Jumelles, Winchester et destruction massive...

Et quand je pense que lors de nos safaris comme Daguet, UNISOM ou autres voyages touristiques au Liban ou en Afghanistan, nos tireurs d'élite se font braire avec des fusils de tireurs d'élite ou qu'il nous faut parfois quatre ou cinq missiles anti béton pour faire tomber un coin de mur dans Sarajevo, Mogadisco, Bagdad ou certains quartiers d'Alep ! On peut dire que les armes modernes hein...!  Ou alors que mises en œuvre par les acteurs de la Cinecita les Winchester à balle de plomb ont encore à nous apprendre.

En fait les 22 dites "explo" ne seraient plus exactement des 22 Magnum mais des 22 McGiver avec couteau suisse au lieu de Ferrari. Il paraît que les chiens de Higgins n'appréciaient pas le bruit.
Non reste, mon bon Nevada Smith. Justement puisque tu passes en ville, je viens de me repasser le Blueberry de Jan Kounen et j'ai pensé à toi parce qu'il me semble bien y avoir aperçu un Schofield dans les mains de Blueberry (Vincent Cassel).


Alors j'ai pensé à toi loin des frimas avec ton T-Shirt et ton chapeau de paille en train de pêcher le bar méditerranéen dans la aie d'Hudson ou la carpe toy dans le lac Ontario, étendues d'eau désormais soumises à climat chaud et sec en raison du réchauffement de la planète décrété par le GIEC.
En attendant, joyeux Noël et bonne année à toi et aux tiens.

Remarque que l'Ontario, c'est bien.
Il y a un super pinard, un vin rouge rare à trouver à l'export mais qui est comme un petit Jésus en culotte de velours. Je l'ai découvert lorsque je servais à l'Otan. Pour un National Day canadien, j'avais eu l'occasion de le goûter et j'attendais ça depuis que dans mon adolescence j’avais eu accès aux archives d'un mien ancêtre. Icelui avait eu l'occasion de rencontrer le Président Lincoln lequel avait un peu de ce vin à la Maison Blanche. Les Lincoln étaient sobres, surtout parce que Mary veillait à la santé d'Abraham, mais il leur fallait du vin de qualité pour recevoir. Et depuis que j'avais lu ce passage d'un carnet de notes qui servait de journal à cet ancêtre, j'avais rêvé de goûter à ce vin canadien. Je n'ai pas été déçu.
Dans le roman feuilleton que je mets en ligne, au chapitre 11 page 162 je rapporte cet échange du Président Lincoln avec Pierre-Hubert de Berdeilhe :

... Mais arrêtons de parler de tout cela. J’ai reçu un peu de vin rouge de l’Ontario, vous m’en direz des nouvelles. »
Un nectar ! Il se rapproche d’un Bourgogne un peu léger ou d’un Bourgueil mais a toute sa personnalité. Mary Lincoln ne manque pas mon air admiratif. Elle ne boit pas, elle. Je sais que le Président est très modéré sur l’alcool mais son médecin lui a recommandé un peu de vin rouge chaque jour.
- Abe, vous avez fait un grand plaisir à notre ami français. Je suis sûr qu’il va regretter le traité de 1763 sur les "quelques arpents de terre". »
Le président me regarde en souriant. « Vous le trouvez bon, n’est-ce pas ?
- Presque un péché de gourmandise, Monsieur le Président. Et je rejoins Madame Lincoln. Jamais le Roi n’aurait lâché le Canada s’il avait su qu’on y produirait un jour un vin aussi délicieux.
- En fait, c’est tout récent. La famille Harber produit du vin depuis une trentaine d’années. Ils ont adapté la vigne dans la région où ils habitent, près des chutes du Niagara. Leur vignoble se trouve dans l’ancien lit de la Niagara River et ils font ce que vous appelez du « vin de glace ». Ce sont des gens dont j’ai fait connaissance lorsque j’exerçais comme avocat. Nous nous voyons trop rarement pour nous considérer comme des intimes mais ayant appris qu’il fallait que je boive un peu de vin rouge, ils m’ont fait l’amitié de m’en faire livrer quelques bouteilles."

Si tu fais des recherches historiques je ne doute pas que les résultats confirme ce passage que j'ai emprunté presque mot pour mot aux mémoires de cet ancêtre géomètre. En tout cas sur la famille Harber et son vin.