Discussion sur le revolver Pettengill
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old pistolero
Bloob
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Discussion sur le revolver Pettengill
Bloob dans un autre topic a écrit: Exemple d'une arme apparemment ratée, plutôt vilaine avec sa silhouette de chien basset, sa crosse " forme banane " sous dimensionnée par rapport au pontet ; et bien finalement, à force de la regarder, je lui trouve quelque chose.. à mis chemin entre les revolvers et leurs ancêtres pistolets, un croisement entre un R&S, un Volcanic et un vieux silex.Revolver Pettengill :
C'est un peu étrange quand même, mais bon.. :NonNon12:
Comme quoi l'aspect esthétique n'est souvent qu'une question de contexte, ou inversement, de pertinence ; comme la musique ou l'art ! Ensuite il y a le côté technique, mais c'est un autre débat..
W.EARP lui répondant a écrit: N'oublions pas que le modèle Pettengill que tu présentes est le digne ancêtre du Rogers & Spencer dont il reprend certaines pièces d'ailleurs.
Il est évident quand on les compare qu'il s'agit de " l'illustre ancêtre du R&S " dont il a inspiré un certain nombre de pièces.. Et que l'avant de la carcasse, le canon et le refouloir sont, à quelque chose près, ceux de ce dernier. Par contre, c'est, malgré son côté rustique, un double action sans chien apparent. Assez balaise pour l'époque !
Je serais curieux de voir le mécanisme, si quelqu'un a cela..
Dernière édition par Bloob le Mer 10 Juin 2009 - 14:53, édité 5 fois
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Jacky Treehorn : Je vous en ressers un ?
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Et il se mit à faire plus noir que dans le cul d'un taureau par une nuit sans lune... on n'en voyait pas le fond... (The big Lebowski)
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re : votre Arme favorite dans votre Profil !
Bloob .
Pas trouver de plan mais je cherche ! en attendant mieux j'ai ça :
http://www.littlegun.be/arme%20americaine/artisan%20n%20o%20p/a%20pettengill%20fr.htm
Pas trouver de plan mais je cherche ! en attendant mieux j'ai ça :
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Re: Discussion sur le revolver Pettengill
Merci Old ! Il va vraiment falloir que je fasse une " scission " dans ce topic parce que ce sujet est fort intéressant... Va pas être simple cette affaire..
edit : hop ! c'est fait ! tain ! c'est de l' administration de haute volée ça.
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re : discution sur le révolver Pettengill .
Bloob .
Toujours pas trouvé de plan ; mais La Gazette des Armes a publier en janvier 2004 ;
un article sur ce Révolver ; dans son numéro 350 ; que je n'ai pas ! mais si un de nos membres avait ? l'article est le bienvenu .
Les recherches continuent !
PS : autrement la revue est dispo ici :
http://www.gazettedesarmes.com/
Toujours pas trouvé de plan ; mais La Gazette des Armes a publier en janvier 2004 ;
un article sur ce Révolver ; dans son numéro 350 ; que je n'ai pas ! mais si un de nos membres avait ? l'article est le bienvenu .
Les recherches continuent !
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discussion sur le Révolver Pettengill .
Gidéon .
Hé oui ; aussi ! bien Vu .
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discussion sur le Révolver Pettengill .
Bloob .
je viens de trouver ça :
ce n'est pas grand chose mais c'est un Début !
je viens de trouver ça :
ce n'est pas grand chose mais c'est un Début !
Dernière édition par old pistolero le Mer 10 Juin 2009 - 15:59, édité 2 fois (Raison : réédition d'un doublon en message ( bugg ))
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Re: Discussion sur le revolver Pettengill
Ha ! Yes ! C'est une platine un peu torturée, mais elle est de toute beautée ! cela confirme ce que je pensai ; cette arme garde la tenue en main des anciens pistolets avec le canon dans le prolongement du bras, mais il y a bien fallu rajouter le barillet et le mécanisme ! Les ingés de l'époque ont dû se faire fumer le plot !
Merci Old, superbe photo ! ( qu'on peut mettre en entier lorsqu'elle n'est pas trop grande )
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Discussion sur le Révolver Pettengill .
Bloob .
J'aime bien ta formule : dans le prolongement du bras ! D'ou l'Arme de Poing *** * !
C'est sur que ça a fumé les Pots !!! .
Une sacrée avance Technologique que ce Système !
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C'est sur que ça a fumé les Pots !!! .
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Re: Discussion sur le revolver Pettengill
Ca resemble beaucoup aux revolvers Devisme,je vais faire une photo pour comparer
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Re: Discussion sur le revolver Pettengill
Le nom de la firme Rogers & Spencer est bien connu de tous les amateurs actuels d'armes à poudre noire. Cependant, ces excellentes armes, qui figurent incontestablement parmi les meilleurs revolvers à percussion jamais produits aux Etats-Unis, ne furent que d'un emploi marginal durant la guerre civile, leur fabrication ayant débutée peu avant la fin de celle-ci.
En fait durant cette période, la société Rogers & Spencer se limita à produire et à améliorer les modèles initialement conçus par C.S. Pettengill de New Haven, dans l'Etat du Connecticut, qui furent commandés en quantités appréciables par le service de l'intendance de l'Army nordiste.
C.S. Pettengill fit breveter, le 22 Juillet 1856, sous le numéro d'enregistrement 15388, une arme de poing à percussion, fonctionnant en double action, dont le chien était intégré à l'intérieur de la carcasse.
Peu après cette arme fut améliorée par Edward A. Raymond et Charles Robitaille originaires de Brooklyn, dans la ville de New York, qui reçurent, le 27 Juillet 1858, le brevet n° 21054, correspondant à la mise au point d'un dispositif de verrouillage du barillet permettant un meilleur alignement des chambres avec le canon.
Par faute de moyens matériels suffisants, Pettengill ne fut pas en mesure de produire de revolvers par lui même et finit par vendre son brevet à la firme Rogers & Spencer de Willow Vale, comté d'Oneida, dans l'Etat de New York, en 1859.
Cette entreprise fondée en 1837, par Amos Rogers et Julius Spencer, était initialement spécialisée dans la fabrication de machines agricoles et d'outillages divers.
En plus de cette activité principale, la société semble avoir développé assez tôt, une production marginale d'armes à feu ou, plus vraisemblablement, un simple atelier de réparation animé par un armurier, afin de satisfaire les besoins de la clientèle locale, soucieuse de l'entretien de ses armes de chasse et de défense.
C'est entre la fin de l'année 1859 et le début de 1860 que la société Rogers & Spencer commença la fabrication en série du revolver imaginé par Pettengill, chambré selon ses variantes en calibre 31'' et
34''. De toute évidence, ces armes étaient fondamentalement conçues pour le marché civil, très demandeur en revolvers de ce genre.
Les deux associés décidèrent alors d'ouvrir le capital de leur entreprise à de nouveaus associés : Louis Laurance et George C. Tallman. C'est ainsi que la société changea de nom pour devenir la Rogers Spencer & Company.
Au même moment, un armurier hautement qualifié répondant au nom de Courtney Schenck, fut recruté et nommé au poste clé de directeur technique de la firme, avec la mission de faire évoluer le Pettengill pour l'adapter aux besoins et exigences exprimés par les forces armées nationales.
Pour l'essentiel, il s'agissait de créer une nouvelle variante du revolver, qui serait chambrée en calibre 44'', sans que son apparence et son poids ne s'en trouvent affectés.
En décembre 1861, Rogers se rendit personnellement à Washington pour y présenter deux revolvers Pettengill de calibre 34'' au secrétaire d'Etat à la Guerre Cameron, apparemment séduit par ces armes, au point d'ordonner à Ripley, chef de l'intendance de l'Army, de commander 5000 de ces armes qui seraient chambrées en 44''.
Or tout laisse à penser qu'à cette époque, aucune arme de ce calibre n'avait encore été réalisée.
L'Army voulant absolument disposer d'armes de poing chambrées en 44'', pourquoi Rogers aurait-il présenté des modèles de calibre 34'' s'il avait eu des armes similaires de calibre 44'' ?
Exécutant docilement les ordres de sa hiérarchie, Ripley adressa, dès le 26 Décembre 1861, une commande à la Rogers Spencer & Company, portant sur la fourniture de 5 000 revolvers Pettengill en calibre 44'', au prix unitaire de 20 dollars et de 25 000 fusils réglementaires Springfield.
Selon les termes de ce contrat, l'entreprise s'engageait à effectuer les premières livraisons sous 90 jours.
Or, à cette époque, la Rogers Spencer & Company, qui employait 150 ouvriers environ, ne disposait encore d'aucun outillage spécifique destiné à la production de revolvers.
Pour couronner le tout, l'intendance avait imposée que toutes les pièces des ces armes soient rigoureusement interchangeables, ce qui induisait l'emploi de machines-outils assez sophistiquées.
Les premiers exemplaires du Pettengill en calibre 44'' ne furent présentés à l'intendance de l'Army qu'en Avril 1862, par George Tallman en personne.
Celui-ci prit immédiatement soin de demander à Ripley de lui accorder des délais de livraison supplémentaires, son entreprise ayant eu les pires difficultés à se procurer le matériel de fabrication indispensable à la bonne conduite du programme.
Les prototypes présentés semblent avoir été d'excellente facture, l'intendance de l'Army, contrairement à ses habitudes, accordant de bonne grâce le délai demandé. Un autre argument peur expliquer une telle attitude : ces revolvers étaient proposés à un prix jugé très avantageux, compte tenu du potentiel dont ils semblaient disposer.
En Mai 1862, les premiers Pettengill furent testés par l'Army, à l'arsenal de Springfield.
Le rapport d'inspection rédigé par les experts militaires, au terme de cette première évaluation officielle, était pour le moins contradictoire !
L'arme y est décrite comme solide, résistante, précise et remarquablement réalisée, digne de soutenir la comparaison avec les meilleurs revolvers du moment.
Les pièces de calibre 44'' furent essayées avec des balles de plomb de forme ogivale pesant 218 grains, propulsées par une charge de poudre noire de 25 grains.
Les projectiles traversaient alors quatre planches de pin de 2,5 cm dépaisseur chacune, à 50 mètres de distance.
Jusque là, les conclusions de la commission semblaient très positives...
Hélas, les inspecteurs militaires auteurs du document, firent état de leur forte réserve quant à l'opportunité d'affecter de telles armes, munies d'une platine à double action et ne fonctionnant que dans ce mode, à des soldats encore peu familiarisés avec les revolvers en simple action.
Le chien de l'arme étant dissimulé à l'intérieur de la carcasse, il était inaccessible. De plus, la course de la queue de détente fut jugée bien trop longue pour permettre la pratique de tirs accélérés.
Enfin, l'accent fut mis sur l'encrassement trop rapide du revolver, sous l'effet de résidus de poudre s'accumulant au fil des tirs, au point de provoquer d'importantes difficultés de rotation du barillet autour de son axe. A terme, et faute de nettoyages appropriés, le revolver pouvait se retrouver rapidement réduit au silence, par blocage complet de son mécanisme, avec toutes les conséquences désastreuses que ceci peut entraîner, s'agissant d'une arme de guerre...
Au terme de ce long rapport, la commission se prononçait finalement pour le rejet du Pettengill 44'', jugé totalement inapte à un usage militaire !
Tallman, alors installé à Washington, obtint de récupérer les armes d'essai pour les faire modifier et améliorer dans ses ateliers, avant qu'elles puissent être à nouveau testées par l'Army.
Deux semaines plus tard, la même commission d'experts se réunit à nouveau pour évaluer les Pettengill 44'' revus et corrigés selon ses recommandations.
Leur fonctionnement s'avéra plus satisfaisant mais, les armes résistaient toujours très mal à l'encrassement qui avait des effets désastreux sur leur mécanisme.
Après quelques tirs, le barillet avait du mal à pivoter autour de son axe, sous la seule pression de l'index du tireur sur la queue de détente.
A terme le phénomène de blocage continuait à se produire, après quelques dizaines de tirs...
Le 24 Mai 1862, l'intendance notifia officiellement sa décision définitive de rejet du revolver à la Rogers Spencer & Company, pour laquelle le coup fut très rude.
Une trentaine d'ouvriers supplémentaires venaient d'être embauchés en prévision des commandes militaires dont l'obtention semblait certaine.
En outre 25 000 dollars avaient été dépensés en achats de machines-outils.
Aussitôt, les banque qui avaient facilement prêté de l'argent à la société pour aider à son développement, pensant que les marchés militaires seraient acquis, se retournèrent vers la direction de la firme, exigeant le remboursement immédiat de la dette !
Pour la Rogers Spencer & Company, la situation était catastrophique !
Afin d'éviter la faillite, la direction de l'entreprise se tourna à nouveau vers l'Army, faisant valoir que dès le début des négociations, il avait été clairement précisé que les revolvers Pettengill de calibre 44'' spécialement mis au point à la demande de son service de l'intendance, seraient munis d'une platine à double action identique à celle des modèles de démonstration de calibre 34'', initialement présentés au secrétaire d'Etat à la Guerre, quelques temps plus tôt.
Or, c'est justement à cause de ce mécanisme quelque peu innovant que les militaires prétendaient à présent rejeter l'arme !
Après d'âpres négociations, un accord fut finalement passé entre les deux parties, aux termes duquel le nombre de revolvers commandés par l'Army serait simplement réduit à 2 000 pièces.
Le contrat relatif à la fourniture de 25 000 fusils réglementaires fut simplement annulé : la fabrication de ses armes n'ayant pas encore débuté...
Le 27 Juin 1862, un nouveau document officiel reprenant les termes de cet accord fut signé entre Ripley et la Rogers Spencer & Company.
Les premières armes furent effectivement livrées à l'Army le 20 Octobre 1862.
Le 17 Janvier 1863, les 2 000 revolvers acquis par le gouvernement furent inspectés avant leur affectation en unités combattantes.
Près de 300 d'entre eux furent rejetés par les officiers chargés de leur évaluation.
Au total, près de 4 000 Pettengill de calibre 44'' furent produits, la moitié d'entre eux étant écoulés sur le marché civil.
Le Revolver Pettengill Army Model Calibre 44''. Ce revolver à percussion possède une platine qui ne fonctionne qu'en double action. Le chien est entièrement englobé à l'intérieur de la carcasse et ne peut être armé manuellement.
La longueur totale de l'arme est de 35,5 cm. Son canon octogonal est long de 19 cm.
Une simple rainure, pratiquée dans la partie haute de la carcasse au-dessus du barillet, tient lieu de cran de mire.
La carcasse est en fer forgé et bénéficie d'une finition jaspée, tout comme le refouloir.
Le canon et le barillet percé de six chambres sont bronzés.
Le système de refouloir a ceci de particulier qu'il englobe aussi l'axe du barillet auquel il est relié.
La poignée comporte deux plaquettes latérales en noyer huilé.
Sur les armes acquises par l'Army, le cartouche de l'inspecteur ayant réceptionné le revolver est frappé sur la partie basse de ces pièces de bois.
Le barillet porte le numéro de série de l'arme.
Sur les pièces achetées par l'Army, le marquage d'inspection "W.P." est également visible.
La partie supérieure de la carcasse est marquée, de part et d'autre de la rainure centrale servant à la visée, des inscriptions de fabrication.
La partie inférieure porte aussi la mention "PATENTED NOV 4 1862".
Sur certaines armes civiles, on peut observer des finitions nickelées qui semblent avoir été réalisées sur commande spéciale.
Les Pettengill de calibre 44'' achetés par l'Army furent affectés dans des régiments de cavalerie, où ils donnèrent satisfaction à leurs utilisateurs qui les considéraient comme des revolvers de bonne qualité, sur lesquels les cavaliers savaient compter en cas de coup dure.
L'achat du revolver Pettengill par l'Army, dans des quantités bien plus réduites que celles initialement prévues et l'annulation pure et simple du contrat portant sur les fusils réglementaires destinés aux forces armées de l'Union laissaient la Rogers Spencer & Company dans une situation financière précaire.
De l'outillage lourd avait été acheté pour l'accomplissement de ces marchés et, peu après, l'Army laissait clairement entrevoir aux dirigeants de la société qu'elle ne ferait plus appel à leurs services...
Pour tenter de rentabiliser leurs investissements, il apparut aux responsables de la petite firme qu'une seule solution s'offrait à eux : mettre au point et produire un nouveau revolver qui, cette fois, serait massivement vendu aux forces armées nordistes, aussi bien que sur le marché civil.
C'est ainsi que le projet vit le jour, en Juin 1864 avec la naissance du Rogers & Spencer.
Pour économiser le temps et l'argent, diverses pièces du Pettengill 44'' furent conservées pour être montées sur le nouveau revolver. Il s'agit en particulier du canon et de son guidon, mais aussi de l'ensemble du refouloir.
En fait durant cette période, la société Rogers & Spencer se limita à produire et à améliorer les modèles initialement conçus par C.S. Pettengill de New Haven, dans l'Etat du Connecticut, qui furent commandés en quantités appréciables par le service de l'intendance de l'Army nordiste.
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Peu après cette arme fut améliorée par Edward A. Raymond et Charles Robitaille originaires de Brooklyn, dans la ville de New York, qui reçurent, le 27 Juillet 1858, le brevet n° 21054, correspondant à la mise au point d'un dispositif de verrouillage du barillet permettant un meilleur alignement des chambres avec le canon.
Par faute de moyens matériels suffisants, Pettengill ne fut pas en mesure de produire de revolvers par lui même et finit par vendre son brevet à la firme Rogers & Spencer de Willow Vale, comté d'Oneida, dans l'Etat de New York, en 1859.
Cette entreprise fondée en 1837, par Amos Rogers et Julius Spencer, était initialement spécialisée dans la fabrication de machines agricoles et d'outillages divers.
En plus de cette activité principale, la société semble avoir développé assez tôt, une production marginale d'armes à feu ou, plus vraisemblablement, un simple atelier de réparation animé par un armurier, afin de satisfaire les besoins de la clientèle locale, soucieuse de l'entretien de ses armes de chasse et de défense.
C'est entre la fin de l'année 1859 et le début de 1860 que la société Rogers & Spencer commença la fabrication en série du revolver imaginé par Pettengill, chambré selon ses variantes en calibre 31'' et
34''. De toute évidence, ces armes étaient fondamentalement conçues pour le marché civil, très demandeur en revolvers de ce genre.
Les deux associés décidèrent alors d'ouvrir le capital de leur entreprise à de nouveaus associés : Louis Laurance et George C. Tallman. C'est ainsi que la société changea de nom pour devenir la Rogers Spencer & Company.
Au même moment, un armurier hautement qualifié répondant au nom de Courtney Schenck, fut recruté et nommé au poste clé de directeur technique de la firme, avec la mission de faire évoluer le Pettengill pour l'adapter aux besoins et exigences exprimés par les forces armées nationales.
Pour l'essentiel, il s'agissait de créer une nouvelle variante du revolver, qui serait chambrée en calibre 44'', sans que son apparence et son poids ne s'en trouvent affectés.
En décembre 1861, Rogers se rendit personnellement à Washington pour y présenter deux revolvers Pettengill de calibre 34'' au secrétaire d'Etat à la Guerre Cameron, apparemment séduit par ces armes, au point d'ordonner à Ripley, chef de l'intendance de l'Army, de commander 5000 de ces armes qui seraient chambrées en 44''.
Or tout laisse à penser qu'à cette époque, aucune arme de ce calibre n'avait encore été réalisée.
L'Army voulant absolument disposer d'armes de poing chambrées en 44'', pourquoi Rogers aurait-il présenté des modèles de calibre 34'' s'il avait eu des armes similaires de calibre 44'' ?
Exécutant docilement les ordres de sa hiérarchie, Ripley adressa, dès le 26 Décembre 1861, une commande à la Rogers Spencer & Company, portant sur la fourniture de 5 000 revolvers Pettengill en calibre 44'', au prix unitaire de 20 dollars et de 25 000 fusils réglementaires Springfield.
Selon les termes de ce contrat, l'entreprise s'engageait à effectuer les premières livraisons sous 90 jours.
Or, à cette époque, la Rogers Spencer & Company, qui employait 150 ouvriers environ, ne disposait encore d'aucun outillage spécifique destiné à la production de revolvers.
Pour couronner le tout, l'intendance avait imposée que toutes les pièces des ces armes soient rigoureusement interchangeables, ce qui induisait l'emploi de machines-outils assez sophistiquées.
Les premiers exemplaires du Pettengill en calibre 44'' ne furent présentés à l'intendance de l'Army qu'en Avril 1862, par George Tallman en personne.
Celui-ci prit immédiatement soin de demander à Ripley de lui accorder des délais de livraison supplémentaires, son entreprise ayant eu les pires difficultés à se procurer le matériel de fabrication indispensable à la bonne conduite du programme.
Les prototypes présentés semblent avoir été d'excellente facture, l'intendance de l'Army, contrairement à ses habitudes, accordant de bonne grâce le délai demandé. Un autre argument peur expliquer une telle attitude : ces revolvers étaient proposés à un prix jugé très avantageux, compte tenu du potentiel dont ils semblaient disposer.
En Mai 1862, les premiers Pettengill furent testés par l'Army, à l'arsenal de Springfield.
Le rapport d'inspection rédigé par les experts militaires, au terme de cette première évaluation officielle, était pour le moins contradictoire !
L'arme y est décrite comme solide, résistante, précise et remarquablement réalisée, digne de soutenir la comparaison avec les meilleurs revolvers du moment.
Les pièces de calibre 44'' furent essayées avec des balles de plomb de forme ogivale pesant 218 grains, propulsées par une charge de poudre noire de 25 grains.
Les projectiles traversaient alors quatre planches de pin de 2,5 cm dépaisseur chacune, à 50 mètres de distance.
Jusque là, les conclusions de la commission semblaient très positives...
Hélas, les inspecteurs militaires auteurs du document, firent état de leur forte réserve quant à l'opportunité d'affecter de telles armes, munies d'une platine à double action et ne fonctionnant que dans ce mode, à des soldats encore peu familiarisés avec les revolvers en simple action.
Le chien de l'arme étant dissimulé à l'intérieur de la carcasse, il était inaccessible. De plus, la course de la queue de détente fut jugée bien trop longue pour permettre la pratique de tirs accélérés.
Enfin, l'accent fut mis sur l'encrassement trop rapide du revolver, sous l'effet de résidus de poudre s'accumulant au fil des tirs, au point de provoquer d'importantes difficultés de rotation du barillet autour de son axe. A terme, et faute de nettoyages appropriés, le revolver pouvait se retrouver rapidement réduit au silence, par blocage complet de son mécanisme, avec toutes les conséquences désastreuses que ceci peut entraîner, s'agissant d'une arme de guerre...
Au terme de ce long rapport, la commission se prononçait finalement pour le rejet du Pettengill 44'', jugé totalement inapte à un usage militaire !
Tallman, alors installé à Washington, obtint de récupérer les armes d'essai pour les faire modifier et améliorer dans ses ateliers, avant qu'elles puissent être à nouveau testées par l'Army.
Deux semaines plus tard, la même commission d'experts se réunit à nouveau pour évaluer les Pettengill 44'' revus et corrigés selon ses recommandations.
Leur fonctionnement s'avéra plus satisfaisant mais, les armes résistaient toujours très mal à l'encrassement qui avait des effets désastreux sur leur mécanisme.
Après quelques tirs, le barillet avait du mal à pivoter autour de son axe, sous la seule pression de l'index du tireur sur la queue de détente.
A terme le phénomène de blocage continuait à se produire, après quelques dizaines de tirs...
Le 24 Mai 1862, l'intendance notifia officiellement sa décision définitive de rejet du revolver à la Rogers Spencer & Company, pour laquelle le coup fut très rude.
Une trentaine d'ouvriers supplémentaires venaient d'être embauchés en prévision des commandes militaires dont l'obtention semblait certaine.
En outre 25 000 dollars avaient été dépensés en achats de machines-outils.
Aussitôt, les banque qui avaient facilement prêté de l'argent à la société pour aider à son développement, pensant que les marchés militaires seraient acquis, se retournèrent vers la direction de la firme, exigeant le remboursement immédiat de la dette !
Pour la Rogers Spencer & Company, la situation était catastrophique !
Afin d'éviter la faillite, la direction de l'entreprise se tourna à nouveau vers l'Army, faisant valoir que dès le début des négociations, il avait été clairement précisé que les revolvers Pettengill de calibre 44'' spécialement mis au point à la demande de son service de l'intendance, seraient munis d'une platine à double action identique à celle des modèles de démonstration de calibre 34'', initialement présentés au secrétaire d'Etat à la Guerre, quelques temps plus tôt.
Or, c'est justement à cause de ce mécanisme quelque peu innovant que les militaires prétendaient à présent rejeter l'arme !
Après d'âpres négociations, un accord fut finalement passé entre les deux parties, aux termes duquel le nombre de revolvers commandés par l'Army serait simplement réduit à 2 000 pièces.
Le contrat relatif à la fourniture de 25 000 fusils réglementaires fut simplement annulé : la fabrication de ses armes n'ayant pas encore débuté...
Le 27 Juin 1862, un nouveau document officiel reprenant les termes de cet accord fut signé entre Ripley et la Rogers Spencer & Company.
Les premières armes furent effectivement livrées à l'Army le 20 Octobre 1862.
Le 17 Janvier 1863, les 2 000 revolvers acquis par le gouvernement furent inspectés avant leur affectation en unités combattantes.
Près de 300 d'entre eux furent rejetés par les officiers chargés de leur évaluation.
Au total, près de 4 000 Pettengill de calibre 44'' furent produits, la moitié d'entre eux étant écoulés sur le marché civil.
Le Revolver Pettengill Army Model Calibre 44''. Ce revolver à percussion possède une platine qui ne fonctionne qu'en double action. Le chien est entièrement englobé à l'intérieur de la carcasse et ne peut être armé manuellement.
La longueur totale de l'arme est de 35,5 cm. Son canon octogonal est long de 19 cm.
Une simple rainure, pratiquée dans la partie haute de la carcasse au-dessus du barillet, tient lieu de cran de mire.
La carcasse est en fer forgé et bénéficie d'une finition jaspée, tout comme le refouloir.
Le canon et le barillet percé de six chambres sont bronzés.
Le système de refouloir a ceci de particulier qu'il englobe aussi l'axe du barillet auquel il est relié.
La poignée comporte deux plaquettes latérales en noyer huilé.
Sur les armes acquises par l'Army, le cartouche de l'inspecteur ayant réceptionné le revolver est frappé sur la partie basse de ces pièces de bois.
Le barillet porte le numéro de série de l'arme.
Sur les pièces achetées par l'Army, le marquage d'inspection "W.P." est également visible.
La partie supérieure de la carcasse est marquée, de part et d'autre de la rainure centrale servant à la visée, des inscriptions de fabrication.
La partie inférieure porte aussi la mention "PATENTED NOV 4 1862".
Sur certaines armes civiles, on peut observer des finitions nickelées qui semblent avoir été réalisées sur commande spéciale.
Les Pettengill de calibre 44'' achetés par l'Army furent affectés dans des régiments de cavalerie, où ils donnèrent satisfaction à leurs utilisateurs qui les considéraient comme des revolvers de bonne qualité, sur lesquels les cavaliers savaient compter en cas de coup dure.
L'achat du revolver Pettengill par l'Army, dans des quantités bien plus réduites que celles initialement prévues et l'annulation pure et simple du contrat portant sur les fusils réglementaires destinés aux forces armées de l'Union laissaient la Rogers Spencer & Company dans une situation financière précaire.
De l'outillage lourd avait été acheté pour l'accomplissement de ces marchés et, peu après, l'Army laissait clairement entrevoir aux dirigeants de la société qu'elle ne ferait plus appel à leurs services...
Pour tenter de rentabiliser leurs investissements, il apparut aux responsables de la petite firme qu'une seule solution s'offrait à eux : mettre au point et produire un nouveau revolver qui, cette fois, serait massivement vendu aux forces armées nordistes, aussi bien que sur le marché civil.
C'est ainsi que le projet vit le jour, en Juin 1864 avec la naissance du Rogers & Spencer.
Pour économiser le temps et l'argent, diverses pièces du Pettengill 44'' furent conservées pour être montées sur le nouveau revolver. Il s'agit en particulier du canon et de son guidon, mais aussi de l'ensemble du refouloir.
Dernière édition par W.EARP le Jeu 11 Juin 2009 - 6:23, édité 1 fois
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W.EARP- Brelan
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pettengill
Photos d'une semi épave de Devisme de 1855?,il y a une certaine similitudecertaine
Richelieu- Brelan
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pettengill
Il y a du boulot en perspective.
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Richelieu- Brelan
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Kill : 88
re : discussion sur le révolver : Pettengill .
Wyatt .
Merci d'avoir appporté une aussi précise réponse sur le Pettengill ; là le Boulot est bien Maché ; il ne nous restera plus grand chose à faire : bien que ? quelques belles photos seraient les bienvenues !
Merci d'avoir appporté une aussi précise réponse sur le Pettengill ; là le Boulot est bien Maché ; il ne nous restera plus grand chose à faire : bien que ? quelques belles photos seraient les bienvenues !
old pistolero- BAN définitif
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Re: Discussion sur le revolver Pettengill
Très belle et surprenante arme que ce Pettengill !
Merci pour les photos et commentaires les gars !
Merci pour les photos et commentaires les gars !
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Little Yo
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Je me suis toujours demandé si les gauchers passaient l'arme à droite...
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Discussion sur le Révlover Pettengill .
Richelieu & Little Yo .
Comme tu le dis si bien : que dire de plus ! et merci Richelieu pour tes belles Photos ;
effectivement ça ressemble très fort : lequel a copier ? Alors là je ne sais pas ?
Merci aussi à Yo : pour la surprenante " Arme qu'est le Pettengill "
Je tiens a t'exposer mon Avis la dessus ; si tu le permets :
Sans cette Arme à la Platine Révolutionnaire * à Double action !
MR. Samuel Colt aurait bien eu du mal à faire évoluer ses modèles à double- action ; et pareil pour Smith&Wesson ; car le principe était trouvé par Pettengill ; et il ne leur a suffit de juste ( en gros ! ) retourner le sens de fonctionnement de cette Platine pour faire naitre leurs Révolvers double- action et d'y adjoindre un chien apparent ( pour faire plaisir
aux commanditaires : Soit le Ministère de la Guerre US - Army !)
Ce " Révolver " est dans l'histoire de l'Arme de poing le premier Pistolet à Barillet ( ce fut sa Première appellation ) et l'ancètre de tous nos Pistolets Automatiques ; Un bien grand pas ; dans l'histoire de l'évolution des Armes Modernes :
Merci Mr. Pettengill .
Comme tu le dis si bien : que dire de plus ! et merci Richelieu pour tes belles Photos ;
effectivement ça ressemble très fort : lequel a copier ? Alors là je ne sais pas ?
Merci aussi à Yo : pour la surprenante " Arme qu'est le Pettengill "
Je tiens a t'exposer mon Avis la dessus ; si tu le permets :
Sans cette Arme à la Platine Révolutionnaire * à Double action !
MR. Samuel Colt aurait bien eu du mal à faire évoluer ses modèles à double- action ; et pareil pour Smith&Wesson ; car le principe était trouvé par Pettengill ; et il ne leur a suffit de juste ( en gros ! ) retourner le sens de fonctionnement de cette Platine pour faire naitre leurs Révolvers double- action et d'y adjoindre un chien apparent ( pour faire plaisir
aux commanditaires : Soit le Ministère de la Guerre US - Army !)
Ce " Révolver " est dans l'histoire de l'Arme de poing le premier Pistolet à Barillet ( ce fut sa Première appellation ) et l'ancètre de tous nos Pistolets Automatiques ; Un bien grand pas ; dans l'histoire de l'évolution des Armes Modernes :
Merci Mr. Pettengill .
old pistolero- BAN définitif
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Kill : 127
pettengill
En fouillant dans mes ferrailles,j'ai trouvé ce truc.A verser au dossier Pettengill
Ca ressemble au Devisme mais plus petit
A+
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Richelieu- Brelan
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Re: Discussion sur le revolver Pettengill
C'avait l'air d'avoir une ligne magnifique cette affaire ! Kezako ?
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Jacky Treehorn : Je vous en ressers un ?
Le Duc : C'est pas pour me vanter mais ouais !
Et il se mit à faire plus noir que dans le cul d'un taureau par une nuit sans lune... on n'en voyait pas le fond... (The big Lebowski)
Bloob- Quinte Flush
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re : discussion sur le Révolver Pettengill !
Bloob .
Pour moi c'est une platine de Révolver x mais chut ... ! notre Richelieu
t'en dira bientot beaucoup plus !
Ne serait ce pas une Platine de Pettengill ; si quelqu'un pouvait nous trouver les dimensions des platines de ces deux Révolvers ; pour comparer , svp ; merci !
Pour moi c'est une platine de Révolver x mais chut ... ! notre Richelieu
t'en dira bientot beaucoup plus !
Ne serait ce pas une Platine de Pettengill ; si quelqu'un pouvait nous trouver les dimensions des platines de ces deux Révolvers ; pour comparer , svp ; merci !
old pistolero- BAN définitif
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Kill : 127
Re: Discussion sur le revolver Pettengill
C'estun bidule ,une carabine de petit calibre je pense,que je traine depuis40 ans,acheté aux puces de Montreuil,il mesure 23 cm et le baillet devait avoir 4cm de long sur un diametre de 3,5cm ce qui,tenant compte de la taille des cheminées,laisse peu de place a la charge
Rotation du barillet a gauche,DA seulement,contrairement au Devisme qui est en SA,chien lateral et mesure 30 bons cm c'est tout ce que je peux en dire.
A+
Rotation du barillet a gauche,DA seulement,contrairement au Devisme qui est en SA,chien lateral et mesure 30 bons cm c'est tout ce que je peux en dire.
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Richelieu- Brelan
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Kill : 88
re : discussion sur le" Pistolet " Révolver Pettengill .
Richelieu .
Je pense à : une platine de style "Pettengill "; ou une copie de celle çi ?Tout était bon à prendre à cette Epoque ! Bien que le mécanisme soit légèrement différent !
Ta platine donc appartiendrait à une Carabine à Barillet ; ce qui me fait penser à un model Pettengill : c'est comme tu le précises : la faible place laisser ; dans le barillet pour la poudre ; normal le Pettengill était proposé en deux calibres soit : Cal. 31 ou Cal. 34 ; ce qui donne en charge de poudre noire 7 grains ( environ 0,5 gramme ) ; d'ou l'expliquation du faible volume laisser à la charge ! .
Si c'est ça ; et je le pense fortement ; ta " ferraille " est des plus intéressante au niveau historique .
je pose les deux platines cote à cote pour les comparaisons :
Je pense à : une platine de style "Pettengill "; ou une copie de celle çi ?Tout était bon à prendre à cette Epoque ! Bien que le mécanisme soit légèrement différent !
Ta platine donc appartiendrait à une Carabine à Barillet ; ce qui me fait penser à un model Pettengill : c'est comme tu le précises : la faible place laisser ; dans le barillet pour la poudre ; normal le Pettengill était proposé en deux calibres soit : Cal. 31 ou Cal. 34 ; ce qui donne en charge de poudre noire 7 grains ( environ 0,5 gramme ) ; d'ou l'expliquation du faible volume laisser à la charge ! .
Si c'est ça ; et je le pense fortement ; ta " ferraille " est des plus intéressante au niveau historique .
je pose les deux platines cote à cote pour les comparaisons :
old pistolero- BAN définitif
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Shoot : 7338
Kill : 127
Re: Discussion sur le revolver Pettengill
Apres un examen approfondi et démontage(elle attendait ça depuis longtemps) il semblerait que cette arme n'ait jamais été terminée,en effet les deux vis qui tiennent la susbande ne peuvent se visser a fond et sont brutes d'usinage.De plus,un logement destiné a recevoir l'extremité du ressort de rejet de détente lors de l'armé est juste ébauché et bloque le mouvement(c'est le ressort en S sur la photo).
L 'enquette se poursuit.
A+
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Richelieu- Brelan
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Kill : 88
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