The homesman le prochain western de Tommy Lee Jones

goodfire a écrit:pinaise,pourquoi je n'habite pas paris?ah oui je me rappelle,je préfère la côte basque!il finira bien par sortir ici aussi.merci pour le renseignement.

Moi j'y travaille mais je suis un provincial normand pur jus...tu as bien de la chance la côte basque est splendide...les embouteillages parisiens le sont moins...heureusement que les salles de cinéma ont inventé la téléportation dans l'ouest américain...  

Je suis en train de lire "The Homesman", livre écrit par Glendon Swarthout et publié en 1988, dont est tiré le filme de Tommy Lee Jones, et je me régale !!

Si ce film est fidèle au bouquin, ça va donner un western ayant un scénario absolument original et inédit qui devrait totalement renouveler le genre et, qui sait (on peut toujours rêver !), relancer la mode du western.

La seule chose qui me fait peur est que j'ai entendu ce matin un critique de cinéma dire que le film avait été très apprécié par les festivaliers de Cannes. Or pour ce qui me concerne, tous les films récompensés au festival de Cannes (et par d'autres également...) que j'ai pu voir, je les ai trouvés ch...ts et/ou incompréhensibles au possible, et aptes seulement à satisafaire quelques "intellectuels" snobinards parisiens qui eux-mêmes n'avaient rien compris mais s'extasiaient devant uniquement pour le cas où d'autres des leurs auraient pu croire qu'ils n'avaient pas compris (me comprenez-vous ?).

Mais peut-être sont-ce simplement mes pauvres neurones qui ne sont pas au niveau ? En tous cas, j'espère que The Homesman sera l'exception confirmant le règle...

Tout à fait d'accord Pat !

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c'est souvent le cas aussi avec les films en sélection ou partenaire "france inter"

Ouch, tu dois avoir le don de mal tomber sur un échantillon faible pour les films primés à Cannes ! Je veux bien te concéder une poignée de films "abscons", mais c'est très marginal, quand même...
Après, on peut reprendre la liste des lauréats, de disons, les 20 dernières années, et confronter les points de vue...

Patibulaire a écrit:rs de Cannes. Or pour ce qui me concerne, tous les films récompensés au festival de Cannes (et par d'autres également...) que j'ai pu voir, je les ai trouvés ch...ts et/ou incompréhensibles au possible, et aptes seulement à satisafaire quelques "intellectuels" snobinards parisiens qui eux-mêmes n'avaient rien compris mais s'extasiaient devant uniquement pour le cas où d'autres des leurs auraient pu croire qu'ils n'avaient pas compris (me comprenez-vous ?).

C'est aussi ce que j'en pense !!! 

Eh bien, j'ai revu la liste des 20 dernières palmes d'or, et je dois admettre que je rejoins avec moins de sévérité votre jugement pour plus de la moitié des films, dont j'avais d'ailleurs oublié le nom pour la plupart.
C'est, me semble-t-il, en gros le début du décalage entre le public et la critique+le jury

Pour en revenir au film lui-même, il a peut-être un avenir. Le critique du Monde n'est pas tendre : http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2014/05/19/the-homesman-chassez-la-misogynie-du-western-elle-revient-au-galop_4421050_766360.html
 

Ringo a écrit:Pour en revenir au film lui-même, il a peut-être un avenir. Le critique du Monde n'est pas tendre : http://www.lemonde.fr/festival-de-cannes/article/2014/05/19/the-homesman-chassez-la-misogynie-du-western-elle-revient-au-galop_4421050_766360.html
 

Alors là, c'est vraiment la critique subjective et orientée type. On devine de suite que, soit le rédacteur n'aime pas les westerns et qu'il ne connait rien à l'histoire des pionniers, soit il voulait absolument démolir le film, mais je pencherais plutôt pour la première hypothèse.

En effet, dans le film (ou du moins dans le livre dont il est tiré) et dans la réalité aussi, si les femmes des pionniers des plaines devenaient parfois folles, cela n'avait rien à voir avec le "machisme" de leur mari (d'ailleurs, le mot n'existait pas à l'époque), mais simplement avec l'isolement et les conditions de vie qui étaient le lot de tous, femmes hommes et enfants. Seuls les plus forts résistaient !

Il y a quelque temps, j'ai écrit un post sur les livres de Laura Ingalls (l'auteur de la Petite Maison dans la Prairie). Elle a elle-même vécu cette vie et, étant une femme, on ne peut pas la taxer de machisme. Or, ce qu'elle décrit dans ces livres fait qu'on se demande effectivement comment ces pionniers, de quelque sexe qu'ils soient d'ailleurs, pouvaient vivre dans ces conditions sans devenir fous ou avoir très souvent des envies de suicide : les plaines herbeuses à perte de vue sans rien qui dépasse, le vent qui hurle quand ce ne sont pas les loups, les tornades qui détruisent maisons et récoltes, les blizzards, la solitude extrème avec les premiers voisins à des dizaines de miles, les raids des indiens, le dénuement, la faim, le froid, etc..., etc...

Alors, pour moi, parler de machisme en évoquant ce film dénote simplement le bobo parisien snobinard que j'exécre au plus haut point (Excusez-moi, je m'emporte...)

M'en fous de Cannes et du Monde j'ai même pas la chance de pouvoir le voir et me faire mon idée à moi....bouhouhouh 

Nevada Smith a écrit:M'en fous de Cannes et du Monde j'ai même pas la chance de pouvoir le voir et me faire mon idée à moi....bouhouhouh 

Nevada, en attendant de voir le film en salle ou sur DVD, tu peux toujours faire comme moi et lire le livre. J'aime toujours bien faire la comparaison entre les films et les écrits dont ils sont tirés.

Généralement, j'arrive à la conclusion que le film ne vaut pas le bouquin, mais il arrive quand même parfois que ce soit le contraire.

L'intérêt du livre, que ni le cinéma ni le théâtre, sans parler de la télévision, n'arriveront jamais à égaler, c'est que tu peux projeter ton propre imaginaire avec ta propre mise en scène, et les faire éventuellement évoluer au fil des lectures et de l'âge qui passe. Aucun metteur en scène, aucun producteur, aucun acteur ne saura jamais épouser avec une telle fidélité tes propres fantasmes, issus de ta culture, de ton expérience et de ton éducation (que tu sois en accord avec elle ou en réaction contre).
  

Ringo a écrit:L'intérêt du livre, que ni le cinéma ni le théâtre, sans parler de la télévision, n'arriveront jamais à égaler, c'est que tu peux projeter ton propre imaginaire avec ta propre mise en scène, et les faire éventuellement évoluer au fil des lectures et de l'âge qui passe. Aucun metteur en scène, aucun producteur, aucun acteur ne saura jamais épouser avec une telle fidélité tes propres fantasmes, issus de ta culture, de ton expérience et de ton éducation (que tu sois en accord avec elle ou en réaction contre).
  

FEDAMI,ça c'est de la philosophie.Mais c'est très juste.

Merci Mac !   
  

Ringo a écrit:L'intérêt du livre, que ni le cinéma ni le théâtre, sans parler de la télévision, n'arriveront jamais à égaler, c'est que tu peux projeter ton propre imaginaire avec ta propre mise en scène, et les faire éventuellement évoluer au fil des lectures et de l'âge qui passe. Aucun metteur en scène, aucun producteur, aucun acteur ne saura jamais épouser avec une telle fidélité tes propres fantasmes, issus de ta culture, de ton expérience et de ton éducation (que tu sois en accord avec elle ou en réaction contre).
  

   Comme à son habitude et pour ma très grande joie doublée d'un plaisir immense pour sa maîtrise de " de la Langue " tant de la rhétorique que du style et de l'art grammatical,

   Rio a TOUT dit !!!!!!!!!!!!! d'ailleurs +1 Kill

   JERRY

    

Merci, c'est trop, Jerry ! J'en rougis...   
  

Deux autres articles, pour vérifier que les visions sont différentes d'un spectateur (fût-il critique) à l'autre :
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1777/Deborah-Laurent-envoyee-speciale-a-Cannes/article/detail/1891403/2014/05/19/Le-coup-de-theatre-qui-scotche-toute-la-salle.dhtml
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1202423-cannes-the-homesman-de-tommy-lee-jones-une-odyssee-westernienne-touchante-et-reussie.html
J'attends le passage à la télévision sur une chaine gratuite avec une certaine impatience.
  

Ringo a écrit:L'intérêt du livre, que ni le cinéma ni le théâtre, sans parler de la télévision, n'arriveront jamais à égaler, c'est que tu peux projeter ton propre imaginaire avec ta propre mise en scène, et les faire éventuellement évoluer au fil des lectures et de l'âge qui passe. Aucun metteur en scène, aucun producteur, aucun acteur ne saura jamais épouser avec une telle fidélité tes propres fantasmes, issus de ta culture, de ton expérience et de ton éducation (que tu sois en accord avec elle ou en réaction contre).
  

Ringo, je ne peux qu'ajouter mon approbation admirative à celles de Mac Lean et de Jerry Spring !

Nevada Smith a écrit:M'en fous de Cannes et du Monde j'ai même pas la chance de pouvoir le voir et me faire mon idée à moi....bouhouhouh 

de toutes façons, j'sais même pô lire, alors !!!

Vu ce soir, je le conseille, et préfère garder une ou deux petites réserves pour quand tous les ceusses ici qui veulent le voir l'auront vu...

Patibulaire a écrit:

Nevada Smith a écrit:M'en fous de Cannes et du Monde j'ai même pas la chance de pouvoir le voir et me faire mon idée à moi....bouhouhouh 

Nevada, en attendant de voir le film en salle ou sur DVD, tu peux toujours faire comme moi et lire le livre. J'aime toujours bien faire la comparaison entre les films et les écrits dont ils sont tirés.

Généralement, j'arrive à la conclusion que le film ne vaut pas le bouquin, mais il arrive quand même parfois que ce soit le contraire.  

Je suis d'accord avec toi mais j'ai déjà 3 livres en cours de lecture, alors j'aurais bien aimé voir des images !!

Ringo a écrit:L'intérêt du livre, que ni le cinéma ni le théâtre, sans parler de la télévision, n'arriveront jamais à égaler, c'est que tu peux projeter ton propre imaginaire avec ta propre mise en scène, et les faire éventuellement évoluer au fil des lectures et de l'âge qui passe. Aucun metteur en scène, aucun producteur, aucun acteur ne saura jamais épouser avec une telle fidélité tes propres fantasmes, issus de ta culture, de ton expérience et de ton éducation (que tu sois en accord avec elle ou en réaction contre).
  

Là aussi je suis d'accord avec toi Mr Ringo, surtout que je lis les livres en version originale donc sans l'effet déformant de la traduction. La plupart de ceux que je lis n'ont pas été portés à l'écran et ne le seront jamais. Malheureusement pour certains, notamment pour les écrits de Robert Conroy.
En tout cas il est agréable de pouvoir apprécier 2 arts différents : la littérature et le cinéma.

Bonne soirée, à bientôt !!

A propos de traduction, je suis un jour tombé sur 2 versions de "le fléau" de S.King. Incroyable les écarts que l'on pouvait relever, et c'est fou comme le simple choix d'un mot pour un autre, le renversement de la proposition, peuvent donner une ambiance assez différente...