Découverte d'une particularité des revolvers sudistes

Je me doute bien qu'un certain nombre des membres les plus pointus du ROW connaissent cette particularité, mais je viens pour ma part de la découvrir en voyant une réplique de "Griswold & Gunnison Second Model Revolver" en vente chez Track Of The Wolf.

Cette réplique italienne a été reprise par un artisan spécialisé qui l'a patinée, a reproduit les marquages d'origine, et est allé jusqu'à faire de légères marques diagonales sur le barillet (qu'on devine sur la photo ci-dessous.

Pourquoi ces marques me direz-vous ? C'est là que réside ma découverte, car il est expliqué dans la description de cette réplique qu'étant donné la mauvaise qualité de leurs aciers, les armureries sudistes tordaient ces aciers en spirale pour en resserrer le grain et le rendre ainsi plus résistant.



Pour plus de détail, voir à l'adresse suivante : http://www.trackofthewolf.com/Categories/PartDetail.aspx/496/1/AAP-685

UNe SORTE DE " DAMMASSAGE " EN QUELQUE SORTE , ,, , ,

LC m'ôte les mots de la bouche ! Merci Pat' c'est une découverte pour moi

Bonsoir,

Merci Pat pour cette info.

Patibulaire a écrit:...étant donné la mauvaise qualité de leurs aciers, les armureries sudistes tordaient ces aciers en spirale pour en resserrer le grain et le rendre ainsi plus résistant.

Cette opération de torsion provoquait l'écrouissage du métal (Pour plus d'infos, cherchez ce mot avec Google.)

Patibulaire a écrit:Pourquoi ces marques me direz-vous ? C'est là que réside ma découverte, car il est expliqué dans la description de cette réplique qu'étant donné la mauvaise qualité de leurs aciers, les armureries sudistes tordaient ces aciers en spirale pour en resserrer le grain et le rendre ainsi plus résistant.

D'après mes lectures, présentées en leur temps dans le guichet 3, cette particularité concernerait particulièrement les Griswold & Gunnisson et les Spiller & Burr, dont les barillets étaient faits de fer (iron) et non d'acier (steel). C'est le manque d'acier et la rareté relative du fer qui avaient amené ces fabricants à produire les carcasses de leurs revolvers en bronze ou en cuivre. Les barillets des Leech & Rigdon, fabriqués en acier, n'ont pas eu besoin de cette torsion pour assurer leur solidité.

Merci pour toutes ces infos!
Le ROW est vraiment une super source culturelle!

Pour une fois , je le savais, l'ayant lu je ne sais plus où.
Ceci posé, le souci du détail sur cette réplique n'est tout de même pas la norme !!

Et après on retrouve ces copies à la vente (en France par exemple) avec un prix de vente à 5 chiffres, présentés comme authentiques.

nemessos a écrit:Et après on retrouve ces copies à la vente (...), présentés comme authentiques.

J'imagine que le marché ciblé aux USA est celui des "reconstitueurs" (je ne sais pas si on dit comme ça en français) car ce genre de finition pour une réplique n'a aucun intérêt pour un collectionneur (de répliques).

Un collectionneur sait compter les rayures d'un canon, observer leur sens et leur pas, ce qui fait qu'il ne risque pas vraiment de confondre cette copie et une pièce authentique, mais il peut avoir envie d'acheter cette réplique pour compléter sa collection, étant donné la rareté (et le prix !!) d'un vrai.

Mais étonnamment certains vendeurs confondent copies italiennes, Colt 2ème et 3ème génération et pièces authentiques, rarement en leur défaveur d’ailleurs.

On peut noter que si cette transformation de réplique italienne est légale aux USA, elle ne l'est plus en France ou l’effacement des marques et numéros est interdite et conduirait le vendeur indélicat ainsi que les acheteurs distraits à ce mettre dans l’embarra.

nemessos a écrit:
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On peut noter que si cette transformation de réplique italienne est légale aux USA, elle ne l'est plus en France ou l’effacement des marques et numéros est interdite et conduirait le vendeur indélicat ainsi que les acheteurs distraits à ce mettre dans l’embarra.
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Effectivement, aux USA, il n'y a pas de banc d'essai légal et donc pas de poinçons correspondants. Par ailleurs, pour ce qui concerne la numérotation des armes, je ne connais pas la législation actuelle, mais il n'y avait là aussi aucune obligation dans le passé, à voir comment les fabricants décidaient d'un jour à l'autre de reprendre cette numérotation à zéro pour un même modèle.

Ubetrti , Pietta et même Ardésa font leur beurre aux Etatzunis , grace à ce que tu décris , Pat