Le 1851 nouveau est arrivé !

J’avais rarement attendu mon facteur avec autant d’impatience…    Ce matin, 9h30, fidèle à la réputation de ponctualité et de vélocité de cette belle entreprise qu’est La Poste Française il était là avec l’objet de ma convoitise, (tout du moins avec les morceaux qui manquaient au premier colis !)

Le voici donc ce superbe, que dis-je ce sublime 1851 Cimarron « man with no name » tant attendu. Quelques photos pour ne pas vous faire languir plus longtemps :









Que vous dire sinon qu’il est beau comme… un 1851 (bien qu’il soit classé logiquement comme 1871 Richard... conversion oblige). Il a cette élégance, cet équilibre subtil de ce qui reste la plus belle arme jamais conçue au monde et même au delà.  Avec quelques différences bien sûr qui justifient son classement en B1 mais réellement très discrètes. Exactement ce que je souhaitais.

Petite revue de détail à chaud :

La gravure de la fameuse bataille navale de 1843 est bien présente sur le barillet (et bien marquée… on retrouve la qualité de finition Uberti) seule nouveauté, la mention PSF qui rappelle que le barillet est éprouvé pour les poudres modernes.



La carcasse en acier porte les habituels numéros de série et poinçons d’épreuves et les lettres. Contrairement aux répliques PN, pas de code pour l’année de fabrication (on doit probablement la retrouver avec le numéro de série). Pas de logo Uberti non plus mais la mention « Cimarron F.A Co Fredericksburg Texas » sur le dessus du canon qui porte également sur le côté la mention « 1871 ». La carcasse porte aussi les mentions « Pat. July 25 1871 » et « Pat. July 2 1872 »Elle a été dispensée du vilain bouclier qui supporte la portière de chargement sur les conversions Richard Masson. Vu de son profil gauche, mise à part l’absence des cheminées, on jurerait avoir en main la version caps and ball.







Sous le bourroir, on trouve enfin la mention « 38 Colt & S&W Spec. » pour rappeler les calibres acceptés.

Le système de visée est amélioré avec une hausse de 8 mm montée à queue d’aronde sur le canon au lieu de la traditionnelle encoche dans la tête du chien. Ca procure une ligne de mire plus courte, soit, mais avec l’avantage d’avoir les 2 instruments de visée sur la même pièce de l’arme, ce qui est un gage de bonne précision en cible.



Petite autopsie de routine pour finir : système à simple action classique donc un nombre de pièces limité ce qui rend l’opération de démontage-remontage déconcertante de facilité, même si en PSF on démonte beaucoup plus rarement qu’en PN, ça reste un plus appréciable.

Voilà pour la revue de détail. Reste l’épreuve de vérité au stand demain, mais vu la qualité de fabrication et de finition qui saute aux yeux les moins avertis,  il m’est avis que c’est plutôt le tireur qui va devoir assurer.

il est vraiment superbe !

a quand la première séance ?

Félicitations, il est magnifique !

Voilà une excellente nouvelle comme on en lit trop peu ces temps-ci !
L'arrivée d'un nouveau 1851 est toujours une bénédiction dans une maison.
Je resterai sobre dans mes commentaires, tu as déjà tout dit, Little Joe, et bien mieux que je ne l'aurais pu. Juste une question : pourquoi "man with no name", alors qu'il n'y a pas de serpent sur la crosse ?

Biker13 a écrit:il est vraiment superbe !  

a quand la première séance ?

Demain dès l'aube... a l'heure où blanchit la campagne !!

Une conversion sur un colt c'est toujours magnifique. J'adore ! On se rapproche de l'Open Top.

Ringo a écrit:Juste une question : pourquoi "man with no name", alors qu'il n'y a pas de serpent sur la crosse ?

C'est sa dénomination commerciale chez cimarron. Il existe avec ou sans les serpents. Je le trouve plus sobre comme cela.

OK et tout à fait d'accord !
On ne se lasse pas de le regarder. Ses marquages me semblent particulièrement bien venus, en contenu et emplacements.
Heureux homme !

L'arme est magnifique il est vrai, et elle fait vraiment envie.

Ce qui est très dommage cependant, en tout cas c'est ce que j'éprouvais personnellement quand je possédais des armes de l'ancienne 4ème catégorie, c'est l'impression que ces armes ne vous appartiennent pas, mais qu'elles vous sont seulement prétées par l'Etat jusqu'à expiration de l'autorisation.

C'est pourquoi je me suis débarassé de ces armes et que je me cantonne maintenant dans la catégorie D2.

Ringo a écrit:OK et tout à fait d'accord !
On ne se lasse pas de le regarder. Ses marquages me semblent particulièrement bien venus, en contenu et emplacements.
Heureux homme !

Je ne m'en lasse pas non plus... je le sors du coffre toutes les 5 minutes

J'ai enfin concilié le plaisir des yeux et les joies du tir... le fils caché d'un 1851 et d'un 1858 en quelque sorte

C'est un plaisir que je voulais me faire depuis longtemps, tout comme la visite à Fort Bravo. Disons que les événements récents m'ont permis de comprendre qu'on n'a qu'une vie après tout et qu'elle est bien fragile... alors : "carpe diem" mais bon là j'arrête pour cette année.. promis !!

Et puis je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais avant d'être l'arme de clint eastwood, c'était surtout celle de Little Joe dans la toute première saison de Bonanza

une belle arme chez un homme bien !!! quoi de plus ?

Waouuuuu !!!!   Little, Belle Bête !!!! Suis très heureux pour toi !!!!!



 JERRY

little joe a écrit:Et puis je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais avant d'être l'arme de clint eastwood, c'était surtout celle de Little Joe dans la toute première saison de Bonanza

Les images sont un peu floues, mais on voit le 1851 de Little Joe en action.
Pour ceux qui en veulent plus, le début du "gunfight" avec toute le famille Cartwright est vers les 44 minutes :

little joe a écrit:C'est un plaisir que je voulais me faire depuis longtemps,   mais bon là j'arrête pour cette année.. promis !!

"J'arrête pour cette année" .

Ben oui, on arrive au mois de décembre
Très bonne excuse, je m'en servirai
En attendant, félicitations, très belle arme

Tex

Tex Avery a écrit:

"J'arrête pour cette année" . Ben oui, on arrive au mois de décembre
Très bonne excuse, je m'en servirai

Tex

[/quote]


Y en a un qui suit.

Magnifique Liittle Joe, je comprends que tu le sortes toutes les cinq minutes du coffre, et il est plus élégant avec le bourroir que sans.
Heureux cow-boy !!!

lakota a écrit: il est plus élégant avec le bourroir que sans.

Tout à fait d'accord. Sa silhouette nécessite le bourroir pour être harmonieuse.
Par contre, il faudra que tu nous montres ce bourroir plus en détails, Little Joe. Comment est-il adapté pour ne pas créer de risque à l'utilisation ?

little joe a écrit:

Biker13 a écrit:il est vraiment superbe !  

a quand la première séance ?

Demain dès l'aube... a l'heure où blanchit la campagne !!

... Tu partiras,
tu sais, le stand t'attend,
tu iras par les chemins...

moi j'ai flashé sur le 1875, la ligne est moins belle, mais il m'a toujours plus... dans les 700€, en 44/40... faut que je commence a en mettre à gauche !

Félicitations Litle Joe, il est vraiment superbe, content pour toit

Lorsque j'ai commencé à lire le post je me suis dit que c'était un peu dommage, qu'au niveau précision il y aurait toujours le problème des Colt à savoir un cran de hausse taillé dans le chien :S et bah non, il y a une hausse à feuillet montée sur queue d'aronde

+1 kill

Ringo a écrit:

lakota a écrit: il est plus élégant avec le bourroir que sans.

Tout à fait d'accord. Sa silhouette nécessite le bourroir pour être harmonieuse.
Par contre, il faudra que tu nous montres ce bourroir plus en détails, Little Joe. Comment est-il adapté pour ne pas créer de risque à l'utilisation ?

Elémentaire mon cher Watson : Le diamètre du bourroir est au calibre .36 soit .375 ; les chambres sont au calibre .38 soit .357. Bref ça rentre pas... Simple, mais ingénieux.

Par contre il conserve toute son utilité comme levier dans l'opération de démontage du canon. Et puis il cache une dernière astuce :



... bien pratique pour chasser les douilles récalcitrantes après le tir !  

Alors là, chapeau bas Little , il est superbe et donne sincèrement envie . Un Kill pour fêter cela, et un reportage sur tes premières sensations au tir s'impose ...

Il m'avait bien semblé voir une ligne sur le bourroir. C'est en fait la coupure entre la partie support et la partie chasse-douilles.
Par contre, je n'avais pas noté que le 1851 converti de cette façon passe en calibre 38. Ce qui me surprend là-dedans, c'est que le 36 n'entre pas dans le 38. Je croyais que le 38 était un plus gros calibre.

Il est magnifique et tu as réalisé une superbe présentation en contexte. Le holster est magnifique lui aussi.
Lorsque j'ai acheté mon Open top j'ai hésité longtemps entre lui et la conversion du 1851, que je pourrais aussi acheter chez Uberti ici au Canada ou chez Cimarron comme toi. De plus il aura l'avantage d'une mire existante et utile , contrairement à mon Open Top.
Eh ben sais-tu Little Joe je suis très content pour toi que tu en aies acheté un avant moi ! Tu le mérites, pour tous tes posts, ta gentillesse, ton sens de l'accueil et du partage de ta passion.
Et tu me rassures quant à l'absence du serpent sur la crosse.
Pour tout ça nous (Open Top et moi)te souhaitons beaucoup de plaisir, payons une tournée générale au bar et t'octroyons un kill !!

Hasta la victoria siempre !!!

Et je confirme qu'avec le bourroir il est beaucoup plus beau et plus équilibré que la conversion Richards Mason qui est plus proche de l'Open top.

Ringo a écrit:Il m'avait bien semblé voir une ligne sur le bourroir. C'est en fait la coupure entre la partie support et la partie chasse-douilles.
Par contre, je n'avais pas noté que le 1851 converti de cette façon passe en calibre 38. Ce qui me surprend là-dedans, c'est que le 36 n'entre pas dans le 38. Je croyais que le 38 était un plus gros calibre.

Je le croyais aussi à mes débuts de tireur mais non : les billes de .36 ont un diamètre de .375, les ogives de .38 un diamètre de .357. Le problème est bien connu des possesseurs de barrillets conversion type kirst converter qui perdent en précision car l'ogive ne prend pas les rayures. Seule solution pour eux : utiliser des wadcutter à base creuse ou des 38 long colt qui sont surcalibrees mais plus compliquées à recharger.