Méridien de sang

lionrobe a écrit:

Ringo a écrit:Je viens de parcourir rapidement la rubrique "livres" et je ne l'ai pas trouvé. De toutes façons, sur la foi de ces quelques pages, je le commande.
Merci, Lionrobe !

Bizarre, mon lien renvoie à une pleine page où il est proposé à différents prix.
Ah, peut-être parce que je l'ouvre depuis un compte client ?
En tous cas, à partir de 5,50 roros;
C'est celui dont le projet de film par Ridley Scott est tombé à l'eau...

Ce que je voulais dire, c'est que je ne l'ai pas trouvé ici dans cette rubrique sur le forum.
Par contre ton lien m'a permis de le commander. Merci encore !

En attendant, je vais essayer de lire "des villes dans la prairie" que j'avais commencé il y a quelques années, et dont je ne suis jamais arrivé au bout...

il y a un "teaser" (une vidéo pour mettre l'eau à la bouche) réalisé par une école:

Grande économie de moyens, qui arrive quand même à créer une attente et un choc.
Dommage qu'il soit aussi court, et qu'il ne débouche pas sur un film !

Ben, quand on sait que l'auteur a écrit "la route", on a tout dit...
Mon plus grand choc littéraire depuis longtemps (bon, c'est vrai que comme Hypérion, maintenant il me faut beaucoup de belles images, genre "rétroviseurs", je vous recommande le dernier hors -série, les gran turismo de 1950 à 1970, ou la Gazette des armes....)

4 mois plus tard, je reviens sur le sujet.

Des villes dans la plaine : après avoir commencé à la lire plusieurs sans dépasser le premier chapitre, j'ai profité d'un voyage en train, et j'ai découvert un excellent roman sur la fin de l'ouest, dans les années 1950. L'écriture n'est pas toujours facile à suivre, McCarthy employant systématiquement le pronom "il" pour parler de ses personnages, sans définir auparavant duquel il s'agit à chaque fois. Ce n'est qu'en persistant qu'on finit par identifier le personnage d'après les indications postérieures. Une fois cette gêne surmontée, le roman se lit d'une traite. Pas d'indiens ni de charge de cavalerie ni de coups de pétard dans tous les coins, mais une vision crépusculaire accompagnant la fin d'une civilisation et de son mode de vie.
Il faut maintenant que je trouve les deux romans précédents qui forment avec "des villes dans la prairie" la trilogie des confins "de si jolis chevaux" et "le grand passage" (à moins que je n'achète directement la trilogie en un seul volume).

Méridien de sang : à lire absolument. D'ailleurs il faut que je le relise rapidement. Lui aussi se lit d'une seule traite. Pas de panache, de gloire ou de grands sentiments dans cette description du passage à l'âge adulte d'un garçon de 14 ans. Simplement une horreur quotidienne glaçante et des personnages hallucinés, qui deviennent la norme pour ce jeune qui ne connait rien d'autre. La mort, la violence, la peur, la faim, la crasse, sont les compagnes habituelles de cette vie absurde dans un monde absurde.
Merci Lionrobe de me l'avoir fait découvrir.