La BA de Noël.

Nous avons fêté Noël en famille chez l'un de nos enfants. Nous étions nombreux parce qu'il y avait un de mes frères et sa femme, sa fille et son fils chacun avec conjoint et enfant, mon fils célibataire. Et tous les enfants des uns et des autres ont fait une cousinade. Comme il y a eu des promenades, du patinage sur glace et autres activités, j'ai emmené mon petit camarade à la peau mate - on l’appelle Le Mat - se promener dans les champs. De tir du 152 et du RICM puisque lesdits champs étaient vides. Il s'amusait comme un fou puis il est revenu avec un autre rejeté de la vie, un estropié, qu'il avait rencontré dans un bac à sable. Je n'ai pas eu le cœur de rejeter ce pauvre abandonné de tous en cette période de fêtes. Il est donc revenu avec nous à la maison.
En passant : lors du dîner de réveillon, pour le foie gras, j'ai pensé à vous tous et en particulier à Nevada Smith parce que mon fils avait rapporté de l'un de ses voyages en zone tropicale - à Toronto pour être précis - et en vue de Noël... le petit Jésus. Pour le voyage, il lui avait mis une culotte de velours. Voici la photo :

Quand je suis revenu pour observer leur sommeil, ils s'étaient retournés sur le matelas. Du coup j'ai adopté le nouveau venu.
Et s'il est au ban de ses cousins, c'est parce qu'il ressemble à leur arrière-grand-oncle Schofield mais qu'il n'est pas dans le bon calibre. Mais on l'aime déjà, dans le petit club de l'armoire forte.

Pour faire suite à cette histoire de Noël, mes petits fils sont venus passer quelques jours chez nous. Pendant la période de méditation retraitesque à laquelle les incapables de l'intérieur du Boulevard Périphérique nous con-finement invités j'ai pratiqué de menus travaux d'horlogerie dont ma fabrication de fausses cartouches pour le S&W Mle 3 qui partage désormais la chambre de mon LeMat dans l'armoire forte de ma maison. Avec ce système inspiré du système de tir réduit de chez H. C. je peux tirer des balles en caoutchouc durci tournées en calibre .41 propulsées par des cartouches de 6mm de pistolet d'alarme. Arme de catégorie D, balles non vulnérantes, je tire dans mon jardin. Et j'ai fait tirer mes petits fils.
Voici deux des photos prises par mon gendre.

D'abord, N° 1, l'aîné, 12 ans. 5 cartouches, 3 dans le gong.



Ensuite, N° 4, 7 ans, 5 cartouches, 2 dans le gong.



Distance de tir, 11 mètres. Cible, gong de 13 centimètres de diamètre installé dans une caisse en plastique de 50 cm X 35 et tapissée de forte toile de coton (ancienne toile de chaise longue) pour récupérer les balles en caoutchouc. Toutes récupérées donc les hors gong se sont pas sorties de la caisse.

Je suis resté silencieux assez longtemps mais je passais plusieurs fois par semaine sur le site.
Pendant qu'on nous a con-finement incités à nous tapir dans la termitière, j'en ai profité pour traiter des entretiens, réparations et améliorations chez moi près de Toulouse et en Dordogne.
J'ai notamment fabriqué pour moi - charité bien ordonnée commence par MOI-même - et quelques amis des fausses cartouches de tir réduit à balle de caoutchouc ou de thermocolle pour des copains qui ne pouvaient plus aller tirer au stand FFT. J'ai aussi pratiqué l'armurerie et j'ai même réussi à produire en partant d'acier feuilleté du commerce un petit poignard de chasse en acier feuilleté - ce que d'aucuns appellent improprement du "damas". J'avais déjà réalisé une lame de tanto avec yakiba en partant d'un vieille lime en acier forgé mais je voulais m'essayer au "damas".
J'avais réussi - mais je l'ai présenté ici - un couteau de poche de style capucin avec une lame en acier feuilleté, mais un couteau de chasse avec une lame de plus de 3 millimètres d'épaisseur, c'était autre chose. Si je trouve du temps, je ferai un tuto. Le travail de forge est assez difficile sur un acier déjà feuilleté au laminoir en usine sidérurgique. Ce n'est pas encore fini mais ça prend tournure.
Mme Cobravive trouvant que notre piscine n'est pas assez chaude pour son goût, j'ai acheté une pompe à chaleur puissante et je l'ai installée. Cela aussi prend du temps.
Nous sommes partis à Colmar pour la communion du quatrième fils de ma fille, nous y sommes restés une dizaine de jours parce que le déconfinement se commençant et ma fille reprenant son travail, nous avons assuré la présence et la restauration de la tribu. Les quatre garçons avaient des cours tantôt  par téléconférence tantôt en classe et la petite dernière, 14 mois aujourd’hui, n'allait pas souvent chez la nounou. Colmar a été très bouleverséE par les dégâts de la mavicou et est restée choquée.
Maintenant, les choses se calment un peu. Je suis en Dordogne pour quelques jours et j'en ai profité pour intervenir sur le site afin de donner mon avis sur une affaire technique et poster les photos de mes gangsters à l'œuvre avec mon S & W Mle 3.
Mais je ne suis pas encore mort.