, tu vas "parfumer" sa cuisine

Norman Morris a écrit:

hier083 a écrit:
 Bonjour!   Pourquoi plonger la poire a poudre dans l'huile chaude ?,et tu parles d'huile alimentaire ou autre ?

Ce n'est pas la poire à poudre qu'il faut plonger dans l'huile chaude, mais une corne de vache si tu veux lui donner la forme d'une poire à poudre.
Et pourquoi dans de l'huile chaude ???
Parce que l'huile chaude convient parfaitement bien pour ramollir la corne....A bonne température, elle devient très malléable.
Tu peux faire des plaquettes par exemple avec une corne d'antilope (c'est beaucoup plus épais que de la corne de vache). Un fois fendue en 2, les 2 morceaux ressemblent à des tuiles, chauffées, mis à refroidir sous presse, les 2 morceaux deviennent bien plans.

Quant à l'huile, l'huile de colza (c'est la moins chère) convient parfaitement bien.  J'ai fait ça aussi avec de l'huile de lin (j'en avais eu 20 litres gratuitement), ça marche aussi parfaitement bien.

Ah, juste un truc, profite de l'absence de ton épouse, si tu fais ça, tu vas "parfumer" sa cuisine

Correct!

Ce n' est pas si facile de  former un corne de vache. 

Quand la temperature est trop bas,  on ne peut pas  bouger le corne, et un petit peu trop de temperature et le corne  devient dur et brun, et va craquer.

On peut essayer une pistole  de aire chaude, et le resultat va etre le meme.  Mais je pense, c' est que j' ai deux pouces gauches.

Les poires à poudre ne m'intéressent pas trop, mais j'en ai deux, une réplique Uberti, déjà montrée, et celle-là, une vraie d'époque, vielle et qui était toute déglinguer, un peu de brasure d'étain, pour lui redonner une forme acceptable, mais c'est quoi comme poire ?, de quelle époque et pour quel usage ?, les graduations vont de 50 à 70, 70 quoi ?

Je pense, que c'est un corne a poudre noir, et les graduations sont grains. Alors le corne est pour un fusil a canon lisse, et peutetre un fusil a calibre .54 et plus.

Et tu la verrais de quelle année... à la louche, 18xx, il n'y a pas, plus ?, de fusils d'époque, à poudre noire chez moi, à part un Chassepot, mais là, il est à cartouches papier.

Pour moi, poire à poudre classique pour fusil de chasse , XIX° siècle sans qu'il soit vraiment possible de la dater avec précision.

Les graduations correspondent aux charges pour les calibres 20 (ou 14), 16 et 12 de poudre noire bien sûr (il n'y en avait pas d'autre à l'époque)

A partir de 1851, Casimir Lefaucheux à vulgarisé les fusils basculants permettant un chargement par la culasse, avec ses cartouches à broche, en carton avec culot métallique, rendant obsolète du jour au lendemain le chargement par la bouche.

Mais un fusil coutait (et coute toujours) cher, aussi dans les campagnes, beaucoup de fusil à percussion à chargement par la bouche sont resté en activité jusqu'à la fin du XIX° siècle et même début du XX° et bien sûr les poires à poudre qui allaient avec.

OK, merci.

quelques unes des miennes pour les coureurs de bois et indiens de La Meute les loups blancs de Montréal :