Les " Armements " de mon canon au 1/5 ème " Civil War . . .

Bonjour les amis ,

    A la demande de plusieurs membres ( MP et mails ) Il me faut décrire par le menu la liste des " armements "  de ma réplique ( Macris ) de canon" civil War ( Napoléon III pour les autres ! ! ! )  soit les modèles 1853 pour le canon Français , et 1855 pour sa copie Etatzunienne . Poids de la pièce 10 kgs - Longueur 72 cm - Diamètre des roues 38 cm .

    Ces répliques n'étant livrées qu'avec deux accessoires un refouloir et ( ? ? ? transformé depuis )

    Voici une photos des quatre accessoires relevant du canon lui même :

    Une cuillère à poudre,

    Un refouloir ,

    Un écouvillon/brosse ,

    Un écouvillon/lavoir à lanterne ( pour laver l'âme du canon )



    Le seau à eau , acheté dans un magasin de décoration , qui contenait une bougie ( Parfait ! ! ! ) et un coffre pour ranger les outils qui m'avait été offerts remplis de bonbons , et qui renferme désormais ( Le moule à boulets de calibre 69 ( Actuellement prêté à Priméus ) et une petite poire à poudre qui contient du pulvérin pour amorcer la pièce .



    Le boutefeu est une baguette de hêtre dont la " mèche " , était une cordelette solidifiant des poignées de sac à main féminin , et qui se consume comme une cigarette ( Parfait ! ! ! !)

 

    L'épinglette  à gargousses , est une simple pointe très effilée et trempée ( Tournée à la perçeuse . . . ) et fixée ( A l'Araldite . . . ) à un anneau qui ornait le fond d'un lustre en laiton trouvé dans une poubelle , dont les branches se sont transformées en éperons , et le corps cylindrique en poire à poudre ( Rien ne se perd . . . )

   


    On aperçoit parfaitement sur ce cliché , l'accrochage et la circulation des drisses de remises en batterie après tir ( Voir dessin ).

    Sur la droite de la plateforme de tir , au niveau du trottoir , une goulotte glissant vers le haut pour laisser arriver un boulet , poussé par ses copains alignés sur un plan incliné de 20 cm de longueur située à  l'intérieur d'un coffre à couvercle , fermé par des courroies de cuir ( A son échelle )

   

    Voici maintenant le dessin du trajet des drisses . Il est aisément compréhensible sur le cliché de l'épinglette , où le " trajet est bien visible .

     Ce trajet est le suivant : La Drisse est attachée dans un anneau sur une des flasques de l'affût ,

     Elle rejoint le palan situé sur la poutre maitresse de la plate forme de tir en coulissant par la bas dans celui-ci.

     Ensuite elle va  se couler sur le haut d'un palan situé sur le porte essieux de la pièce .

    De là , elle fonce vers le palan situé à l'arrière du fut ( Derrière les anneaux d'accrochage d'où elle est partie ! ! !) se coule par la gauche .

     Elle court alors vers un palan( Le 4 ème ! ! !) fixé sur le trottoir de la plate forme entre la roue et l'affût ; juste derrière la culasse . . .

    Enfin , elle va se nouer avec sa copine qui a fait le même trajet de ,l'autre côté de la pièce , juste derrière la boule de culasse ( Noeud marin )

    Ce système permet un certain recul de par l'élasticité des drisses , mais quand ces dernières se rétractent , la pièce se remet automatiquement en batterie . . . Les patins d'enrayage jouent également leur rôle ! ! ! !





    Bonne lecture ! ! !

Bien à vous ,

    LC

belle pièce
le diamètre de la lumière fait combien

3 mm ! ! ! !

tout ceci me parait bien realisé, et va m'aider pour equiper le mien.Mais je vais rester français dans son equipement.Le plus drole c'est qu'il semble y avoir plus d'infos sur la version Civil War que sur son original français

C'est parfaitement exact ! ! ! ! Le modèle " Etatzunien " avait été allégé par rapport à son homologue Français , déjà en ôtant les coffres installés sur les porte-essieux de parts et d'autres du fut . . . En plus , des modifications pouvaient être effectuées par les armureries régimentaires ! ! ! ! La réglementarisation absolue  n'existait pas aux " States " . . . .Les officiers supérieurs Européens qui ont visité les champs de bataille de la Civil War , étaient verts ,  quand ils voyaient les modifications des divers  matériels , aux gré des utilisateurs ,et de leur soucis de " praticité " . . . . Ceci était valable dans toutes les armes , y compris dans la " cavalry " qui ; en fonction des carnages enregistrés lors des charges " sabre au clair " est devenue une " infantry "montée . . . .

un petit site comme je les aime, sympa, sans pretentions, qui peut nous apprendre encore des choses

http://www.loire1870.fr/pages/pa_arm/baf_2.htm#spring