l'appel de la forêt

Bon, on va relativiser, l’erreur est humaine et il ne s’agit que d’une arme mais quand même.
Je vous disais dans ma présentation que j’avais commencé par la poudre noire et que je retournais, l’âge venant, à la poudre noire, un peu comme la parabole biblique où il est question de poussière…
Et avec l’âge viennent les regrets ! C’est ainsi que je vous présente les vestiges photographiques  de ce qui fut la plus belle réplique d’armes d’épaule que j’ai jamais eu l’occasion d’avoir entre les mains.
La plus belle en termes de qualité mais aussi de précision.




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et oui, un Enfield 1853 rifled musket de chez Parker Hale.... 

… que j’ai eu la terrible idée de revendre il y a quelques années de cela. Un de mes plus grands  regrets en matière d’arme.
J’avais acheté ce splendide outil pour la chasse à l’époque et j’avais apprécié l’extrême précision cette arme ainsi que l’efficience de sa très belle munition de .577. (RCBS 58/500-M Single Cavity 575. Minie Ball; j’ai gardé mes notes...)
Comme il me revient aujourd’hui l’envie et l’idée de reprendre cette activité cynégétique et que j’ai la possibilité de le faire dans des conditions assez uniques qui correspondent à l’éthique que je me fais de ce noble art, il va falloir que j’oublie mes regrets et que je trouve un nouveau Graal !!!

Cahier des charges :
Chasse approche  moyenne montagne.
Gibier : sangliers, chevreuils. Le loup aussi puisqu’il est présent sur ce territoire mais on va éviter ! 
Armes : PN à percussion – calibre mini .54 de grande précision (je me suis toujours fixé une distance maxi de tir de 50 mètres). Organes de visée « évolués » et assez finement réglables(1) pour faire du travail sérieux. Une bonne détente qu’elle soit directe ou à stecher (je préfère une bonne détente directe à un mauvais stecher et lycée de Versailles).  Je ne me suis pas fixé sur le profil des balles (rondes ou autres) et le pas du canon dépendra de ce choix final. Je m’orienterais néanmoins plus volontiers sur une balle à ogive type « emporte pièce » pour une éventuelle recherche au sang.  Le ratio du tube est qu’il reste précis à fortes charges dites de chasse avec la balle choisie. Objectif : tenir le 10 à 50 mètres sur appui.
(1) S’agissant d’une réplique çà ne me gênera pas le cas échéant d’y monter une hausse type Williams réglables tous azimuts, le but recherché étant la précision avant tout. Pour du carton, on peut se permettre de l’à peu près, pour un gibier…
Merci de vos conseils. Merci d’exclure les trucs américains en plastique à verrou, etc.…je veux bien faire quelques concessions au modernisme notamment pour la visée, mais un peu d’élégance quand même !

Rien ne va plus, faites vos jeux...

Hé oui Rantanplan, c' est une très bonne et belle arme...
J' ai le 1858 "Deux bandes" pour l' infanterie de marine et je ne le regrette pas.
Par contre le mien, il lui faut du 577, voire 578 pour bien marcher. C' est un vrai Parker Hale, pas un italien avec les marquages qu' on les a autorisés à frapper sur les canons qu' ils fabriquent chez eux (hé oui...)
Le seul moyen de les reconnaître, ce sont les marquages de Birmingham frappés SOUS le canon (faut démonter) avec le poids de poudre de l' épreuve en drams.

Rantanplan, vu le cahier des charges je te conseille le Hawken Investarm :



Celui-ci a des organes de visée moderne et est dipo en calibre .54 avec pas de 1:48' donc compatible avec de la balle REAL.

Je ne sais pas encore ce qu'il donne en terme de précision mais sur mon kit l'état intérieur du canon est plutôt propre.