catalogue de la vente de mars 2016 chez James D. Julia
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Re: catalogue de la vente de mars 2016 chez James D. Julia
Merci Cobravif ! Le numéro de série me semble être le 2401 (mais mes yeux peuvent me tromper). Celui-ci ne figure pas dans la liste publiée par Albaugh, il y a 60 ans, mais sa propre liste avait déjà pu être complétée de 26 numéros supplémentaires entre l'écriture de son livre et la mise sous presse. Il est fort probable que de nouveaux exemplaires de G&G ont été découverts chez des particuliers, collectionneurs ou non, en un demi-siècle.
D'autre part, sans aller jusqu'à évoquer une confiance aveugle dans les experts de chez Julia, je pense qu'ils vérifient tous les détails, y compris par exemple le nombre de rayures et leur sens, ainsi que la présence des marques cryptiques. Je pense qu'ils doivent maintenant disposer aussi de moyens d'évaluer l'âge du métal utilisé d'après sa composition, et peut-être d'autres choses encore que je ne saurai dire...
J'en reviens tout de même à une expression que tu utilises : "la maison Griswold aurait présenté à la vente des modèles différents... ???" En fait, Griswold n'a fabriqué ses revolvers que pour l'armée confédérée. Elle n'en a pas vendu à des particuliers et elle n'avait pas de boutique. Son activité armurière n'a été créée que dans ce but. Avant la guerre, Griswold fabriquait principalement des égreneuses pour séparer la fibre de coton de la graine. L'usine n'a été convertie au début de la guerre que pour fournir l'armée. Ses ouvriers et même son contremaitre ont été formés sur le tas, et c'est un cadre du nouvellement installé arsenal de Macon (Géorgie), Walter Hodgkins, qui leur a montré comment cémenter l'acier, le renforcer pour fabriquer des ressorts, l'étamer (?), et le bronzer.
Il n'est dès lors pas surprenant que la forme des poignées de crosse aie pu varier d'un exemplaire à l'autre, tout en respectant la forme générale du modèle du Colt Navy.
D'autre part, sans aller jusqu'à évoquer une confiance aveugle dans les experts de chez Julia, je pense qu'ils vérifient tous les détails, y compris par exemple le nombre de rayures et leur sens, ainsi que la présence des marques cryptiques. Je pense qu'ils doivent maintenant disposer aussi de moyens d'évaluer l'âge du métal utilisé d'après sa composition, et peut-être d'autres choses encore que je ne saurai dire...
J'en reviens tout de même à une expression que tu utilises : "la maison Griswold aurait présenté à la vente des modèles différents... ???" En fait, Griswold n'a fabriqué ses revolvers que pour l'armée confédérée. Elle n'en a pas vendu à des particuliers et elle n'avait pas de boutique. Son activité armurière n'a été créée que dans ce but. Avant la guerre, Griswold fabriquait principalement des égreneuses pour séparer la fibre de coton de la graine. L'usine n'a été convertie au début de la guerre que pour fournir l'armée. Ses ouvriers et même son contremaitre ont été formés sur le tas, et c'est un cadre du nouvellement installé arsenal de Macon (Géorgie), Walter Hodgkins, qui leur a montré comment cémenter l'acier, le renforcer pour fabriquer des ressorts, l'étamer (?), et le bronzer.
Il n'est dès lors pas surprenant que la forme des poignées de crosse aie pu varier d'un exemplaire à l'autre, tout en respectant la forme générale du modèle du Colt Navy.
Re: catalogue de la vente de mars 2016 chez James D. Julia
Patibulaire a écrit:Beef Suprem a écrit:Je l'ai copié tout à l'heure cette photo mais finalement je ne l'ai pas posté
Sûrement un colt de chez colt unique
La quasi totalité de ces pièces sont uniques et sur mesure
Ca ne peut pas être un Colt, Beef Suprem, car il a été fabriqué à Sisterdale au Texas où Colt n'a jamais officié.
Par ailleurs, j'ai le magnifique ouvrage de Herbert G. Houze "Samuel Colt, Arms, Art, And Invention" dans lequel figurent tous les essais et prototypes uniques de la firme, et je n'y ai rien vu qui lui ressemble.
Enfin, il est bien précisé dans l'intitulé de la vente qu'il s'agit de revolvers confédérés, donc fabriqués pour et dans la confédération, ce qui exclue les armes fabriquées dans l'union et récupérée par les sudistes.
Exact, j'ai parlé sans relire! Dans ce cas je ne sais même pas qui peut en être à l'origine.
Les G&G sont presque tous uniques, c'est comparable à l'artisanat dans tout le domaine, un mec c'est pas comme une machine.
Vu le catalogue et le nombre de pièces connues, ça m'étonnerait qu'ils y glissent une réplique moderne. Ça serait abusé
Beef Suprem- Carte la plus forte
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Re: catalogue de la vente de mars 2016 chez James D. Julia
J'ai fait la même constatation sur les revolvers Manhattan Navy, pourtant fabriqués dans le nord et dans une unité destinée dès le départ à la fabrication d'armes : l'angle extérieur du talon de crosse est plus ou moins fermé et plus ou moins arrondi selon les exemplaires.
J'ai tendance à penser qu'à l'époque, il n'y avait que dans les grandes maisons telles Colt, Remington ou Smith & Wesson que la production était véritablement standardisée.
Par exemple, je me suis amusé récemment à intervertir les bois de crosse entre un Colt Pocket 1849 et un Colt 3 1/2 Round Barrel .38 CF fabriqués à 20 ans d'intervalle, et l'ajustage restait parfait au 1/10ème de millimètre près.
J'ai tendance à penser qu'à l'époque, il n'y avait que dans les grandes maisons telles Colt, Remington ou Smith & Wesson que la production était véritablement standardisée.
Par exemple, je me suis amusé récemment à intervertir les bois de crosse entre un Colt Pocket 1849 et un Colt 3 1/2 Round Barrel .38 CF fabriqués à 20 ans d'intervalle, et l'ajustage restait parfait au 1/10ème de millimètre près.
Patibulaire- Full
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Re: catalogue de la vente de mars 2016 chez James D. Julia
Ringo a écrit:je pense qu'ils vérifient tous les détails, y compris par exemple le nombre de rayures et leur sens, ainsi que la présence des marques cryptiques. Je pense qu'ils doivent maintenant disposer aussi de moyens d'évaluer l'âge du métal utilisé d'après sa composition, et peut-être d'autres choses encore que je ne saurai dire...
La maison "G&G" ne possédait qu'un seul banc à rayer qui a été utilisé pour rayer tous ses canons. Aussi, tous les exemplaires produits par la maison G&G ont exactement le même nombre, pas (très fortement progressif sur le dernier tiers) et forme de rayures. C'est une signature unique. Il suffit donc de comparer avec un vrai authentifié, facile pour James D. Julia.
nemessos- Carre
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Re: catalogue de la vente de mars 2016 chez James D. Julia
superbe, merci pour le lien !!!
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écoute, mais ne fait pas toujours ce qu'on lui dit
Vernois- Carre
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