Rolling Block artillery carbine

Salut tout le monde,
j'espère que vous allez toutes et tous bien malgré la "bestiole" qui rôde ....

Alors voilà,
je vous présente ma dernière acquisition, il s'agit d'une carabine Rolling Block d'artillerie Carl Gustav donc Suedoise (pas blonde mais bien blanchie) désolé !!!
Elle est en calibre 12,7 - 44R qui est très proche du 50-70 ce qui va me permettre d'utiliser ses douilles en les modifiant à peine et ses ogives.
Place aux images.....



La hausse graduée jusque 350m


Plaque d'identification, initials du régiment et N° de l'arme dans ce même régiment:


Plaque de couche en laiton:


Un détail de la culasse:


L'arme est en très bon état d'origine malgrè le bronzage quasi totalement disparu, elle est entièrement au même numéro, même certaine vis, la plaque de couche tout de tout y compris la baguette !!!

Sur la gauche de la carcasse et des bois on trouve le N° de serie et sur la droite la date de fabrication pareil, sur la carcasse et les bois .....


Elle mesure , 85cm hors tout avec un canon de 44cm le poids est 3,4kg.

Ca fait de beaux pruneaux quand même:


Voilà les amis, il me tarde d'aller faire parler la belle

très joli, je ne connaissais pas cette version
le "rolling block" est une des culasses les plus solides de l'époque , ça encaissait n'importe quoi

Superbe carabine, cher Vernois !
Je ne connaissais pas non plus.

Elle a l'air super courte et en très bon état de conservation.
Cette carabine me plait beaucoup!

Bravo pour cette magnifique acquisition....

Oui oui, très court 84cm
Pour plus d'info .....:
http://dutchman.rebooty.com/1885carbine.html
Et là, un model......:
https://www.youtube.com/watch?v=5nf3ZxYG-Wo

je m'avance peut-être mais ce n'est pas sur qu'elle ait été bronzée pour la Suède
en Europe les militaires aimaient bien le poli blanc parce qu'il permettait d'avoir des armes toujours du même aspect alors que le bronzage varie avec le temps ( a force de polir on use le métal )

Que voici une belle acquisition, Vernois !

Timmons, le fait que les armes de certains pays européens mais surtout françaises soient "dans le blanc", surtout celles destinées aux hommes de troupe, avait surtout pour but de repérer immédiatement le soldat qui n'pportait pas le soin demandé à son arme par les taches qui apparaissaient sur le métal blanc.

Les armes des officiers (qu'ils devaient souvent acheter sur leurs propres deniers étaient en revanche très souvent bronzées.

c'est exactement ce que je dis, on est bien d'accord, c'est tout à fait dans l'esprit militaire, ça a un peu évolué depuis mais il en reste encore des traces(je l'ai été assez longtemps pour le remarquer)

timmons a écrit:je m'avance peut-être mais ce n'est pas sur qu'elle ait été bronzée pour la Suède
en Europe les militaires aimaient bien le poli blanc parce qu'il permettait d'avoir des armes toujours du même aspect alors que le bronzage varie avec le temps ( a force de polir on use le métal )

C'est vrai ce que tu dis, mais comme je l'ai entièrement démontée, nettoyée, graissée et remontée, j'ai bien vu du bronzage sous la longesse

En Belgique (pays qui n'existe que depuis 1830) toutes les armes militaires ont toujours été bronzées.  Mêmes celles de la gendarmerie (qui faisait partie de l'armée et n'existe plus depuis 2001 en Belgique) étaient toutes bronzées.

Cela avait deux raisons majeures:
° Protection: les protéger de la corrosion.
° Discrétion: empêcher les reflets de par le soleil et donc de trahir les positions.

J'ai même connu des mitrailettes 'vigneron' à l'armée qui étaient peintes en noir !

donc elle était bronzée

pendant la WW1, la France a eu des rolling block chambrés en 8mm Lebel, surnommés fusils de garde barrière
j'ai eu l'occasion de tirer avec, rustique mais indestructible

Vernois, je n'arrête jamais de piquer des crises contre la manie qu'ont spécialement les Français de "nettoyer" systématiquement les armes anciennes qui leur passent entre les mains en enlevant toute trace de bronzage !!!

La cote officielle des armes anciennes américaines est avant tout basée sur la quantité de fini restant sur l'arme. C'est pourquoi une arme qui n'a plus que 10 % de bronzage sur sa surface vaudra toujours plus que la même sur laquelle il n'y a plus trace de bronzage, même si, par exemple, l'intérieur du canon de cette dernière est plus beau que celui de la première.

Sachant donc qu'une arme "remise dans le blanc" a de toute façon la cote la plus basse, je me dépêche dans ce cas de la rebronzer à froid puisqu'elle sera ainsi plus belle pour moi et que ça ne pourra de toutes façons pas faire aller sa cote encore plus bas !

C'est bien le seul cas où j'interviens sur une arme ancienne américaine, car même le laiton ou l'argent ne doivent jamais être nettoyés pour ne pas enlever la patine.

ça doit être raisonnable comme recul, étant donné la munition surtout à poudre noire

j'ai tiré avec des armes très courtes sans problème, il faut simplement bien épauler

A l'heureuse époque où les clubs de tir pouvaient utiliser les champs de tir militaires et tirer à l'arme de guerre (nous récupérions pas mal de Mauser, Enfield et US 1917 de la 1ére GM enterrés dans les jardins à l'intérieur de vieux tuyaux de cuisinière remplis de chiffon gras, avec les munitions ad'hoc), j'ai eu l'occasion de tirer souvent au Mousqueton 1892.

Ce mousqueton faisait peur à tout le monde alors que, comme le dit Timmons, il suffisait de bien épauler pour pouvoir tirer ungrand nombre de cartouches sans problème.

j'ai souvent tiré avec le Berthier, je l'ai toujours trouvé "mignon"

ça ne me génait pas j'aveis une carabine de chasse Steyer à fût lonf (1 mêtre de long) en 9,3x62
elle secouait davantage

le Molvanien a écrit:Tu as prévu une épaule de rechange ? parce que avec un canon si court, tu vas déguster je pense

Non, même pas peur, et puis MOI je suis un grand garçon MOI !!!
Blague à part, je vous ferais par de mes impressions !!!
D'ailleur, j'ai passé une commande chez Municentre, mardi, elle est arrivée ce matin, un jeu d'outils et 50 douilles de 50-70 pour les retravailler en 12,7-44r et effectivement c'est très très proche, un pet de recoupe pour la longueur et de "désépaississement" vers le culot et ça devrais le faire....

vraiment c est un super jouet qui te vaut une image

Une chtite photo de la 50-70 en place, effectivement, il ne manque pas beaucoup !!!

J'ai toujours trouvé ce mécanisme totalement GENIAL ! ! ! !

Félicitations Vernois pour cette belle acquisition.

Comment envisages tu de réduire le diamètre sur cette partie de l'étui ?

Dans l'un de tes messages de tout à l'heure il m'a semblé comprendre que tu voulais recourir à du tournage et je suppose que c'est pour réduire le diamètre de tes étuis pour qu'ils chambrent correctement ? Ne fais pas çà...

M.P

Petite vidéo explicative du passage de la douille de 50-70 en 12,7-44r
https://www.youtube.com/watch?v=v_0TE29z-ZA
But it is in British ....

Il me semble que dans la vidéo que j'ai mis en ligne dans mon dernier poste, le gars dit qu'il faut utiliser du papier de verre, je suis descendu à l'atelier avec une douille et la carabine, j'ai recalibré l'étui avec l'outil ad hoc et ponçage et bien il n'en faut vraiment pas beaucoup car en deux temps trois mouvement ça rentre à fond mais un peut en force, donc pas besoin de trouver un tourneur, il doit y avoir juste un 10ème maxi à retirer, même pas .....!

Super

Patibulaire a écrit:
La cote officielle des armes anciennes américaines est avant tout basée sur la quantité de fini restant sur l'arme. C'est pourquoi une arme qui n'a plus que 10 % de bronzage sur sa surface vaudra toujours plus que la même sur laquelle il n'y a plus trace de bronzage, même si, par exemple, l'intérieur du canon de cette dernière est plus beau que celui de la première.
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Je suis tout à fait d'accord avec toi Pat mais je m'interroge tout de même ...

N'est ce pas là une considération purement Étasunienne que de prendre en compte ces éléments afin d'estimer la valeur marchande d'une arme ancienne ? A tort ou à raison, il me semble  avoir lu qu'en France on était moins regardant sur ces "détails" pour évaluer le prix de nos antiquités.

Comme toi je n'hésite pas si le coeur m'en dit à re-bronzer une arme mise à blanc  dans le passé pour les raisons que l'on connait.  

Du coup je me demande même si à contrario des USA , cette démarche ne serait pas un argument favorable à une revente pour un meilleur prix compte tenu d' un retour à son aspect originel ...

Loin des considérations individuelles qui peuvent être différentes les unes des autres selon les sensibilités de chacun, qu'en est-il vraiment en France  voire en  Europe concernant les règles  établies dans le milieu des collectionneurs à ce sujet ?

Qu'en dis tu Pat ?

Salut Hondo,

Comme je l'ai déjà écrit, j'effectue les traductions anglais-français pour un antiquaire spécialisé en armes anciennes américaines qui passe la moitié de son temps aux U.S.A. pour y acheter de telles armes. Il se base donc sur le système de cotation américain et est très attaché à la quantité de fini d'origine subsistant.

De ce fait, je m'y suis moi aussi beaucoup attaché, non pas à cause de la cote de mes armes (je me moque de leur valeur étant donné que je n'ai aucune intention de les vendre), mais tout simplement parce que la patine d'une arme qui n'a pas été touchée m'enmène dans le domaine des rêves par l'histoire qu'elle aurait à me conter si elle pouvait parler ! Et une arme mise dans le blanc ou rebronzée ne peut plus rien me raconter.

J'ignore tout des systèmes français ou européens de cotation mais je pense comme toi qu'ils sont moins pointilleux sur cette question de fini en raison notamment de la tradition militaire des armes laissées dans le blanc.

Voici par exemple mon Whitney Pocket. Chez certains fabricants (Remington, Whitney et d'autres) le bronzage avait on ne sait pourquoi tendance à s'écailler comme une peinture et les taches sombres visibles sur les photos ci-dessous sont en réalité des plaques restant du bronzage d'origine. Beaucoup de possesseurs français d'une telle arme se seraient empressés soit de la mettre à blanc pour que "ça fasse plus joli", soit de la rebronzer. Quant à moi, je n'y toucherai jamais pour lui conserver son vécu.