Bonjour à tous.

Tu as raison, j'apologize très beaucoup. Mais bon nombre des "Colt" qui vaquent dans ce forum sont fabriqués par Uberti, Pietta, Euroarms et autres manufacturiers italiens. Ce qui me paraît tout à fait conforme à un Forum intitulé par les pères fondateurs Répliques Old Ouest !
J'ai donc bien présomptueusement - mais tout pas mal de gens connaissent ce trait de ma personnalité - cru en toute bonne foi (pour le foie, il n'est plus aussi bon à force de ne âs connaître Vichy St Yorre) que les mécaniques Pietta pouvaient être mentionnées.
Mais bon. A propos, tu pourrais demander à ton fournisseur de goudron qu'il le fasse moins chauffer la prochaine fois. Et pour les plumes, celles de coq me donnent de l'urticaire.

Aïeueueu ! J'ai dit "Pas sur la tête" Rogntudjuuuuû !

Bon comme je n'ai pas l'intention de "garbager" mon Reb Confédéré Uberti, je vais transformer son ancêtre, le "1851" sudiste d'époque qui est au repos dans mon coffre.
Je vais remplacer l'axe de barillet par un tube de 10 mm chemisé intérieurement avec une tige de 8 mm ce qui va me donner un diamètre intérieur de 6 mm. Je chargerai avec des Velodog à grenaille qui traînent dans mon CPTS*. Comme elles sont à percussion centrale, je mettrai une culasse vissée avec un percuteur qui sera frappé par la courbure du chien et comme ça va faire hurler au stand je dirai que c'est un des Sheriff adjoint de Row City qui ma dit de faire ça. Sans mentionner ton nom, je suis pas une balance, mais je dirai que c'est celui qui fait rien qu'à faire de la pube pour Monsieur Samuel Col. Colt.
Alors ça va détourner l'attention. Le vieux grabataire qui fait fonction de président de pas de tir va demander : "Quoi, Sa mule cocotte ?" Et moi de lui répondre "Vous en êtes un autre, Ô Commandeur des croyants, touchez ma bosse, Monseigneur" et Il me dira "Allez en paix, mon petit mais ne pétez plus". Et je me dirai "Ouf je m'en tire pas si mal" et je me réveillerai content que ce ne soit qu'un cauchemar, que je n'aie pas massacré mon ancêtre fabriqué à Richmond. Et que je puisse sans remords porter le café au lit à mon épouse.
Je fais toujours ça. Je lui porte le café au lit, elle n'a plus qu'à le moudre.
Ouâââssh. La farine de l'AMAP, c'est de la bonne, cette semaine !      

Je crois que derrière le pseudo de notre vénéré Sheriff-adjoint Ringo se cache le nom de Monsieur de La Palisse et cette sagesse imparable m'est un grand réconfort. L'affirmation fort claire - on peut effectivement "difficilement être plus clair" - me rassure. Mes 1851, le vrai et sa réplique, ne sont pas des LeMat et les LeMat de mes cousins - d'époque - (Les LeMat, pas les cousins) ne sont pas des Colts. Et donc mon LeMat Pietta n'est pas un "Reb Confédéré Uberti". Alimentaire, mon cher Klaxon, puisque Pietta ce n'est pas Uberti. Cecuheffdé.
Non mais c'est vrai, il faut rappeler les théorèmes de base. Et si j'essaie de charger le canon central d'un de mes Colt, il faudra que je consulte mon vétérinaire comportementaliste pour voir si par hasard je ne serais pas en train de "perdre les oies", comme on dit dans mon Sud-Ouest. Bon ; ma femme, périgourdine, vous dirait que ça fait longtemps que le troupeau a disparu, mais elle ne fait pas la différence entre... Un Colt et un LeMat. Donc...

Je tire rarement à chevrotines avec le canon de calibre 20. Je tire beaucoup plus souvent des balles empennées.
Mais mes rares tirs à chevrotines ont fait mouche à plus de 25 mètres. Et quand je dis chevrotines, en fait ce sont 5 balles de calibre .31 normalement destinées à mon petit Remington Pietta. Sur des ophidiens menaçants alors que je bucheronnais pour récupérer le bois de quelques peupliers que j'ai fait tomber au printemps, et aussi sur des panneaux d'aggloméré de bois de 25 mm pour faire des essais.
A 25 mètres, les couleuvres ne font pas un pli. Plutôt de la bouillie. Normalement, quand je les tire, c'est à chevrotines gomme cogne au calibre 16. Elles sont tuées sur le coup mais je les tire à courte distance, un mètre ou deux.
Je bucheronne des temps en temps et j'aime bien ça. Depuis plus de huit ans, les rares serpents que j'ai vus étaient en train de partir. Dans ces cas là, je les laisse. Mais deux fois, alors que j'approchais de mon lieu de débitage des arbres tombés, j'ai vu une couleuvre de Montpellier se dresser en soufflant d'un air plus que menaçant. La première fois, j'ai posé ma tronçonneuse. J'ai pris mon temps pour sortir mon LeMat de son étui "jambon de Bayonne" j'ai visé la tête presque immobile, descendu la visée et lâché le potage. La bête a disparu et j'ai cru l'avoir manquée. En allant voir, elle était là, dans l'herbe, presque coupée en deux à dix centimètres de la tête. Morte.
Deux jour plus tard, re. Cette fois j'ai vu voler la bête qui s'est escagassée sur des bûches que j'avais préparées pour les emporter. Là, j'avais une machette - un sabre à canne comme on dit dans "mon" île -. En allant aux résultats, la bête était hachée mais vivait encore. Je lui ai tranché la tête pour qu'elle arrête de souffrir.
Mais quand on charge un canon lisse de LeMat il faut le faire comme il se doit. Charger par la bouche une arme de chasse à percussion avec de la grenaille ou des chevrotines, cela ne se fait pas comme quand on charge à balle.