Présentation Iroquois

Salut, Iroquois toulousain, sois le bienvenu en ville.
Nous avons plein de points communs. Je pratique un peu de coutellerie, ayant réussi un Tanto à yakiba, un couteau à dépecer en damas, je bricole les armes à feu, j'en ai quelques-unes dont une Remington pocket en calibre 31 et bien que fuxéen j’habite désormais près de Toulouse.
J"ai aussi une collection d'armes blanches - sabres dont un katana Masamune, un sabre militaire japonais 2^e guerre mondiale avec une lame de famille et non la lame militaire, un practice pour le iaï affûté comme un rasoir, un sabre d'enfant avec un yakiba un peu ébréché) , poignards (dont un Tanto du XVIII^e siècle et un poignard de geisha du XIX^e) et des couteaux de poches des années 1950 à nos jours.
J'ai aussi mis la main sur une épée médiévale que les experts du musée de l'armée ont daté de 1240 à 1250 pour la lame et la garde et dont ce qui reste de garniture de la poignée est du XVIe siècle pour le bois et du XIXe pour la peau de gazelle de Palestine. Ils ont bien essayé de me décider à la leur vendre pour les salles médiévales, mais j'ai refusé l'argent. je savais qu'ils ont dans les réserves une certaine quantité de katanas et je leur ai dit préférer un échange. Ils m'ont dit qu'ils avaient une ligne budgétaire pour des achats mais pas le droit de céder des pièces en échange d'autres. Alors j'ai gardé ma bête.
Pendant un séjour en Palestine, lors d'une de mes visites nombreuses à Damas, j'ai acheté une lame de sabre oriental en acier de damas. En écumant les brocanteurs et marchands d'argent d’Égypte j'ai pu réunir des pièces de sabre dont une garde en agent et un fourreau souple en cuir lourd et une dragonne enchaine d'argent. Voici ce que cela a sonné :


Je sais bien que mes armes blanches ne sont pas toutes compatibles avec le "Old West" du forum, mais mes sabres de Cavalerie légère Mle 1822 le sont ainsi que bien de mes poignards et couteaux de poche. Car si sur ce forum les armes blanches sont surtout de tomahawks et des Bowie knives ou des poignards de ceinture, on ne parle pas de couteaux de poche que les paysans de toute la vieille Europe ont importés en immigrant. Si ce n'est les couteaux eux-mêmes qui leur avaient été confisqués sur les ports de départ, du moins les concepts de leur tradition coutelière que les immigrés ont fait revivre dès qu'ils ont pu fabriquer des couteaux en Amérique.

Ci-dessous, un autre exemple de mes bricolages, cette dague à rouelle. je suis parti de la lame qui appartient à un ami. il n'avait que cela - c'est l’essentiel d'un dague, quand-même - et j'ai réalisé toute la monture, poignée et fourreau. Comme la lame portait un rampe de verrouillage, j'ai réalisé un fourreau à verrou. Mon ami est très heureux de cette arme de parade. Mais dont la lame est opérationnelle pour l’escrime à deux mains.