deux couteaux

je suis revenu à mes amours :
La Nouvelle France
deux couteaux fabriqués à partir de lames récupérées remontées.
le premier,   XVIIIme,  traite de fourrures, pour un coureur de bois ou natif :






le second  façon fin XVIIme,  pour un marin pirate, corsaire ou un aventurier :

Superbe, bravo !!!!

diamètre au environ de 3 mm pour celles en verre

Toujours surprenantes les réalisations de Simon Girty  
Tu gardes tous ce que tu fabriques  ?

En tout cas rekill pour ces beaux objets, c'est quoi l'animal au bout de la poignée ?

Deux très jolies pièces !!!
Bravo !

Etonnant ! ! ! ! Je suis sur que Picasso s'est inspiré du talon du manche ! ! ! !

Clifou , je vends un peu de mes réalisations, j'en garde pour la troupe (La Meute Les Loups Blancs de Montréal)
en pommeau c'est une plaquette d'os gravée représentant la lune en quartier et le soleil ,
j'ai volontairement choisi une représentation naïve et maladroite
du "fait par le possesseur" et non par un artisan
inspiration historique :

Simon

D'accord je comprend mieux le dessin et en plus tu as profité des clous pour en faire les yeux,bien vu !

En fait je parlais du premier couteau ,il me semblait y voir la tête d'un animal, cheval ou hippocampe mais  j'ai certainement la berlue.La meute des loups blancs ça sonne bien

Je ne pense pas que notre ami Simon se soit trompé sur l'axe et la force de sa lame ,sur ce genre de lame la soie est très en arrière presque au bout à 3 mm du talon et l'avant de la lame est dans le vide de moitié de la garde. Simon a choisi de  prolonger la garde mais la force s'exerce bien cependant sur l'arrière de la lame.

Le Molvanien
Moi aussi je suis nul  en coutellerie  et le resterai je pense , c'est juste une approche au coup d'oeil de l'équilibre du couteau de Simon ,je n'affirme rien  seul Simon pourrait nous le dire car la prise en main c'est toute autre chose.

On chipotte un peu  mais nous serions bien en peine de faire un couteau comme celui là.

la soie n'est pas sur le haut de la lame mais bien plus centrée , elle se situe au niveau du troisième trait rouge celui du bas ..
elle est va jusqu'au bout de l'os , j'ai du en couper un bout sinon fallait percer l'os et elle serait sortie...
la tête n'apparait vraiment que sur la photo en vrai les deux coté sont très dissemblables et n'évoque pas du tout une tête de cheval
la  prise en main reste agréable, on coupe très bien avec des tranches de pain,  de saucisson,  de  parmesan..
en randonnée ou en pique nique ça sera parfait
toutefois je ne pense pas m'en servir tous les jours dans les bois à chasser l'élan et le grizzly....
mais je pense que ça pourrait être un objet très utile et efficace à un réel coureur de bois

je reviens  pour vous montrer un exemplaire authentique, probablement des plaines du Nord Est de l'Amérique vers 1830 :



pour ce qui est de l'ergonomie......
du pratique de la forme de la lame, qui pourtant s'intègre bien dans le fourreau...
de l'insertion de la soie.....
ça laisse rêveur !

mais apparement un natif l'a fabriqué et utilisé avant qu'il soit dans une collection vers 1850 peut être.. ce qui fait environ 20 ans de possible utilisation
je vous mets le lien vers le l'objet et le site :
`http://www.memoires-ameriquefrancaise.com/fiche.php?id=114&champ=couteau&start=0&startaff=0

Simon j'aime bien tes deux couteaux et j'ai une préférence pour le deuxième que je vois bien être l'arme d'un détrousseur des bois puisque d'après la photo il se porte à l'horizontale. Donc bien dissimulé au regard.
Tout à fait l'arme d'un pirate ou d'un malfrat des bas sous-bois !!
Je viens de terminer Le Loup des Cordeliers de Henri Loevenbruck alors je suis dans l'ambiance des bas-fonds parisiens des années 1780...1789..

Merci pour ton partage, tu fais toujours de la belle ouvrage, qui mérite un kill et un verre à ta santé !