La ruée vers l'or 1849
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La ruée vers l'or 1849
La ruée vers l'or de 1849 a générée beaucoup de récit et de films, mais on voit rarement l'arme qui à l'époque était la plus répandue :
La Poivrière ou The Pepperbox
Ma pensionnaire
Allen&Thurbert de 1847 en calibre 31 de 1847
J'en ai trouvé une qui ne déparera pas dans l'évocation de la conquêtede l'Ouest
La firme Allen et Thurber est spécialement connue pour sa production de poivrières qui furent, pendant un temps, les armes à répétition les plus appréciées aux Etats-Unis avant d'être supplantées par les revolvers à percussion. Les six canons sont forés dans un même bloc d'acier et le mécanisme est à double action. Une pression sur la détente fait tourner l'ensemble du bloc-canons. Les cheminées destinées à recevoir les capsules au fulminate sont recouvertes d'un bouclier protecteur. Dépouvues d'organes de visée et nécessitant une forte pression sur la détente, ces armes étaient puissantes à courte portée mais pratiquement dépourvues de précision. Leur production se poursuivit toutefois jusqu'aux alentours de 1870 et ce à raison de plusieurs milliers d'exemplaires. La poivrière fut l'arme type de la ruée vers l'or dès 1849. Plus coûteuse qu'un pistolet Deringer, elle était nettement plus abordable qu'un revolver Colt qui atteignait un prix de vente de deux à dix fois supérieur.
S’il y a un événement qui peut être tenu pour avoir été le point de départ de la grande migration de colons vers le Far West, l’Ouest Lointain, c’est la Ruée vers l’Or de Californie en 1849.
Pendant cette période, les armes à feu devinrent un moyen de protection autant que pour se procurer de la nourriture. Au début, on prenait avec soi sur le terrain des pistolets à un coup à percussion, quelque peu encombrants à porter, pour la protection individuelle. Ils étaient relativement peu coûteux, pouvaient tirer une forte charge, et beaucoup de chercheurs, les ayant utilisés alors qu’ils étaient au service du gouvernement, savaient s’en servir. D’autres, exigeant plus de puissance de feu que de pouvoir, choisirent la « poivrière », un revolver à plusieurs canons qui, bien qu’encombrant à garder lorsqu’il était simplement glissé dans le haut du pantalon, était cependant très populaire. La poivrière offrait cinq ou six coups sans recharger, mais son défaut majeur était que les calibres étaient parfois faiblards et les charges légères. Pour le quarante-neuvien qui n’avait pas peur de s’embarrasser d’un peu de poids supplémentaire pendant qu’il travaillait sur sa concession, le gros Colt Dragoon
Premier ou Second modèle de quatre livres, avec une charge musclée de 40 grains de poudre et une balle de .44, apportait la combinaison idéale de cinq coups de combat, la sixième chambre étant souvent laissée vide par les gens qui étaient sur le terrain, de peur que le lourd revolver ne glisse accidentellement de son étui ou de la ceinture et ne se décharge accidentellement en heurtant le sol rocailleux. Ces revolvers furent largement utilisés par les troupes montées des Etats Unis, et beaucoup d’armes d’ordonnance furent « libérées » pour servir dans les champs aurifères. Beaucoup plus furent achetés par des hommes qui voulaient un avantage en pouvoir d’arrêt, au cas où cela serait nécessaire pour défendre une concession à courte distance. Bien que le massif Colt Walker
dominât les Dragoon, peu de ces armes furent utilisées dans les champs aurifères, puisque seuls 1100 Walker furent fabriqués et que, parmi ceux-ci, la plupart furent affectés pendant la Guerre du Mexique, n’en laissant que 100 pour le marché civil. Toutefois, il existe des traces d’un Walker transporté dans un sac de toile vers la fin de la ruée vers l’or, par un vieux vétéran grisonnant qui râlait parce qu’il ne trouvait jamais d’étui assez grand pour son pistolet d’arçon. Cet exemple, qui mentionne une arme à feu par son nom, est assez rare car, lorsqu’on lit des récits contemporains de la ruée vers l’or, il y est fait peu allusion à tel ou tel type d’arme, plus souvent citée comme « pistolet » ou « fusil ». Il s’agit là d’une chose normale, à une époque où le fait de porter des armes était aussi courant que de porter une montre au poignet aujourd’hui. Nous donnons rarement le nom de la marque. Nous disons plutôt « J’ai jeté un coup d’œil sur ma montre… »
Le fusil de chasse juxtaposé à percussion fut de loin l’arme longue la plus utile et la plus nombreuse dans les champs aurifères.
L’éparpilleur, l’arme standard utilisée pour remplir le garde-manger et apportée dans les fermes américaines du début du XIXème. siècle, se révéla être un compagnon fiable pour le petit gibier dans les champs aurifères de Californie, et ses canons béants au calibre de 12, de 10 ou de 8 étaient un argument de poids contre tout intrus potentiel sur la concession. On pouvait le charger avec du petit plomb pour le petit gibier, de la balle ou de la chevrotine pour le tir à courte distance sur du chevreuil et, quand les temps étaient durs, on pouvait même utiliser quelques petits galets de la rivière pour essayer de mettre quelque chose dans la gamelle. Et plus d’une fois, le vieil « éparpilleur » fut chargé d’une once ou deux de poudre d’or que l’on tira dans le lit d’un ruisseau ou sur une saillie de granit, pour « saler » une concession improductive de façon à pouvoir la vendre à un pied tendre nouvellement arrivé, pour beaucoup plus que n’en valait le terrain.
Autre arme appréciée par les chercheurs d'or, le Colt Pocket 1849
Pourtant, il y eut une arme qui était apparemment très estimée aux yeux des quarante-neuviens cette arme, c’est le Colt 1851 Navy
ou, comme on l’appelle souvent, le « Navy de chez Colt ». Une société qui vendait des catalogues d’accessoires à emporter par les prospecteurs potentiels pour leur voyage vers l’Ouest, alla même aussi loin que dire « aucun homme ne devrait être sans le 1851, car avec lui, il pourra obtenir tout ce dont il a besoin » ! Même pas peur, le mec. « Achetez donc mes flingues, plutôt que de payer pour une concession de merde où on va vous arnaquer. Au moins, avec mon ’51, vous pourrez en avoir une à l’œil ! » De nos jours dans les pays civilisés, la boîte qui ferait ce genre de publicité serait immédiatement poursuivie pour incitation à la violence. Bien sûr, le Colt 1851 ne sortit pas avant deux ans après la première vague de prospecteurs et même alors, il fallait à n’importe quelle quantité de ce genre d’arme six mois avant d’arriver au Far West.
La Poivrière ou The Pepperbox
Ma pensionnaire
Allen&Thurbert de 1847 en calibre 31 de 1847
J'en ai trouvé une qui ne déparera pas dans l'évocation de la conquêtede l'Ouest
La firme Allen et Thurber est spécialement connue pour sa production de poivrières qui furent, pendant un temps, les armes à répétition les plus appréciées aux Etats-Unis avant d'être supplantées par les revolvers à percussion. Les six canons sont forés dans un même bloc d'acier et le mécanisme est à double action. Une pression sur la détente fait tourner l'ensemble du bloc-canons. Les cheminées destinées à recevoir les capsules au fulminate sont recouvertes d'un bouclier protecteur. Dépouvues d'organes de visée et nécessitant une forte pression sur la détente, ces armes étaient puissantes à courte portée mais pratiquement dépourvues de précision. Leur production se poursuivit toutefois jusqu'aux alentours de 1870 et ce à raison de plusieurs milliers d'exemplaires. La poivrière fut l'arme type de la ruée vers l'or dès 1849. Plus coûteuse qu'un pistolet Deringer, elle était nettement plus abordable qu'un revolver Colt qui atteignait un prix de vente de deux à dix fois supérieur.
S’il y a un événement qui peut être tenu pour avoir été le point de départ de la grande migration de colons vers le Far West, l’Ouest Lointain, c’est la Ruée vers l’Or de Californie en 1849.
Pendant cette période, les armes à feu devinrent un moyen de protection autant que pour se procurer de la nourriture. Au début, on prenait avec soi sur le terrain des pistolets à un coup à percussion, quelque peu encombrants à porter, pour la protection individuelle. Ils étaient relativement peu coûteux, pouvaient tirer une forte charge, et beaucoup de chercheurs, les ayant utilisés alors qu’ils étaient au service du gouvernement, savaient s’en servir. D’autres, exigeant plus de puissance de feu que de pouvoir, choisirent la « poivrière », un revolver à plusieurs canons qui, bien qu’encombrant à garder lorsqu’il était simplement glissé dans le haut du pantalon, était cependant très populaire. La poivrière offrait cinq ou six coups sans recharger, mais son défaut majeur était que les calibres étaient parfois faiblards et les charges légères. Pour le quarante-neuvien qui n’avait pas peur de s’embarrasser d’un peu de poids supplémentaire pendant qu’il travaillait sur sa concession, le gros Colt Dragoon
Premier ou Second modèle de quatre livres, avec une charge musclée de 40 grains de poudre et une balle de .44, apportait la combinaison idéale de cinq coups de combat, la sixième chambre étant souvent laissée vide par les gens qui étaient sur le terrain, de peur que le lourd revolver ne glisse accidentellement de son étui ou de la ceinture et ne se décharge accidentellement en heurtant le sol rocailleux. Ces revolvers furent largement utilisés par les troupes montées des Etats Unis, et beaucoup d’armes d’ordonnance furent « libérées » pour servir dans les champs aurifères. Beaucoup plus furent achetés par des hommes qui voulaient un avantage en pouvoir d’arrêt, au cas où cela serait nécessaire pour défendre une concession à courte distance. Bien que le massif Colt Walker
dominât les Dragoon, peu de ces armes furent utilisées dans les champs aurifères, puisque seuls 1100 Walker furent fabriqués et que, parmi ceux-ci, la plupart furent affectés pendant la Guerre du Mexique, n’en laissant que 100 pour le marché civil. Toutefois, il existe des traces d’un Walker transporté dans un sac de toile vers la fin de la ruée vers l’or, par un vieux vétéran grisonnant qui râlait parce qu’il ne trouvait jamais d’étui assez grand pour son pistolet d’arçon. Cet exemple, qui mentionne une arme à feu par son nom, est assez rare car, lorsqu’on lit des récits contemporains de la ruée vers l’or, il y est fait peu allusion à tel ou tel type d’arme, plus souvent citée comme « pistolet » ou « fusil ». Il s’agit là d’une chose normale, à une époque où le fait de porter des armes était aussi courant que de porter une montre au poignet aujourd’hui. Nous donnons rarement le nom de la marque. Nous disons plutôt « J’ai jeté un coup d’œil sur ma montre… »
Le fusil de chasse juxtaposé à percussion fut de loin l’arme longue la plus utile et la plus nombreuse dans les champs aurifères.
L’éparpilleur, l’arme standard utilisée pour remplir le garde-manger et apportée dans les fermes américaines du début du XIXème. siècle, se révéla être un compagnon fiable pour le petit gibier dans les champs aurifères de Californie, et ses canons béants au calibre de 12, de 10 ou de 8 étaient un argument de poids contre tout intrus potentiel sur la concession. On pouvait le charger avec du petit plomb pour le petit gibier, de la balle ou de la chevrotine pour le tir à courte distance sur du chevreuil et, quand les temps étaient durs, on pouvait même utiliser quelques petits galets de la rivière pour essayer de mettre quelque chose dans la gamelle. Et plus d’une fois, le vieil « éparpilleur » fut chargé d’une once ou deux de poudre d’or que l’on tira dans le lit d’un ruisseau ou sur une saillie de granit, pour « saler » une concession improductive de façon à pouvoir la vendre à un pied tendre nouvellement arrivé, pour beaucoup plus que n’en valait le terrain.
Autre arme appréciée par les chercheurs d'or, le Colt Pocket 1849
Pourtant, il y eut une arme qui était apparemment très estimée aux yeux des quarante-neuviens cette arme, c’est le Colt 1851 Navy
ou, comme on l’appelle souvent, le « Navy de chez Colt ». Une société qui vendait des catalogues d’accessoires à emporter par les prospecteurs potentiels pour leur voyage vers l’Ouest, alla même aussi loin que dire « aucun homme ne devrait être sans le 1851, car avec lui, il pourra obtenir tout ce dont il a besoin » ! Même pas peur, le mec. « Achetez donc mes flingues, plutôt que de payer pour une concession de merde où on va vous arnaquer. Au moins, avec mon ’51, vous pourrez en avoir une à l’œil ! » De nos jours dans les pays civilisés, la boîte qui ferait ce genre de publicité serait immédiatement poursuivie pour incitation à la violence. Bien sûr, le Colt 1851 ne sortit pas avant deux ans après la première vague de prospecteurs et même alors, il fallait à n’importe quelle quantité de ce genre d’arme six mois avant d’arriver au Far West.
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tranter 44- Couleur
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Re: La ruée vers l'or 1849
Tu nous tortures Tranter !! tu nous tortures !!
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La rapidité c'est bien mais la précision c'est tout
gringo- Quinte Flush
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Arme favorite : Sharps 45/70 45/90
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Re: La ruée vers l'or 1849
gringo a écrit:Tu nous tortures Tranter !! tu nous tortures !!
Mais non....mais non !!!
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tranter 44- Couleur
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Shoot : 6859
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Re: La ruée vers l'or 1849
SNIFF SNIFF!!! Si si tu nous torture TRANTER ! Sniff !!!
Mais que c'est beau à voir !
Mais que c'est beau à voir !
Marshal Carter- Brelan
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Localisation : Phare ouest 29
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Kill : 28
Re: La ruée vers l'or 1849
La poivriere en action
De près, c’etait Quand même efficace .......
https://youtu.be/Io7o3nf_dH4
De près, c’etait Quand même efficace .......
https://youtu.be/Io7o3nf_dH4
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tranter 44- Couleur
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Kill : 188
Re: La ruée vers l'or 1849
Aïeee !! et même redoutable , le plomb et le pansement en même temps .
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gringo- Quinte Flush
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Re: La ruée vers l'or 1849
et il reste encore 5 canons ......heureusement qu ils le maniaient pas tous comme ce tireur l histoire de l ouest aurait eté breve
stuart link- R.I.P.
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Kill : 143
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