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Sois le bienvenu chez les fous. Un Remington... planque-toi, il y a des furieux du Colt 1851, par ici. Moi je ne prends pas parti parce que je préfère le chameau. Je veux dire l'arme qui permet de se sortir de tous les mauvais pas : tir au canon rayé et au canon lisse, j'évoque le LeMat de chez Pietta que ce soit en navy, army ou cavalry, espèces inconnues à l'époque mais on s'en fiche. Mais comme bien que définitivement lié à la cause sudiste, je ne suis pas raciste et donc je tire aussi en simili-colt Reb Confédéré Uberti de 1969 et Remington Pocket de chez Pietta en calibre .31. Vétérinaire-dispensaire bénévole pour les armes de catégorie D j'ai souvent l'occasion de tester les remises en état d'armes que je n'ai pas besoin d'acheter ou de louer, qu'elles soient d'époque ou répliques.

Mon bon Lex, notre Shérif-adjoint armoricain doit avoir bu du petit lait lexomillénaire. Il a, en effet, réaffirmé sa monomanie "Colt-1851,36-ienne" qui n'a d'égale que la mienne pour les chameaux LeMat de la façon la plus urbaine du monde.
Mais bon. "... on doit ce respect au pouvoir absolu de n'examiner rien quand un Roi l'a voulu", comme disait un certain Don Diègue à un opposant politique.

Nan ! C'est pas le camelot des vignes, que je fais allusion à. C'est le LeMat qui est au revolver ce que le chameau est au parcoureur des hommes à brides zones à rides arides.

Dieu, après son premier vekend shabbattique, ayant créé l'homme, puis la femme et ceci après une semaine de bricolage qui a conduit l'univers du bolchevisme chaos au bricolage s'est rendu compte d'une omission. Il n'avait pas fourni de monture aux humains.
Certes, à deux seuls dans le jardin d'ardenne Éden ils n'en avaient pas encore besoin. Mais commander créer l'univers, c'est prévoir. Adonc, il convoque une conférence des anges créateurs - devenus depuis la limonade Caca Collé les lutins de Santa Klaus-Père noyel - pour les mettre en compétition.
<< Oyez Oyez ! Jeunes c.... camarades, voici la question pour avoir la clé de fort boyaux : Vous allez me concocter un animal au service de l'homme. Vivant, il devra le porter, tirer ses machines, les agricoles, les chalands, les chariots, et  porter des fardeaux là où les roues ne passeront pas ; une fois mort le nourrir de sa chair, le couvrir de sa peau, et pendant sa vie il devra pouvoir se nourrir d'herbe de la nature et boire l'eau des puits et rivières, mais attention, pas trop car il faut pas gâcher ! Au turf les bill ! >>
Trois anges parviennent chacun à sa solution.
Le premier, Ange Madouce, fin et élégant asexué arrive avec la maquette du cheval de course.
Beau, fin, élégant, rapide mais, remarque Dieu, fragile et peu apte à tirer ou porter des charges lourdes. Madouce comprend et revient avec un autre modèle de cheval. Le percheron et ses avatars, comme le puissant mais petit ardennais, le grand boulonnais, et d’autres chevaux ayant chacun une caractéristique servant l'homme sans pour autant les réunir en une seule bestiole. Et Dieu vit que cela était bon mais pas parfait. Entre autre parce que le lait de jument c'est pas terrible et que les équidés ne ruminant pas, ils mangent beaucoup.
Arrive le sémillant Ange Quat'-z-Art qui plus tard sera la père inspirateur de l'institut des arts et métiers. Il arrive devant Dieu avec la maquette d'un herbivore puissant mais frugal en herbe parce qu'il la mange deux fois, un animal au sabot fendu qui s'adapte à tous les sols, qui en version femelle donne un lait excellent, qui est placide si on lui coupe les pendeloques japonaises mais qui a du mal à courir vite : le bovidé. Lequel grâce à ses cornes fournit la matière première pour fabriquer des étuis à mettre la poudre, des peignes et des poignées de couteaux. Et Dieu vit que cela était bon mais lent.
Alors arrive enfin le dernier ange, Pauli Techni-Chiant qui a, lui, inventé un animal économe en bouffe herbue parce que lui aussi mange peu mais deux fois parce que lui aussi rumine, porte des lourdes charges, a le pied fendu ce qui lui permettra de traverser les déserts dont la Death Valley quand Dieu aura créé l'Amérique, et qui est capable de rester 12 jours sans manger ni boire, qui à la station service l'étape boit d'un seul coup 130 litres si on a deux briques et si on fait attention de bien mettre les pouces comme ça (voir figure X) qui peut servir d'animal de course dans ce qui sera la péninsule arabique quand Dieu aura fait dériver les Incontinents qui, une fois mort, peut se manger et donne des os si durs qu'il font oublier les défenses des éléphants, un truc qui ne ressemble à rien d'autre et qui porte son réservoir sous la selle en forme d'une ou deux bosses selon qu'il vit en Chine, Inde et dans le désert vomitif - le désert dégobille - ou qu'il vit en Asie du Sud-ouest et en Afrique du nord et centre.

c'est le chameau