Bouhouhouhou ! J'ai raté le revolver de mes rêves
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Bouhouhouhou ! J'ai raté le revolver de mes rêves
J'ai vu ce Rem 1858 NMA Pietta chez Westernguns. Occasion à 200€ en état neuf avec un entrefer de moins de 0,05 mm, ce que je n'ai jamais vu sur un Rem Pietta. J'appelle pour l'acheter et la vendeuse me dit que sa collègue est actuellement en ligne avec un client qui le prend et me confirme dans la foulée que je l'ai raté à "quelques secondes près" (sic) ! Du coup je suis très triste et si vous avez un Rem 1858 cal .44 à vendre avec un entrefer de moins de 0,05 mm (au-delà, j'ai déjà donc ça ne m'intéresse pas), je suis preneur
Marcin- Brelan
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Re: Bouhouhouhou ! J'ai raté le revolver de mes rêves
Un entrefer de 0,05 mm ! Tiendrais-tu à ce que ton barillet se bloque de crasse au bout de trois tirs ?
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Les hommes se répartissent naturellement en trois classes : Les vaniteux, les orgueilleux et les autres.
Ne faisant pas partie de leur classe, je n'ai jamais rencontré les autres.
Re: Bouhouhouhou ! J'ai raté le revolver de mes rêves
Non, je tiens justement à ce qu'il ne s'encrasse pas . Plus l'entrefer est faible, plus la fuite est faible, ce qui augmente la puissance tout en diminuant l'encrassement. Tout bénef.
Marcin- Brelan
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Re: Bouhouhouhou ! J'ai raté le revolver de mes rêves
2 à 5/100 de millimètre est l'entrefer nominal en poudre noire. Mais ce qui prime est encore une fort compression de la poudre noire qui contribue à une combustion plus complète et le graissage adapté qui maintient molle la calamine de poudre noire.
Il faut aussi noter que les répliques que nous utilisons sont en acier à ferrer les lapins, d'où le coup lame de scie qui apparaît sur les axes de barillet au niveau de l'entrefer. Cette usure de l'axe est aussi le fait de la tranche arrière du canon ce qui fait que tout doucement au fil des tirs l'entrefer augmente. Une bonne lubrification tend à réduire le phénomène mais pas à l'empêcher complètement.
C'est pourquoi les fabricants ont fini par usiner les barillets avec un manchon qui fait saillie de la tranche avant. Cette saillie reçoit le gaz de l'entrefer et comme il tourne avec le barillet et dévie le jet, d'une part il protège l'axe, d'autre part l'action du gaz se fait au-dessous de chaque chambre et non pas toujours au même endroit de l'axe. Bref, un revolver qui a beaucoup tiré voit ce manchon légèrement usé mais le canon de l'arme est complètement usé avant que le manchon soit scié par les gaz. Un bon graissage amollit les sels de calamine et l'effet papier de verre ou lame de scie est relativement réduit.
Mais plus l’entrefer est étroit, plus la pression du gaz de fuite est élevée. S'il est trop large, la perte de gaz est trop grande. Il faut trouver le bon compromis.
Mais l'acier de nos répliques est vraiment mou et ce défaut fait que finalement les répliques à poudre noire ne semblent pas une menace pour nos pouvoirs publics.
Seuls les Santa Barbara ont été fabriqués en acier à armes.
Les fabricants indiquent une charge nominale de leurs répliques largement inférieure à celle des armes d'origine. Il y a une raison : les répliques se fatiguent beaucoup plus vite que les armes d'origine et il n'est pas utile de gaspiller la poudre en des charges de guerre pour tirer sur du carton à 25 mètres.
Pour travailler de temps en temps sur des armes d'époque, j'ai pu mesurer la différence de qualité des aciers entre ceux des armes anciennes et ceux des répliques. Surtout pour les répliques d'après les années 1960.
Il faut aussi noter que les répliques que nous utilisons sont en acier à ferrer les lapins, d'où le coup lame de scie qui apparaît sur les axes de barillet au niveau de l'entrefer. Cette usure de l'axe est aussi le fait de la tranche arrière du canon ce qui fait que tout doucement au fil des tirs l'entrefer augmente. Une bonne lubrification tend à réduire le phénomène mais pas à l'empêcher complètement.
C'est pourquoi les fabricants ont fini par usiner les barillets avec un manchon qui fait saillie de la tranche avant. Cette saillie reçoit le gaz de l'entrefer et comme il tourne avec le barillet et dévie le jet, d'une part il protège l'axe, d'autre part l'action du gaz se fait au-dessous de chaque chambre et non pas toujours au même endroit de l'axe. Bref, un revolver qui a beaucoup tiré voit ce manchon légèrement usé mais le canon de l'arme est complètement usé avant que le manchon soit scié par les gaz. Un bon graissage amollit les sels de calamine et l'effet papier de verre ou lame de scie est relativement réduit.
Mais plus l’entrefer est étroit, plus la pression du gaz de fuite est élevée. S'il est trop large, la perte de gaz est trop grande. Il faut trouver le bon compromis.
Mais l'acier de nos répliques est vraiment mou et ce défaut fait que finalement les répliques à poudre noire ne semblent pas une menace pour nos pouvoirs publics.
Seuls les Santa Barbara ont été fabriqués en acier à armes.
Les fabricants indiquent une charge nominale de leurs répliques largement inférieure à celle des armes d'origine. Il y a une raison : les répliques se fatiguent beaucoup plus vite que les armes d'origine et il n'est pas utile de gaspiller la poudre en des charges de guerre pour tirer sur du carton à 25 mètres.
Pour travailler de temps en temps sur des armes d'époque, j'ai pu mesurer la différence de qualité des aciers entre ceux des armes anciennes et ceux des répliques. Surtout pour les répliques d'après les années 1960.
Dernière édition par Cobravif le Mar 17 Juil 2018 - 7:16, édité 1 fois (Raison : Ajout de texte.)
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Les hommes se répartissent naturellement en trois classes : Les vaniteux, les orgueilleux et les autres.
Ne faisant pas partie de leur classe, je n'ai jamais rencontré les autres.
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