Gunstock war club

bonjour,
je n'en avais pas! un comble pour un reconstitutionneur de la Nouvelle France !!!
donc on va faire en bon  François :
un casse tête en forme de crosse de mousquet :

j'ai décidé de lui inventé une histoire pour justifier son look :

À peine dix minutes s’étaient-elles écoulées depuis que les Hurons  et leur chef Taréas s’étaient cachés, qu’ils virent apparaître à travers les arbres les formes encore indistinctes d’une trentaine d’indiens qui avançaient, non pas en file  mais en ligne, les fusils en avant : c’étaient des  Haudenosaunee (Iroquois).

Bientôt ils ne furent plus qu’à cinquante pas des roches ; mais, sur un signe de leur chef, ils firent halte et s’embusquèrent derrière les arbres avec la rapidité de l’éclair.
Seul, Niocébah leur chef resta à découvert ; il fit encore quelques pas.
Sa sagacité lui avait fait pressentir la présence de ses ennemis.

Arrivé à une courte distance des rochers, il fit de la main un geste gracieux en disant :
— Mes frères sont les bienvenus ; mais pourquoi, au lieu de continuer leur chemin, se sont-ils embusqués ainsi ?
Après avoir prononcé ces paroles, le chef Haudenosaunee  se tut, attendant une réponse, mais cette réponse ne vint pas.
— Allons, reprit Niocébah, je vois que je me suis trompé ; je croyais avoir devant moi des guerriers courageux et ce sont des chiens français ; je donnerai l’ordre à mes jeunes hommes de les fouetter à coups de baguette et ils s’enfuiront en hurlant de frayeur.

Cependant, Taréas ne le perdait pas de vue ; et quand Niocébah eut fini de parler, il se dressa d’un bond en disant :
— Les Kanienkehaka ( Mohawks, une des 5 tribus iroquoises)  vont mourir !
Et, d’un geste prompt , il épaula son fusil et tira.
La balle jeta Niocébah sur le sol .

Exaspérés par la mort de leur chef, les Kanienkehaka se ruèrent en avant ; mais les Hurons bondirent à leur tour et les enveloppèrent. En quelques minutes, les guerriers de Niocébah furent étendus morts ou blessés.
Après avoir achevé et scalpé  leurs ennemis, les Hurons ramassèrent les armes qui gisaient à coté des défunts.
Taréas récupéra le casse tête en forme de crosse de fusil de Niocébah…..

Il était peint en bleu et orné de dessins traditionnels des Kanienkehaka notamment sous le fer de lame : le signe de « l’ énergie » et de l’autre coté  , en pendant, celui de "l’unité de la diversité ».



Plus tard quand Taréas eut  des journées de calme, il entreprit de gratter par endroits les  peintures faites par le guerrier ennemi mais souhaita en garder une partie un peu effacée pour montrer à tous que lui Taréas était un grand guerrier, qui avait tué son ennemi et avait prit son arme et son esprit !

Il apposa ses marques en plaçant des plaquettes d’os gravées, des clous de laiton et des rubans que lui avait donné son beau frère français André-François Guillet.
Il ajouta en pendentif une fleur de lys en métal argenté que lui avait donné en remerciement  le marquis de Montcalm !
Puis ne mèche de cheveux prélevée sur le scalp de Niocébah  et des perles….
Il refit la sangle pour le porter sur l’épaule dans une bande de beau cuir blanc de cerf et il frotta de graisse d’ours le bois de l’arme !


je suis  parti d'une branche d'érable de Montpellier déjà sèche sur mon érable de la terrasse...



et d'une vieille binette :



je lui ai donné la forme à la hachette, puis au rabot, et enfin à la disqueuse avec des disques pour bois
comme la forme de la branche n'évoquait pas assez la crosse je lui ai collé un bout de planchette de pin ...



le temps que ça sèche j'ai travaillé le fer de binette :




puis j'ai continué le ponçage du bois

j'ai percé pour pouvoir insérer la lame, rempli l'orifice de ciment des couteliers et placé la lame..
puis j'ai décidé de river la lame pour plus de sûreté....

j'ai ensuite peint entièrement  en bleu le bois,
puis peint en terre de sienne rouge et blanc les motifs traditionnels et une frise traditionnelle sur le fût,
un fois bien sec, j'ai gratté au racloir certaines parties,
puis poncé l'ensemble en insistant ça et là..
enfin j'ai teinté le tout car le bois  réapparaissait  et était trop clair
la teinte a aussi patiné le bleu et les motifs,
puis encaustique maison


dans des bout d'os d'osso bucco (miam) javellisés j'ai taillé des plaquettes, qui une fois gravées, percées et patinées au brou de noix ont été fixées avec des clous laiton..
puis j'ai placé ça et là des clous laiton et acier de décoration..

la sangle est taillé dans du cuir crème clair de canapé de récupération,  fixée par des anneaux en D tenus par des plaquettes de laiton vissées avec des vis en fer !!
à l'emplacement du pontet une bande de laiton fixée avec des clous en fer retient des anneaux acier
la mèche de cheveux provient d'un scalp synthétique....




des détails :

Bravo Simon

Beau travail !!!

Tu as de l'or dans les mains Simon. J'aime beaucoup, comme toutes tes réalisations d'ailleurs

Simon Girty

Tu nous étonneras toujours , je me demande où tu puises toutes ces idées aussi étonnantes les unes des autres.
Kill pour  toi  bien sûr.


Juste une remarque (j'en ai presque honte tellement je ne saurai pas réaliser des objets aussi uniques), n'as-tu pas un pote  ou une copine coiffeuse pour te donner une belle mèche  de cheveux  naturels ?

clifou a écrit:Simon Girty :Coucou21


Juste une remarque (j'en ai presque honte tellement je ne saurai pas réaliser des objets aussi unique), n'as-tu pas un pote  ou une copine coiffeuse pour te donner une belle mèche  de cheveux  naturels ?

non ...
j'ai acheter des rajouts synthétiques dans un magasin de bric et de broc...
j'en ai fait des scalps en rajoutant une pièce de cuir
je ferais des photos....