Coffret d'origine à retaper.

Je comprends tes goûts Clifou...et je les partage  . J'avais eu il y a 4 ans un Mortimer à réparer ,la chaînette sur le chien, j'avais été étonné par la qualité des usinages , la qualité de la gravure et des finitions. Il n'y a que la poignée style poignée de scie qui était bizarre ,mais ça donnait une bonne prise en main.

Maintenant que tu le fais remarquer, c'est vrai qu'ils montaient souvent les pistolets inclinés , ça  avait  de la gueule  et tu dois avoir raison, c'était un choix esthétique assumé  :

J'aime beaucoup leurs crochets encastrés dans le bois ...je sens que je monterai ça sur un prochain coffret en chêne  

Je n'ai trouvé que cet extrait du duel de Barry Lindon,  dommage car au début il me semble qu'on voit mieux le coffret . Cela donne tout de même une idée du soin qu'il fallait apporter au chargement , la balle calepinée et juste une pincée de poudre dans  le bassinet  


J'ai fabriqué  il y a quelque temps une paire de ces crochets en bronze à encastrer ...mais je suis tellement méthodique dans mes rangements que je les ai égarés. Et je ne veux pas en refaire avant de les avoir retrouvés .

la grande classe !!!!!

clifou a écrit:JS  


C'est drôle que tu évoques Barry Lindon car c'est un film et aussi une bande son que j'adore, quand j'ai acheté ma première chaîne hifi en 76  j'ai acheté deux 33 tours pour la tester ,"Barry Lindon" et "La symphonie du nouveau monde".
Ceux qui aiment la photographie  savent que ce film fût tourné en lumière presque exclusivement naturelle et même en intérieur, une optique de l'aérospatial US ouvrant à 0.7  a été utilisée.

Bon je m'éloigne des pistolets Manton mais Barry Lindon m'a souvent accompagné musicalement.

J'ai beaucoup aimé la séquence avec Marisa Berenson tournée à la lumière des chandelles , j'avais vu l'objectif énorme de la caméra de Stanley pour pouvoir filmer avec cet éclairage.

Allez un  peu de musique nostalgique pour t'accompagner pendant le futur habillage de ton coffret de course  

Je préfère la proposition du milieu. Tu as ainsi la place de mettre des munitions, un emplacement long pour une baguette, voire un tournevis. L'espace et mieux rationalisé je trouve.

Grande classe le vert billard

superbe !!!!

Et un écusson en insert, vierge de toute gravure, n'attend plus que l'intervention de JS.... j'dis ça, j'dis rien

Chapeau Maître Clifou, encore un coffret "d'école " que nous pourrons prendre comme référence pour des futures réalisations .
Merci de nous avoir montré l'évolution , + 1K  
 J'aime bien les cases ouvertes où on peut voir les outils ou baguettes  
La qualité , l'epaisseur du bois utilisé se voit sur les photos , c'est difficile à égaler aujourd'hui    

Quelle que soit ma tâche du moment j'applique l'adage : "quand j'entends le mot coffret de revolver, je sors mon échoppe" ou un truc comme ça , je crois même qu'on y parlait de culture aussi  
Blague à part je me suis demandé comment et avec quels outils et quelle technique  les graveurs de l'époque gravaient les plaques de ces coffrets?
Les plaques étaient montées vierges et il est impossible de les décoller , graver puis recoller de niveau sans abîmer le bois du couvercle . Ils ont donc travaillé forcement sur un COUSSIN de graveur. C'est un coussin rond , en cuir légèrement bombé qui est rempli de sable .
En posant le coffret sur le coussin le  graveur peut faire rentrer son échoppe dans le matériau de la plaque ( qui doit forcement être tendre, bronze, laiton , argent )  et  lorsque les courbes du motif ou des lettres à graver l'exigent ,le graveur fait tourner le coffret avec sa main gauche en prenant appui sur le bombé du coussin de cuir.
Cela demande d'avoir une excellente vue puisque les deux mains sont prises, ou si la vue est défaillante avec l'âge il faut une loupe d'horloger ou un genre de loupe frontale . Une loupe fixe ne serait pas commode car  il faudrait la déplacer souvent et donc lâcher l'outil ou le coffret.


Enfin ils y arrivaient et même magnifiquement, j'admire toujours les textes et la qualité des gravures qu'on trouve sur les coffrets anciens .

Aujourd'hui je n'arriverais plus à me passer de mon microscope ( ah vieillesse ennemie   )  et le peu de fois que j'ai eu à graver une plaque vierge collée , soit le couvercle se démontait et j'ai pu le scotcher sur l'étau tournant sous le microscope, soit le coffret était  petit ( moins de 5 cm de hauteur ) et j'ai pu scotcher le coffret complet sur l'étau tournant .

Donc ce ne ne serait ps simple pour un magnifique et gros coffret comme celui-ci  . Il y a toujours la solution de coller au scotch double face par dessus l’existante une plaque préalablement gravée ... mais ce ne serait pas élègant ( et pire un peu destructif si on visse une plaque   ) .  La solution lorsque l'épaisseur du bois le permet est d'enlever la plaque originale( qui peut avoir le monogramme ou les armoiries d'un précédent propriétaire) et d'encastrer à la place une nouvelle plaque avec le nom ou le décor qui vous convient. Plaque qui devra être plus grande que l'originale pour masquer les marques d'arrachage dans le bois

L'avantage des colles d'antan c'est quelles étaient animale et utilisées jusqu'au années 70 , alors souvent il suffit de chauffer la pièce pour la décoller sans encombre , le support doit être rayé ainsi que la plaque , la colle a plus d'adhérence . toujours l'objet a plaqué était apprêté  avec un petit rabot a dent  , il faudrait le faire aussi pour la  colle néoprène .