pocket cal 31

Voilà un petit  derringer appelé HERO aux USA
Manhattan  en a fabriqués ainsi que Bacon.
A Liège on en a fait également beaucoup mais sans aucun marquage jusqu'à entre les deux guerres.
Les italiens  l'ont copié aussi ces dernières années.


Les modèles us ont des crosses en bois vissées et sont marqués HERO.  calibre 34




Attention si le tien est belge c'est pratiquement indémontable car entièrement goupillé, la poignée est en matière plastique imitation bois difficile à replacer si démontée.



Mes deux petits "Hero" Belges.




En principe un pistolet à balle forcé  reçoit la balle dans une petite cuvette au bout du pas de vis  après y avoir mis un tout petit peu de poudre noire  dans l'orifice . Dans le  petit derringer Hero  celui fabriqué en Belgique  il n'y a rien pour recevoir la balle , et l'orifice pour la poudre est minuscule ? Je me demande s'il ne tirait simplement  pas une cartouche papier ?De plus une fois vissée la balle est pratiquement au milieu du canon soit à deux centimètre du bout.

 

 
Comme le dit Patibulaire le Hero d'origine se chargait par l'arrière, ce qui se justifie par le démontage du canon.

Comme on  le voit sur  les images d'un pistolet à balle forcée à gauche ,on met un peu de poudre dans l'orifice et on place la balle dans la cuvette,ensuite on revisse ce qui force la balle dans la chambre du  canon.

Dans le cas du modèle Belge , cela parait aléatoire car l'orifice est minuscule, de plus il n'y a pas de cuvette, à mon avis on tient le canon verticalement et on place la balle par l'arrière,ensuite on met la poudre et on revisse par dessus ce qui tasse la poudre et  positionne la balle forcée dans la chambre.
L'ensemble parait un peu fragile,de plus quand on voit la longueur de la vis ,ajoutées la poudre et la balle  par rapport à la longueur du canon  la balle doit être à  3 cm de la sortie.

Patibulaire a écrit:Il faut préciser, Clifou, que le Hero était à l'époque l'arme la moins chère du marché américain. Il était vendu pour moins d'un demi dollar.

Comme tu l'as écrit, on mettait d'abord la balle puis la poudre à l'arrière du canon, et le revissage tassait le tout.

Tout à fait,on disait le deringer du pauvre, certains disent même qu'il était à usage unique, des mauvaises langues.