Bonsoir d'un chasseur tireur sportif.

Cela a été vrai pour mon beau-père, mais cela ne le sera pas pour mon fils. Et pourtant si rien ne change il ne va pas tarder à avoir lui aussi le "Service Actif".
En tout cas, salut enfumé aux cheminots.
Vaporiste amateur, j'ai participé aux débuts de la remise en état de 141 TD 170, qui avait été achetée par l'association CFPQ (Chemin de Fer Périgord Quercy) et qui était à ce moment-là (1976) stationnée au dépôt de Le Buisson. Et puis la SNCF a vendu le dépôt et la machine a déménagé. L'association s'est déplacée et moi, pris par mes activités, j'ai quitté la région et l'association... Mais j'ai eu le plaisir de rouler avec cette machine, conduite par un mécano retraité qui en avait conduites sur le chemin de fer de ceinture et de banlieues d'où venait cette 141 TD. Bien sûr, pour rouler sur les voies SNCF, nous étions accompagnés par un inspecteur de la Traction que nous "louait" la SNCF.
Nous avions trois voitures "courtes" et un fourgon pour pouvoir transporter des passagers à titre de train touristique. Mais je ne sais pas sous quel statut. Il y avait un voyage de temps en temps. J'ai appris qu'elle avait "tourné" du côté de Toulouse et dans les Landes...

Bons souvenirs. La fumée de charbon mêlée à la vapeur, qui sortait de la boîte à fumée... Tout un bonheur qui me rappelait les trains de mon enfance.
Maintenant, il m'arrive de monter en cabine et c'est super aussi. je mesouviens avoir passé le garabitdans la cabine d'une Z2. Le mécano avait presque arrêté pour que je puisse mieux filmer. Il avait répondu à mon beau-père qui lui demandait si les passagers n'allaient pas râler : " Ne t'inquiète pas, ils sont tous en train de faire des photos ou de se remplir les yeux."
Je suis même une fois en TGV entre Paris et Bordeaux. Et même maintenant, même sur les lignes non LGV, on comprend que le service actif se justifie amplement. Les soucis ne sont plus les mêmes que du temps de la vapeur, mais la responsabilité est la même pour des risques qui n'ont pas diminué et une fatigue nerveuse qui a changé de nature mais pas d’intensité.
Merci à nos cheminots, donc. Y compris ceux qui "marnent" sur les voies pour faire que les choses se passent bien. Rails, ballast, signalisation, réseau des téléphones de voies, relais de télécommunication, dispositifs des appareils de voie pour relais en machine, lignes caténaires, etc. tout ceci demande un entretien constant et par tous les temps.
C'est drôle d'ailleurs, les pannes, c'est toujours par temps détrempé, neigeux, glacial ou caniculaire qu'on est conduit à demander l'intervention du personnel des voies et signaux.
Je ne vous raconte pas l'état d'épuisement de mon beau-père quand il rentrait d'intervention qui souvent finissait à la nuit, loin de Montauban où il lui falalit encore revenir. Il n'avait pas volé sa retraite du service actif.