j'ai craqué

J'ai chassé en Sologne - chasse privée où j'étais invité - avec 2.5 grammes de poudre noire de chasse SNPE pour un premier chevreuil et le weekend suivant, en mars 1976, avec 3 grammes pour le second chevreuil. Le fusil est un Armi Jäger à silex. Balle sphérique 451 avec calepin en percale de coton graissée, avec une bourre sèche en carton de brique de lait collé sur du feutre entre le calepin gras et la poudre.

De toute façon, la bourre ne sert qu'à isoler la poudre du gras ou des suies amollies par la graisse que refoulent la balle et le calepin au  moment du chargement après le premier coup.
La semoule est une solution de pas de tir et non de tir en campagne. Des bourres sèches préparées sont plus simples d'emploi, à mon humble - tu parles, moi humble - avis.
Il les faut légèrement sous-calibrées pour éviter justement de trop refouler de saleté vers la poudre et qui se tassent contre la paroi du tube au moment de la mise à poste de la balle calepinée fermement poussée par la baguette.
Mais chacun fait comme il veut.
J'ai ce défaut de ne pas considérer mes armes comme des ustensiles à utiliser devant une table confortable à  l'abri de la pluie mais comme des camarades de difficultés en extérieur.
Elles se patinent, prennent la pluie ou le froid, mais bien sûr j'en prends grand soin parce que je les aime sinon je ne les aurais pas achetées.
Seulement comme il faut qu'elles vivent et que je puisse vivre avec sur le terrain au cas où, je les utilise avec les moyens que j'utiliserais sur le terrain. Et que j'utilise lorsque je vais sur les terrains privés de ma famille ou de ma belle-famille. Je vais souvent aux champignons en automne et' comme quand je "fais du bois" chez moi, je porte souvent une de mes armes sur MON terrain. Elle rentre dans ma musette F2 avant que je rejoigne ma voiture sur la voie publique.
D'ailleurs, la plupart du temps je ne porte que l'arme sans ses munitions puisque je n'ai aucune raison de tirer lorsque je vais aux champignons. Jusqu'à présent, jamais aucun cèpe ni aucune oronge ne s'est enfui(e) à mon approche. Ces saletés se contentent de se planquer sous les feuilles sèches ou les fougères. Mais Mme Cobravive et moi-même les débusquons sans pitié à la saison.