holster pour LEMAT

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Je me sers de l'équipement d'épaule pour aller "forester" dans nos bois. J'ai besoin de ne pas être gêné lorsque je veux débroussailler un pied d'arbre à marquer ou lorsque je débite un arbre en bois de chauffage. C'est surtout utile lorsqu'en été je vais chercher du bois abattu au printemps. On connaît le coup de la vipère dans le tas de bois. Et nos aspics de l'Ariège sont de grosses bêtes pas forcément affables. Le canon central du LeMat chargé à 20 ballettes de chevrotine Gomcogne poussées par trois grammes de PN c'est immédiat comme clôture de débat oiseux en cas de discussion sur le droit d'accès à mon bois. Et sans danger de chevrotine perdue dans quelque popotin de chercheur de champignons.
En Dordogne, c'est pour dissuader les Bordelais de trop s'approcher de notre chêne truffier. Déjà que cela fait plusieurs années qu'il ne nous a rien donné en raison de changement climatique, pas la peine que les "doryphores" et autres "couillesses"  venus de la capitale de l'Aquitaine viennent fourrer leurs "weston" dans nos coins à cèpes girolles et au printemps, morilles. Et je ne parle pas des pieds-de-mouton ou des trompettes-de-la-mort.
Pour monter à cheval, je fixe la bretelle de rappel non au côté droit du ceinturon mais dans l'ouverture qu'on distingue sur la photo n° 3 entre le rivet et la couture du bord de fourreau.
L'équipement du bas, avec sa bandoulière, permet de moins peser sur le ceinturon et donc sur les hanches. Voire comme c'est le cas sur la photo 8, de porter l'arme sans ceinturon et donc de l'enlever et la remettre rapidement. On l'accroche à la charrette ou à une branche pour jouer de la tronçonneuse et on le repasse en bandoulière pour repartir le travail fait.
La "laisse du chien" qui relie la manille passée dans l'anneau de calotte - la manille c'est normal pour un "Navy" - au ceinturon évite de se "graffigner" les mains pour récupérer l'arme si elle tombe vers un roncier. Et un étui bien fermé protège l'arme de la pluie. Si je porte un poncho c'est moins grave, la pluie, mais si je porte ma Gore-Tex militaire, l'arme est exposée aux intempéries.

Le fourreau fermé à bandoulière est inspiré d'archive d'époque (1859 pour la plaque photo) il s'agissait d'une commande pour un officier de réserve français, géomètre du service de l'Etat officier de réserve du Génie. C'est le maître bottier de l'arsenal de Rochefort qui l'avait réalisé en une matière toute nouvelle à l'époque, du cuir chromé. Non qu’il eût l'apparence du plaqué chrome, mais il était tanné au chrome avant teinture chimique ce qui en faisait un cuir sans entretien à venir. Ce maître bottier était accoutumé à fabriquer des équipements de cuir pour les officiers de marine qui partaient en campagne de longue durée ou allaient servir en poste à terre aux colonies. Lesquelles se trouvaient en pays humides et chaud aux Antilles, en Afrique ou aux Indes - Pondichéry, Karikal, Yanaon, Mahé ou Chandernagor - ou encore en pays froid, ce qui nous restait des "quelques arpents de neige" à savoir Saint-Pierre et Miquelon.
Pour l’étui d'aisselle je me suis inspiré de trois choses :

Une autre photo pour une autre arme,

Initialement, le bourrelier bosnien - un Serbe de Grbavica je le précise, je n'ai d'estime que pour les Serbes dans cette région que j'ai parcourue en long en large et en travers et pas pour faire du tricot ni pour enfiler les perles - le bourrelier bosnien, donc, avait conçu ce "cuir" pour porter un Makarov en conduisant une voiture 4x4. Je l'ai légèrement modifié sur place pour y loger mon MAC 50.
Et un "SAA" en 22 LR s"y trouve tout à fait à son aise. Mais comme aucun de ces équipements ne permet de monter à cheval ou à moto tous chemins avec un LeMat* ou un Le Mat, j'ai fait une synthèse. Et j'ai réalisé une copie de mon adaptation pour le membre d'un forum qui monte à cheval et possède un LeMat. Le dessin était pour lui présenter le principe des divers réglages de mon équipement en version port en marche à pied. Dans sa version définitive, on peut régler à peu près toutes les hauteurs et longueurs, changer le passage de la bretelle de rappel pour la mettre en configuration "équitation".

Vu de derrière,


puis de devant.

... ici arme en position basse sur le ceinturon...

Et ci-dessous en position haute sous l'aisselle. Plus commode à cheval pour moi qui ne suis pas très grand.



Sur les deux photos ci-dessus on note la fente sur le fourreau entre le rivet et la couture où se fixe la bretelle de rappel lorsqu'elle est montée "en traversée de poitrine".



Ci-dessus, la bretelle de rappel fixée au triangle,



...ci-dessus, la bretelle décrochée.

En fait ce n'est pas surprenant. Enfant, j'ai été bercé trop près du mur.
Et puis un soir, j'étais âgé de onze mois, je m'étais endormi en regardant le téléviseur encastré dans le pied de mon berceau. On diffusait un reportage sot p'horrifique soap horrific sur l'incidence de la clé à molette dans les guerres de religion. Le conférencier était le révérend Père Schpuntz, l'auteur du bête-céleur "Mon Salut sur la commode". Seulement en m'endormant j'ai laissé tomber sur mon lit au matelas en véritable plume de Latécoère 26 la tétine que mes parents me donnaient à mâchouiller pour calmer mes boutoirs en train de pousser un véritable Havane Diplomat du format barreau de chaise allumé comme il se doit au biquet Flaminaire "spécial gros cigare" vendu une fortune aux ex-lecteurs de l'Illustration reconvertis en lecteurs de Paris Match après la disparition de magazine collaboratif avec les vert-de-gris mais on avait gardé la liste des abonnés on ne sait jamais ça peut servir.
Le plumetis de Latécoère a ceci de particulier qu'il renferme une substance qui l'imperméabilise, à savoir de l'essence au plomb à 120 d'octane. Bien que sèche dans du duvet d'hydravion tanné pour en faire des matelas pour berceaux, la sans vin d'Octave de ce plumetis réagit souvent aux braises de cigare Havane surtout qu'en 1953, la guerre froide était toute chaude puisqu'elle était toute fraîche. Car la guerre froide est comme le pain ou le café, quand elle très fraîche elle est bien chaude.
Bref, comme dirait Pépin - Pépin le Bref ; je précise parce qu'il y a peut-être des téléspectateurs de TF1 qui lisent ce récit pâle et piteux parce que leur machine à regarder les conneries est en panne à cause de la grève d'Haie des elfes aide & Effe - enfin bref comme répéterait Pépin après cette interruption, le duvet de Latécoère se mit à diffuser de jolies flammes bleues, preuve que le réglage du brûleur était bon.
Je n'eus que le temps de me réveiller au son de la berceuse jouée au violon à selle par Mstislav Rostropovitch peu connu à l'époque et qui, pour nourrir ses fils dormant, sa femme lasse ne pouvait portant pas toujours s'enfuir de devant Jehovah et faisait des extras comme détecteur d'incendie chez des particuliers qui, comme mes parents, avaient accumoncelé une fortune colossale pendant la période récente alors de la coopération avec les visiteurs d'outre-Rhin lesquels se plaisant chez nous y sont restés cinq ans jusqu'à ce que les envahisseurs (bonsoir Monsieur Vingt-cent) arrivent pour semer la panique dans les affaires. Je rappelle à l'assistance publique que nous étions en 1953 après mon cousin un certain Jay Zus, autonomiste palestinien mort en 33 après lui-même et que le départ des musiciens de kiosque en uniforme qui jouaient du Wagner dans les jardins pubiques - ces paradis humides des femmes à tondre à la "libération" - pendant que les Israélites partaient en train ne nous avaient quittés que depuis huit ans.
Alerté par les crin-crin du président du Sénat de Larchet l'archet, mon père est arrivé avec la pelle du 15 18 Juin et m'a éteint avec ce glorieux outil comme le font les pompiers dans le Var et en Corse lesquels frappent les reprises de feu des incendies de forêt avec des battes à feu. Sans doute parce qu'en France les battes de baise-bol servent surtout aux jonquilles "jungle qui ?" à frapper les vieilles dames ruinées par la C'est esse, Gé.
Bercé trop près du mur puis éteint avec une pelle, il était normal que malgré toutes ces années écoulées mon visage gardât encore quelques séquelles. Dois-je ajouter qu'un soir de la journée d'hier, où le Rhum nouveau ayant décrassé mes papilles j'ai cru voir un Grizzly dans la chambre de mon "campe" et j'ai vidé la grappe chaude de mon LeMat... dans le miroir de l'armoire Louis la Brocante Croix Vé Bâton (XVI toujours pour les tévé-sectataires de t'es effe, le Hun). Et le miroir m'a renvoyé les chevrotines dans la goule.
Rassure-toi, je les ai toutes récupérées dans le magma de steak à chai qui fait le style propre de mon... visage (?) et j'ai rechargé mon LeMat que je viderai dans le chat du voisin si comme d'habitude il vient se poser sur la ligne à haute tension de devant ma fenêtre après un vol erratique à la poursuite des six rondelles ces oiseaux de couleur pie qui s'ils ne font pas le printemps s'attaquent sauvagement aux insectes volants. Une fois fatigué de voler en vain au cul des rondelles qu'il n'attrape jamais parce que l'architecture de ses élytres ne lui permet pas de serrer ses immelmann et ses tonneaux barriqués comme le font des oiseaux plus agiles, le chat du voisin vient huer sur la ligne haute tension de la phrase précédente.
Dès qu'il se posera, je le tirerai comme un lièvre, ce chat huant !