Restauration du Centaure du Molvanien
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Restauration du Centaure du Molvanien
Restauration Colt 1860 New Model Army « Centennial », Centaure n°5387
Démontage des cheminées
Avant d'entamer la restauration, il faut déjà terminer le démontage intégral en dévissant les cheminées qui sont définitivement grippées...
Il faut d'abord retoucher la clef « universelle » en ma possession, en effet si elle convient pour mes répliques italiennes (Colt 1860, Spiller & Burr ou Rogers & Spencer), elle est un peu trop épaisse pour s'enfoncer dans les puits du Centaure. Quelques minutes de fraisage à la mini-perceuse suffisent à retoucher l'outil de façon satisfaisante (voir photo plus loin).
Quelques essais rapidement stoppés plus tard et on réalise qu'il est inutile de vouloir forcer : on risque de détériorer la clef (qui n'est pas du meilleur des aciers...).
La visserie oxydée et grippée est un grand classique des restaurations mécaniques. Pas d'affolement : on s'empare d'une petite lampe à souder, d'un peu de dégrippant et d'un jet quelconque en bronze ou acier de qualité inférieure.
La technique est simple : il faut chauffer la pièce grippée avant de l'asperger de dégrippant, ce qui va créer un choc thermique qui doit décoller les filets grippés en même temps que le dégrippant va y pénétrer :
La chauffe (c'est un peu flou mais c'est pas évident de faire les deux à la fois )
Pour être sûr, on tape un ou deux coups secs avec le jet sur la pièce grippée (après la chauffe et l'aspersion de dégrippant) pour bien décoller les filets. Si tout se passe bien, on remarque des petites bulles dans le puits de cheminée qui montrent que le liquide pénètre le filetage. On engage alors la clef :
Et de une !
On répète l'opération encore cinq fois. Le barillet monte bien évidemment en température lui aussi et du coup il n'est pas nécessaire de chauffer les deux dernières qui viennent simplement à la clef.
Aucune cheminée cassée, aucun filetage abîmé : on a évité le pire !
On est bien content, surtout quand on voit le degré d'oxydation des filetages (on voit aussi la clef à cheminée Pietta qui a été affinée pour s'adapter au Centaure).
La restauration (1ère partie)
Il s'agit d'abord d'extraire le guidon (ou ce qu'il en reste) :
Il y a bien quelques méchants coups de lime autour de la rainure, mais rien qui ne devrait être irrécupérable.
Moralité : évitez de limer votre guidon un soir de picole...
Etant donné l'état d'encrassement de nombreuses pièces, un bon bain bouillant de vinaigre et de citron ne sera pas du luxe :
C'est une recette qu'on utilise aussi en mécanique moto, pour nettoyer les carburateurs et leurs nombreuses petites pièces fragiles.
C'est très efficace et après une demie-heure, même la crasse bien installée au fond des marquages du canon depuis quelques années a disparu.
La bouillie marron récupérée au fond des chambres est révélatrice de l'encrassement et de l'oxydation du barillet.
Il était temps de s'occuper de lui !
On voit enfin le fond des chambres de façon satisfaisante :
On finit à la brosse métallique pour bien nettoyer les puits et le fond des chambres :
La partie nettoyage étant terminée, il s'agit maintenant d'entamer la restauration mécanique. Nous allons devoir tailler un nouveau guidon, changer la clavette et vérifier son ajustement et nous occuper du doigt élévateur.
Pour le guidon, nous allons utiliser une pièce de monnaie ancienne en laiton. J'avais d'abord pensé utiliser un cent américain de la décennie 1960 ou une pièce belge, en laissant visibles la gravure et les marquages, mais le cent est trop étroit et mes francs belges sont nickelés...
On taille une première ébauche à la mini-perceuse :
Puis on affine la forme en travaillant à la lime :
Et voilà, il n'y a plus qu'à le polir puis l'installer.
Le tenon à la base est un « négatif » de la rainure : plus fin aux extrémités, plus fort au centre, ainsi il faudra le monter serré au maillet.
Avant de jeter le doigt élévateur, on tente une extraction du morceau de ressort cassé.
Ca valait le coup d'essayer et on s'en sort à l'aide d'un fin tournevis d'électricien qu'on utilise comme un chasse-goupille :
Il suffit à présent de bien le poncer, pour le débarrasser de sa couche d'oxydation superficielle, et d'élargir légèrement sa fente pour installer le nouveau ressort.
Et voilà, un doigt élévateur tout neuf.
Le cas du canon est plus problématique : même avec une autre clavette, l'arme continue d'avoir du jeu, de façon moins marquée mais ça reste problématique si on veut tirer avec. Le logement de la clavette a été trop déformé et il faut le réduire. Pour cela, nous allons insérer deux lardons en laiton de chaque côté du canon :
/url]
Les lardons sont taillés légèrement en V pour un montage serré au maillet : on les insère à la main puis on les enfonce de force dans leur logement. Aucun risque pour le canon, l'acier est bien plus dur que le laiton et c'est celui-ci qui se déforme pour prendre place.
Il n'y a plus qu'à limer les lardons pour les mettre à niveau, puis les polir.
Evidemment, c'est une réparation qui sera visible au final, mais en utilisant un matériau courant déjà présent sur l'arme et un procédé simple, on reste dans l'esprit de ce qui aurait pu être fait « à l'époque ».
Il s'agit maintenant de monter le nouveau guidon :
On voit qu'après ponçage et polissage, les vilains coups de griffe sur le canon ne sont plus qu'un mauvais souvenir.
Il faut aussi s'occuper de la carcasse laiton qui est légèrement voilée :
On en profite pour éliminer les principales rayures et autres accrocs sur sa face visible, puis on polit pour un beau brillant.
On retravaille un peu la surface de frappe du chien qui était assez abîmée :
On ponce les plaquettes pour enlever le vernis et on les nettoie avec de l'eau bien chaude, du savon et un zeste d'eau de javel. On ponce ensuite les rayures au papier de verre puis à la laine d'acier. Les plaquettes sont prêtes pour un poncé/huilé traditionnel qui sera réalisé avec de l'extrait d'orcanette :
La première phase de la restauration est terminée.
Il s'agit maintenant de réaliser un nouveau bronzage et de terminer les plaquettes avant remontage final.
A suivre...
Démontage des cheminées
Avant d'entamer la restauration, il faut déjà terminer le démontage intégral en dévissant les cheminées qui sont définitivement grippées...
Il faut d'abord retoucher la clef « universelle » en ma possession, en effet si elle convient pour mes répliques italiennes (Colt 1860, Spiller & Burr ou Rogers & Spencer), elle est un peu trop épaisse pour s'enfoncer dans les puits du Centaure. Quelques minutes de fraisage à la mini-perceuse suffisent à retoucher l'outil de façon satisfaisante (voir photo plus loin).
Quelques essais rapidement stoppés plus tard et on réalise qu'il est inutile de vouloir forcer : on risque de détériorer la clef (qui n'est pas du meilleur des aciers...).
La visserie oxydée et grippée est un grand classique des restaurations mécaniques. Pas d'affolement : on s'empare d'une petite lampe à souder, d'un peu de dégrippant et d'un jet quelconque en bronze ou acier de qualité inférieure.
La technique est simple : il faut chauffer la pièce grippée avant de l'asperger de dégrippant, ce qui va créer un choc thermique qui doit décoller les filets grippés en même temps que le dégrippant va y pénétrer :
La chauffe (c'est un peu flou mais c'est pas évident de faire les deux à la fois )
Pour être sûr, on tape un ou deux coups secs avec le jet sur la pièce grippée (après la chauffe et l'aspersion de dégrippant) pour bien décoller les filets. Si tout se passe bien, on remarque des petites bulles dans le puits de cheminée qui montrent que le liquide pénètre le filetage. On engage alors la clef :
Et de une !
On répète l'opération encore cinq fois. Le barillet monte bien évidemment en température lui aussi et du coup il n'est pas nécessaire de chauffer les deux dernières qui viennent simplement à la clef.
Aucune cheminée cassée, aucun filetage abîmé : on a évité le pire !
On est bien content, surtout quand on voit le degré d'oxydation des filetages (on voit aussi la clef à cheminée Pietta qui a été affinée pour s'adapter au Centaure).
La restauration (1ère partie)
Il s'agit d'abord d'extraire le guidon (ou ce qu'il en reste) :
Il y a bien quelques méchants coups de lime autour de la rainure, mais rien qui ne devrait être irrécupérable.
Moralité : évitez de limer votre guidon un soir de picole...
Etant donné l'état d'encrassement de nombreuses pièces, un bon bain bouillant de vinaigre et de citron ne sera pas du luxe :
C'est une recette qu'on utilise aussi en mécanique moto, pour nettoyer les carburateurs et leurs nombreuses petites pièces fragiles.
C'est très efficace et après une demie-heure, même la crasse bien installée au fond des marquages du canon depuis quelques années a disparu.
La bouillie marron récupérée au fond des chambres est révélatrice de l'encrassement et de l'oxydation du barillet.
Il était temps de s'occuper de lui !
On voit enfin le fond des chambres de façon satisfaisante :
On finit à la brosse métallique pour bien nettoyer les puits et le fond des chambres :
La partie nettoyage étant terminée, il s'agit maintenant d'entamer la restauration mécanique. Nous allons devoir tailler un nouveau guidon, changer la clavette et vérifier son ajustement et nous occuper du doigt élévateur.
Pour le guidon, nous allons utiliser une pièce de monnaie ancienne en laiton. J'avais d'abord pensé utiliser un cent américain de la décennie 1960 ou une pièce belge, en laissant visibles la gravure et les marquages, mais le cent est trop étroit et mes francs belges sont nickelés...
On taille une première ébauche à la mini-perceuse :
Puis on affine la forme en travaillant à la lime :
Et voilà, il n'y a plus qu'à le polir puis l'installer.
Le tenon à la base est un « négatif » de la rainure : plus fin aux extrémités, plus fort au centre, ainsi il faudra le monter serré au maillet.
Avant de jeter le doigt élévateur, on tente une extraction du morceau de ressort cassé.
Ca valait le coup d'essayer et on s'en sort à l'aide d'un fin tournevis d'électricien qu'on utilise comme un chasse-goupille :
Il suffit à présent de bien le poncer, pour le débarrasser de sa couche d'oxydation superficielle, et d'élargir légèrement sa fente pour installer le nouveau ressort.
Et voilà, un doigt élévateur tout neuf.
Le cas du canon est plus problématique : même avec une autre clavette, l'arme continue d'avoir du jeu, de façon moins marquée mais ça reste problématique si on veut tirer avec. Le logement de la clavette a été trop déformé et il faut le réduire. Pour cela, nous allons insérer deux lardons en laiton de chaque côté du canon :
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Les lardons sont taillés légèrement en V pour un montage serré au maillet : on les insère à la main puis on les enfonce de force dans leur logement. Aucun risque pour le canon, l'acier est bien plus dur que le laiton et c'est celui-ci qui se déforme pour prendre place.
Il n'y a plus qu'à limer les lardons pour les mettre à niveau, puis les polir.
Evidemment, c'est une réparation qui sera visible au final, mais en utilisant un matériau courant déjà présent sur l'arme et un procédé simple, on reste dans l'esprit de ce qui aurait pu être fait « à l'époque ».
Il s'agit maintenant de monter le nouveau guidon :
On voit qu'après ponçage et polissage, les vilains coups de griffe sur le canon ne sont plus qu'un mauvais souvenir.
Il faut aussi s'occuper de la carcasse laiton qui est légèrement voilée :
On en profite pour éliminer les principales rayures et autres accrocs sur sa face visible, puis on polit pour un beau brillant.
On retravaille un peu la surface de frappe du chien qui était assez abîmée :
On ponce les plaquettes pour enlever le vernis et on les nettoie avec de l'eau bien chaude, du savon et un zeste d'eau de javel. On ponce ensuite les rayures au papier de verre puis à la laine d'acier. Les plaquettes sont prêtes pour un poncé/huilé traditionnel qui sera réalisé avec de l'extrait d'orcanette :
La première phase de la restauration est terminée.
Il s'agit maintenant de réaliser un nouveau bronzage et de terminer les plaquettes avant remontage final.
A suivre...
Dernière édition par Chewie le Ven 30 Déc 2016 - 16:42, édité 1 fois
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Joli travail, bravo l'artiste !!!
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Salut Chewie,
Je suis sur le c.ul....... tu as vraiment de l'or dans les doigts !! Je n'imaginais pas qu'il y avait autant de boulot.
Merci pour le tuyau du bain de vinaigre bouillant. Je connaissais quelques unes des propriétés de cet "acide doux", mais je ne savais pas que ça décrassait aussi en profondeur.
Merci aussi, pour l'idée de retaillage de la clé Pietta (ceci explique que j'ai eu du mal à démonter/remonter les cheminées de mes autres)... suis trop naze, j'aurais dû m'en douter.
Tu as fait un super boulot pour le guidon et pour le canon.
Effectivement ,j'ai bien l'intention de le faire chanter de temps en temps au stand, tu as donc bien fait de reprendre le passage de la clavette.
Vraiment, je te tire mon chapeau, bravo !!
Je suis sur le c.ul....... tu as vraiment de l'or dans les doigts !! Je n'imaginais pas qu'il y avait autant de boulot.
Merci pour le tuyau du bain de vinaigre bouillant. Je connaissais quelques unes des propriétés de cet "acide doux", mais je ne savais pas que ça décrassait aussi en profondeur.
Merci aussi, pour l'idée de retaillage de la clé Pietta (ceci explique que j'ai eu du mal à démonter/remonter les cheminées de mes autres)... suis trop naze, j'aurais dû m'en douter.
Tu as fait un super boulot pour le guidon et pour le canon.
Effectivement ,j'ai bien l'intention de le faire chanter de temps en temps au stand, tu as donc bien fait de reprendre le passage de la clavette.
Vraiment, je te tire mon chapeau, bravo !!
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Toujours impressionnant de professionnalisme et de dextérité Chewie, bravo !
Je crois que je vais t'envoyer mon 51 seconde génération qui a un guidon à revoir, un problème d'entrefer avec un mauvais coup de lime sur la console et un taraudage à refaire sur le pas de vis entre l'armature et le pontet...
Je crois que je vais t'envoyer mon 51 seconde génération qui a un guidon à revoir, un problème d'entrefer avec un mauvais coup de lime sur la console et un taraudage à refaire sur le pas de vis entre l'armature et le pontet...
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Du bon boulot Chewie.
Comment as-tu fait pour extraire le guidon du canon ?
Comment as-tu fait pour extraire le guidon du canon ?
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Soyons réalistes, exigeons l'impossible.
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Bravo Chewie,
Du beau boulot et comme toujours, bien expliqué.
J'ai hérité d'un second Centaure dont le guidon est lui aussi un peu naze et je vais le refaire. Je n'osais pas trop car je n'étais pas sur qu'il était monté de cette manière.
Par contre, j'ai du laiton en suffisance et pas besoin de pièces de monnaie.
Un bon point pour toi.
Du beau boulot et comme toujours, bien expliqué.
J'ai hérité d'un second Centaure dont le guidon est lui aussi un peu naze et je vais le refaire. Je n'osais pas trop car je n'étais pas sur qu'il était monté de cette manière.
Par contre, j'ai du laiton en suffisance et pas besoin de pièces de monnaie.
Un bon point pour toi.
Invité- Invité
Re: Restauration du Centaure du Molvanien
super travail et très bien expliqué en plus, on reconnaît tout de suite le professionnel!!!
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Un grand coup de chapeau à l'artiste !!
Très beau professionnalisme !
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
W.EARP a écrit:Comment as-tu fait pour extraire le guidon du canon ?
Avec une petite paire de tenailles.
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Merci à tous pour vos encouragements !
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Pour le nouveau bronzage, nous avons opté pour un bronzage à la couche traditionnel, dit des « Trois Liqueurs », réglementaire dans l'armée française à la fin du XIXème siècle.
Le principe du bronzage à la couche ayant déjà été traité, inutile de revenir dessus. Pour obtenir un beau noir profond, on utilise du bois de campèche lors de la dernière ébullition :
Le principe du bronzage à la couche ayant déjà été traité, inutile de revenir dessus. Pour obtenir un beau noir profond, on utilise du bois de campèche lors de la dernière ébullition :
Attention, ça tâche !
Le résultat est plutôt probant :
Les pièces bronzées sont graissées à l'huile de lin
Même si cela n'était pas prévu au départ, la visserie a également été traitée :
En effet, presque toutes les têtes de vis étaient marquées, abîmées et débronzées. A ce stade, il aurait été un peu « limite » de remonter une visserie en si piteux état sur l'arme restaurée. Nous avons donc repris les têtes à la lime pour les ébavurer avant de les rebronzer.
Cet exemple met bien en lumière la nécessité d'employer un tournevis adapté à chaque vis lors des démontage-remontage. Dans le cas présent, toute la visserie avait été démontée en utilisant un seul petit tournevis, mal adapté au plus grosses têtes qui ont été abîmées...
Pour les plaquettes, nous avons passé 8 couches d'huile de lin, d'abord traitée à l'orcanette pour donner une belle coloration (4 couches), puis pure (4 autre couches). L'huile de lin est d'abord appliquée à la laine d'acier triple 0, puis à la main, en chauffant bien la pièce de bois entre les paumes pendant de longues minutes pour bien faire pénétrer et pour parfaire le polissage avec les callosités naturelles de la main :
Le nouveau guidon
La restauration est terminée !
Dernière édition par Chewie le Ven 30 Déc 2016 - 16:48, édité 1 fois
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
super travail!!!
Ou est-ce que tu as expliqué le bronzage à la couche, j'ai cherche dans atelier mais je n'ai pas trouvé?
Ou est-ce que tu as expliqué le bronzage à la couche, j'ai cherche dans atelier mais je n'ai pas trouvé?
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Salut Walker,
C'est expliqué dans les posts sur les restaurations du Bulldog 320 et du Rogers & Spencer.
C'est expliqué dans les posts sur les restaurations du Bulldog 320 et du Rogers & Spencer.
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
merci
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Kill : 85
Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Salut,
Encore une fois, je ne peux que féliciter Chewie pour son travail !
Ce Centaure, en piteux état au départ, a retrouvé une seconde jeunesse... il a donc échappé à la guillotine, et le résultat est si probant que je me demande même s'il ira "chanter" au stand.... allez quand même au moins une fois, histoire de....
MONSIEUR Chewie
Encore une fois, je ne peux que féliciter Chewie pour son travail !
Ce Centaure, en piteux état au départ, a retrouvé une seconde jeunesse... il a donc échappé à la guillotine, et le résultat est si probant que je me demande même s'il ira "chanter" au stand.... allez quand même au moins une fois, histoire de....
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Chewie a fait un sacré boulot, comme pour ses deux précédentes restauration, bravo !
Ca vaut bien un kill !
Dans la semaine je lui envoie mon 51 pour qu'il voit ce qu'il peut faire sur le guidon, un pas de vis faussé et la console qui a été abimée par un vilain coup de lime, mais là, je crois qu'il ne pourra pas y faire grand chose, ou alors je serais vraiment épaté !
Ca vaut bien un kill !
Dans la semaine je lui envoie mon 51 pour qu'il voit ce qu'il peut faire sur le guidon, un pas de vis faussé et la console qui a été abimée par un vilain coup de lime, mais là, je crois qu'il ne pourra pas y faire grand chose, ou alors je serais vraiment épaté !
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Bravo chewie, excellent boulot, un bon point, un !
Et félicitations à l'heureux papa d'un si beau bébé, bien que nous, nous l'avions déjà vu la semaine passée !!!!!!!!!!!!!!!!
Et félicitations à l'heureux papa d'un si beau bébé, bien que nous, nous l'avions déjà vu la semaine passée !!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Encore Bravo chewie , +1
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Bravo excellent travail
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Je me permets de déterrer pour remercier Chewie. Je viens de faire l'acquisition d'un Pietta Remington en 36. Le précédent propriétaire l'entretenait mais ne nettoyait jamais les cheminées. Comme elles étaient méchamment écrasées, je me suis mis dans l'idée de les remplacer. Après quelques efforts (et quelques clés), 5 sur 6 sont venues. La sixième, malgré un bain de dégrippant, tenait toujours vaillamment son rang (vive la rouille).
Je me suis dis alors que mon forum préféré aurait la réponse. Je suis tombé sur ce topic et suis donc parti chercher une lampe à souder.
5 minutes après être rentré, l'affaire était pliée sans le moindre effort. Arrêtons donc de casser des clés et suivons ces conseils.
Merci en tout cas. +1
Je me suis dis alors que mon forum préféré aurait la réponse. Je suis tombé sur ce topic et suis donc parti chercher une lampe à souder.
5 minutes après être rentré, l'affaire était pliée sans le moindre effort. Arrêtons donc de casser des clés et suivons ces conseils.
Merci en tout cas. +1
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Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Fil mis à jour (photos).
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Kill : 282
Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Une lecture passionnante, encore plus avec les images, et qui donne envie de se lancer (tout en sachant qu'on n'a pas le même niveau d'expertise).
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«La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité» Albert Camus
Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Hello. .
C est super sympa d avoir fait autant avec le Centaure, qu avec 1 tutoriel photo & explications. .
Ça doit forcément prendre plus de temps, à faire ces photos, la clé &le tournevis entre les dents. . Lol. . ( désolé, plus d accès au Net, donc lol en remplacement d 1 " emoti -icône " , connexion depuis le Hi phone. . Grrr ).
Merci et. ...
Félicitations. .! !
C est super sympa d avoir fait autant avec le Centaure, qu avec 1 tutoriel photo & explications. .
Ça doit forcément prendre plus de temps, à faire ces photos, la clé &le tournevis entre les dents. . Lol. . ( désolé, plus d accès au Net, donc lol en remplacement d 1 " emoti -icône " , connexion depuis le Hi phone. . Grrr ).
Merci et. ...
Félicitations. .! !
_________________
Beaucoup des 1ers Colons , fuyants les persécutions & guerres religieuses ( Luthériens , protestants etc ) , en quête d' un nouvel Eden , avaient trouvé les Amériques ..
Ils avaient des pactes moraux , avec les tribus Indiennes nomades qui étaient là bien avant eux ..
Ainsi , ces fermiers sédentaires avaient comme " Signe " de paix , leurs longues pipes à portée de main , et d' un commun accord avec les Indiens , ils les allumaient , bien visibles , dès que ces Tribus passaient sur les Terres cultivées ..
Le " Calumets de la Paix " , était en vigueur , et voulait dire ( nuage de fumée =Hug..! )
" Bien venu & Servez vous dans nos troupeaux de vaches , prenez la viande & les peaux dont vous avez besoin "
A la guerre , c' est le dernier qui perd qui gagne..honnêteté=question de quantité ou de vice , trouve la somme ou le vice & tu auras le prix de vente de chacun..Satan
dav59- Double Paire
- Nombre de messages : 362
Age : 51
Localisation : La haut sur la Montagne
Date d'inscription : 06/10/2016
Arme favorite : Colt1860,1850,Rémi.5
Shoot : 3440
Kill : 8
Re: Restauration du Centaure du Molvanien
du vrai travail de pro
JLH4590- Double Paire
- Nombre de messages : 282
Age : 76
Localisation : ouest
Date d'inscription : 27/12/2008
Shoot : 6106
Kill : 6
Re: Restauration du Centaure du Molvanien
Merci les gars, mais j'ai peu de mérite :
1) c'est pas très contraignant en fait (il faut juste penser à charger l'APN)
2) j'aime bien écrire...
et puis les tutoriels, c'est non seulement représentatif de l'esprit de ce forum créé par Bloob, mais c'est aussi un des vrais points positifs du Net : on échange, on discute et on transmet des trucs et astuces.
1) c'est pas très contraignant en fait (il faut juste penser à charger l'APN)
2) j'aime bien écrire...
et puis les tutoriels, c'est non seulement représentatif de l'esprit de ce forum créé par Bloob, mais c'est aussi un des vrais points positifs du Net : on échange, on discute et on transmet des trucs et astuces.
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"Quand on tire, on raconte pas sa vie."
Chewie- Sheriff
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Localisation : Berry
Date d'inscription : 10/01/2009
Arme favorite : Colt 1860 Army
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