the shootist de Glendon Swarthout
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the shootist de Glendon Swarthout
Glendon Swarthout, vous connaissez. C'est l'auteur d'un des grands westerns récents : The Homesman. Il a écrit plusieurs autres romans, dont plusieurs ont été adaptés au cinéma, dont les des grands westerns des années 1970 : Le dernier des géants, mis en scène par Don Siegel, avec John Wayne dans son dernier rôle.
Ce roman, The Shootist n, anglais a été publié en français une première fois en 1975 dans la collection Super Noire de Gallimard, sous le titre (raté à mon avis) de Une gâchette, et une seconde fois dans une nouvelle traduction en 2012 chez Gallmeister, sous le titre (raté à mon avis) de Le Tireur. Ces deux titres ne rendent pas l'idée originale du titre américain. Shootist, c'était le nom qu'on donnait dans la presse américaine de la fin du XIXème siècle à ceux qu'on a appelés ensuite Gunfighters. L'dée, en gros, c'est quelque chose comme "celui qui vit par les armes à feu", un peu comme dans "qui vit par l’épée périra par l’épée".
Pour moi, Le dernier des géants fait partie des tout meilleurs films de John Wayne, peut-être même est-il son meilleur. L'adaptation du roman a été faite par son auteur. Globalement fidèle au roman, il s'en écarte pourtant par certains points clés, Swarthout ayant cédé à la pression de la production qui voulait une fin plus acceptable par un public familial.
Si vous avez vu le film, vous pouvez quand même lire le livre, les divergences sont suffisantes pour le justifier, et l'histoire est de toutes façons excellente et très bien conduite.
Si vous n'avez pas vu le film, raison de plus; vous allez découvrir un sujet rarement traité au western : la déchéance physique et la fin de vie du héros en raison d'un cancer. L'action se passe au tout début du XXème siècle. On de déplace en tram en ville, le téléphone arrive dans les maisons, ça grenouille partout autour de lui, chacun essayant de tirer un bénéfice de la situation (sauf son médecin et sa logeuse), et au milieu de tout ça, il essaie de garder sa dignité et de vivre selon les règles auxquelles il s'est tenu toute sa vie : "Je n'accepte pas qu'on me fasse du tort, je n'accepte pas qu'on m'insulte, je n'accepte pas qu'on porte la main sur moi. Je ne le fais pas à autrui et j'exige la même chose en retour".
C'est sûrement un livre qui parlera plus aux sexagénaires parmi nous qu'aux plus jeunes. Le terme "crépusculaire" s'applique parfaitement dans ce cas, mais pas exactement au western, plutôt aux héros. L'Ouest est conquis, l'Indien est parqué, le temps du cavalier solitaire qui promène son revolver de ville en ville et gagne sa vie grâce à son adresse de tueur est révolu. Il n'y aura plus jamais de Géant de l'Ouest...
Ce roman, The Shootist n, anglais a été publié en français une première fois en 1975 dans la collection Super Noire de Gallimard, sous le titre (raté à mon avis) de Une gâchette, et une seconde fois dans une nouvelle traduction en 2012 chez Gallmeister, sous le titre (raté à mon avis) de Le Tireur. Ces deux titres ne rendent pas l'idée originale du titre américain. Shootist, c'était le nom qu'on donnait dans la presse américaine de la fin du XIXème siècle à ceux qu'on a appelés ensuite Gunfighters. L'dée, en gros, c'est quelque chose comme "celui qui vit par les armes à feu", un peu comme dans "qui vit par l’épée périra par l’épée".
Pour moi, Le dernier des géants fait partie des tout meilleurs films de John Wayne, peut-être même est-il son meilleur. L'adaptation du roman a été faite par son auteur. Globalement fidèle au roman, il s'en écarte pourtant par certains points clés, Swarthout ayant cédé à la pression de la production qui voulait une fin plus acceptable par un public familial.
Si vous avez vu le film, vous pouvez quand même lire le livre, les divergences sont suffisantes pour le justifier, et l'histoire est de toutes façons excellente et très bien conduite.
Si vous n'avez pas vu le film, raison de plus; vous allez découvrir un sujet rarement traité au western : la déchéance physique et la fin de vie du héros en raison d'un cancer. L'action se passe au tout début du XXème siècle. On de déplace en tram en ville, le téléphone arrive dans les maisons, ça grenouille partout autour de lui, chacun essayant de tirer un bénéfice de la situation (sauf son médecin et sa logeuse), et au milieu de tout ça, il essaie de garder sa dignité et de vivre selon les règles auxquelles il s'est tenu toute sa vie : "Je n'accepte pas qu'on me fasse du tort, je n'accepte pas qu'on m'insulte, je n'accepte pas qu'on porte la main sur moi. Je ne le fais pas à autrui et j'exige la même chose en retour".
C'est sûrement un livre qui parlera plus aux sexagénaires parmi nous qu'aux plus jeunes. Le terme "crépusculaire" s'applique parfaitement dans ce cas, mais pas exactement au western, plutôt aux héros. L'Ouest est conquis, l'Indien est parqué, le temps du cavalier solitaire qui promène son revolver de ville en ville et gagne sa vie grâce à son adresse de tueur est révolu. Il n'y aura plus jamais de Géant de l'Ouest...
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«La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité» Albert Camus
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