et un de plus

un couteau style mountain men et son fourreau :
couteau manche en os et lame acier, fin XIXeme siècle
fourreau cuir face doublée peau et fourrure, broderies de perles, franges de perles, cône laiton et crins de cheval

Superbe travail Simon, vraiment de la belle ouvrage !

Celui la a presque un côté féminin ,c'est joli.
Les femmes devaient aussi en porter je pense ?
J'aime bien la description des matériaux , naturels .

Très chouette...Tu as fait le briquet aussi???

clifou a écrit:Celui la a presque un côté féminin ,c'est joli.
Les femmes devaient aussi en porter je pense ?
J'aime bien la description des matériaux , naturels .

Bien sur les femmes possédaient des couteaux, c’est le premier objet de traite avec la hache préféré des amérindiens, ensuite le fusil et la marmite et les vêtements en laine , lin et coton .
Certaines d’ente elles accompagnaient les hommes à la chasse ( il pouvait même exister des couples de chasse, en plus du couple traditionnel…) ou à la guerre. En général elles alléger, le fardeau des hommes en portant une partie de leurs effets et vivres pour qu’ils puissent être plus réactifs.
Chez les Cherokees des femmes  pouvaient accéder au statut de guerriers et participer avec les hommes aux expéditions.

La  notion de décoration féminine et masculine n’est pas identique à la notre… En effet les hommes se parent beaucoup plus que leurs femmes : ils portent des accessoires ou des éléments de décoration que seules nos « ladys » oseraient porter chez nous, sans que soit mis en doute leur virilité ! Idem les coureurs de bois, truchements, voyageurs français , à l’approche d’un camp de natifs  alliés, se parent de rubans, foulards, écharpes en ceinture multicolores, de colliers de perles, de grelots, beaucoup ont des épouses et enfants et des parents adoptifs dans ces camps et il est important de les honorer par la tenue vestimentaire qui se doit d’être riche en colifichets et couleurs. (Référence par exemple: le journal de voyage de Lewis)

Les motifs de décoration vestimentaire à base de végétaux stylisés sont portés par les deux sexes indifféremment. On les retrouve chez beaucoup de nations du nord-est, sud, sud-est, sub-artique, grands lacs, forêts, grandes plaines etc.

Norman Morris a écrit:Très chouette...Tu as fait le briquet aussi???

non , je l'ai acheté chez CelticWebMarchand

Très bonnes explications Simon ,tu es un passionné qui vit son rêve mais connait bien son sujet .

Avec Norman Morris vous causez de briquet  ??? c'est quoi.

Déjà utilisé chez le Romains et sûrement avant

Superbe et merci pour les explications très intéressantes sur les us et coutumes de ces peuples amérindiens

C'est la première fois que je vois cet objet.  



@ Simon Girty
Est-ce toi qui la réalisé  d'après un authentique ?

Comme on est dans les objets traditionnels et bien que d'un autre continent  je vous fais voir un briquet Tibétain ainsi qu'un porte-monnaies ou toutes autres choses, ramenés du Tibet il y a longtemps .
Les femmes portent ces objets usuels à la ceinture avec un joli couteau également.

Je suis certain que cela va plaire à Simon.




On voit le fer à battre  et une petite poche pour mettre le silex.




Ces deux objets  archaïques  faits avec les moyens du bord ne manquent pas de charme.

comme je le disait je l'ai acheté chez CelticWebMerchant : boutique épées, reconstitution, GN, Larp, Cosplay :
https://www.celticwebmerchant.com/fr/briquet-a-percussion-dacier-du-13eme-15eme-siecle.html

en effet j'apprécie beaucoup ce briquet tibétain !!!

bien sûr il faut un silex mais pas que... un bout d'amadou est conseillé ou des fibres végétales très fines et bien sèches, de l'écorce finement découpée de bouleau, de la sciure ou  de fins copeaux de bois de résineux ..... pour amorcer les braises produites en battant le briquet,

un peu de ces matières végétales hautement inflammables sont posées  sur le silex tenu bien horizontalement,
on frotte en frappant le silex  avec la partie rectiligne du briquet,
les étincelles produites sont censées enflammer les fragments végétaux,
l'on se dépêche de poser ces minuscules braise dans un nid d'herbes et de filament de bois bien secs et en soufflant dessus on active la combustion....
faut néanmoins pas mal de pratique pour réussir son coup...

accessoire indispensable de tout coureur de bois et autre voyageur,
mais également présent dans toutes les chaumières et castels...
sinon pas de feu.....

de cet engin vient donc l'expression de battre le briquet  que l'on retrouve dans "au clair la lune"....